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Festival de Cannes 2025 : Dans « Sound of Falling », le mal-être des héroïnes est à la hauteur du nôtre

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Le long-métrage de la réalisatrice Mascha Schilinski suit le destin de femmes dans une même ferme, sur trois époques. Et il n’y a vraiment pas de quoi en faire tout un foin.

« Sound of Falling » est en compétition au 78e Festival de Cannes

Fabian Gamper - Studio Zentral

« Sound of Falling » est en compétition au 78e Festival de Cannes

FESTIVAL DE CANNES - Après les premières projections au 78e festival de Cannes, une partie des critiques étaient dithyrambiques sur Sound of Falling, avançant pour certaines qu’elles pensaient avoir déjà trouvé le successeur d’Anora. On a vu le film allemand en compétition, et si on reconnaît qu’il s’agit d’un film qui ose des choses, c’était pour nous franchement indigeste.

Mascha Schilinski propose dans son long-métrage une fresque sur plusieurs générations et trois époques distinctes. Une fresque féminine puisqu’on ne s’intéresse ici quasiment qu’aux jeunes, et plus ou moins jeunes, femmes qui habitent dans la ferme. Alma, Lia et Erika durant la Seconde Guerre mondiale, Angelika dans les années 80 ou 90, et Christa et Lilly dans les années 2010 ou 2020.

L’objectif premier du film (a priori) est de montrer toute la difficulté de la condition des femmes, quelle que soit l’époque dans laquelle elles vivent et leurs âges : le patriarcat, les regards sur leur propre corps, la difficulté à appréhender leur désir, la maternité etc. Le second (enfin on pense) est de mettre en avant le poids de l’hérédité et notamment des souffrances psychologiques. Et ça pèse lourd, trop lourd.

Un film confus et indigeste

Pendant 2h30, les moments de vie des protagonistes se succèdent, et exclusivement des instants traumatisants, du genre inceste et suicide. Ces instantanés sombres s’enchaînent sans logique apparente, seuls « liens » : les voix off qui tentent (plutôt mal que bien) de nous aider un peu à comprendre, l’obsession pour la mort et les fantômes des personnages, la ferme dans laquelle elles habitent, des sortes de rime auditives et visuelles récurrente (des mouches, du foin, l’eau trouble de la rivière) mais surtout leur mal-être profond, et le nôtre.

Jamais, la réalisatrice ne laisse le spectateur respirer, ou alléger temporairement la boule de malaise qui lui est vite tombée au fond de l’estomac. Jamais non plus, elle ne parvient à l’extraire de l’ennui dans lequel elle l’a plongé après à peine 3 minutes de film.

Sound of Falling est présenté par le festival comme une expérience et un film « audacieux ». C’est clairement un « film de festival », volontairement confus, à visée poétique, qui estime pouvoir se passer d’une narration claire et même d’un vrai scénario. D’aucuns diraient « niche », nous on dit « prétentieux ». Effectivement, The Sound of Falling ne ressemble à rien de ce qu’on a vu précédemment. Et on espère, à rien de ce qu’on verra par la suite.

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