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Les familles de plusieurs résidents qui habitaient au foyer Chez-Soi lancent un cri du cœur et demandent à la province d'autoriser la réouverture de cette résidence pour adultes à Saint-Basile, dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick.
Le foyer Chez Soi a été fermé officiellement le 13 mai dernier par le ministère du Développement social à la suite de sept plaintes contre cette résidence pour adultes à besoins spéciaux.
Selon les propriétaires de l'établissement, Bruno Morin et Sophie Duran, les plaintes qui lui étaient reprochées ont été rapidement classées sans suite ou réglées, comme celle concernant la présence de punaises de lit dans la résidence.
Ce sont 12 résidents qui ont perdu leur logement depuis la fermeture du foyer. L’un d’eux, Dominic Martin, s'est récemment rendu sur place avec sa famille dans le cadre d'une rencontre organisée visant à faire pression sur la province.

Dominic Martin a récemment visité la chambre qu'il occupait au foyer Chez Soi avant la fermeture de l'établissement, le 13 mai.
Photo : Radio-Canada / Yves Levesque
Il dit s’ennuyer de regarder les matchs de hockey à la télévision avec ses amis, des promenades organisées dans le minibus du foyer et des parties de bingo.
C'est pour les résidents et leur bien-être que les familles, qui disent être dans l'incompréhension à la suite de la fermeture du foyer, se sont récemment rassemblées au foyer Chez-Soi
Le père de Francis Fournier, Marcel, est de ceux qui disent ne pas comprendre la décision de la province.
Francis est venu ici, il n'a jamais chialé [...] À un moment donné, il appelait Bruno et Sophie papa et maman, dit M. Fournier.

Marcel Fournier a dû replacer son fils dans un foyer gouvernemental à la suite de la fermeture de la résidence Chez-Soi.
Photo : Radio-Canada / Yves Levesque
Toutes les familles rassemblées sur place rencontrées par Radio-Canada étaient du même avis, rien ne clochait au foyer. Selon elles, les résidents y étaient bien. Francine Cloutier, la mère d'une résidente, dit être bien placée pour le savoir puisqu'elle a déjà travaillé comme préposée au sein de l’établissement.
Ma fille, c'est mon âme sœur, c'est mon amour, pis jamais que je laisserai Lucie aller ailleurs. Je ne crois pas que le gouvernement est correct avec la décision qu'ils ont prise, avec du monde comme ça. J'ai travaillé pour eux autres 3 ans, je n'ai jamais eu un aussi bon boss. Bruno et Sophie arrivaient ici et c'était la bonne humeur, dit Mme Cloutier.

Francine Cloutier ne peut pas imaginer un meilleur endroit que le foyer Chez-Soi pour sa fille.
Photo : Radio-Canada / Allyson Dubé
Des réponses attendues
Les proches des résidents du foyer sont sans équivoque dans leur appui envers les propriétaires et les familles disent se sentir impuissantes face à la situation. Les résidents ont dû être séparés et relocalisés dans divers foyers du nord-ouest de la province.

Jessica Couturier venait voir sa sœur jumelle au foyer plusieurs fois par semaine. Elle adorait l'ambiance familiale.
Photo : Radio-Canada / Allyson Dubé
Au foyer Chez-Soi, c’était comme une famille. Où est-ce que ma sœur est placée tout de suite, elle n'est pas bien, affirme Jessica Couturier, la sœur jumelle d'une résidente.
Les propriétaires ont demandé à rencontrer la ministre du Développement social, Cindy Miles. Ils disent être prêts à traverser une partie de la province pour aller à sa rencontre, mais selon Sophie Durand, c'est le silence radio du côté du ministère.
On ne dit pas de nous rouvrir demain matin, on dit juste de ne pas nous fermer, de nous donner une chance et de revérifier notre dossier, lance-t-elle.

Sophie Durand et Bruno Morin sont propriétaires du foyer depuis sept ans.
Photo : Radio-Canada
Depuis la fermeture du foyer Chez-Soi, un deuxième foyer appartenant à Sophie Durand et Bruno Morin a aussi été fermé par le ministère du Développement social.
Une enquête a été menée concernant l’établissement en question. Cette enquête est maintenant terminée, et le foyer demeurera fermé. L’enquête a également révélé que le deuxième établissement ne remplissait plus les conditions requises pour être titulaire d’un permis en vertu de la Loi sur les services à la famille, a indiqué le ministère dans une déclaration envoyée par courriel.