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Fermeture des mines aux T.N.-O. : grande perte pour des entreprises autochtones

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Selon un récent rapport, la fermeture des mines de diamants aux Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.) pourrait avoir des conséquences inquiétantes pour certaines entreprises autochtones.

L’économiste Graeme Clinton a étudié la question à la demande de trois sociétés de développement économique autochtones, soit la Det'on Cho Corporation de la Première Nation des Dénés Yellowknives, la Tłįchǫ Investment Corporation du gouvernement Tłįchǫ et Metcor Inc. de l’Alliance des Métis du North Slave.

M. Clinton a conclu qu’en 2023, les trois mines de diamants ont rapporté 104 millions $ de revenus aux trois sociétés et ont créé 355 emplois pour la population.

De plus, il a constaté que les emplois liés directement ou indirectement à l’exploitation des diamants ont généré des revenus d’environ 39,6 millions $ pour les travailleurs autochtones dans les communautés de Yellowknife, Ndilǫ, Dettah, Behchokǫ̀, Whatì, Wekweètì et Gamètì.

L’arrêt d’un moteur économique

Selon Paul Gruner, président de la Tłı̨chǫ Investment Corporation, la fermeture des trois mines de diamants d’ici environ cinq ans marque la disparition d’une importante source de revenus.

C’est comme avoir un tabouret à trois pattes. Si tu en retires une, comment combler cette perte de revenus et d’emplois?

En ce qui concerne les retombées économiques des mines, M. Gruner affirme que  les communautés et les entreprises autochtones en ont vraiment tiré profit . Il cite comme exemple la construction de logements sur le territoire Tłı̨chǫ.

Portrait de Paul Gruner devant des bâtiments de la mine, en 2020.

Paul Gruner est le président de Tłı̨chǫ Investment Corporation, une entreprise 100% propriété du gouvernement autochtone Tłı̨cho, qui offre divers services aux trois mines de diamants du territoire en construction, en ingénierie et en placement de personnel.

Photo : Radio-Canada / Chantal Dubuc

Il souligne que le but de ce rapport était de mettre en évidence les conséquences négatives de la fermeture des mines sur les communautés pour les présenter au gouvernement territorial et fédéral.

Ça rend la situation beaucoup plus concrète. Il ne s’agit plus seulement d’un poste budgétaire, affirme-t-il. C’est du monde réel, des familles qui mettent de la nourriture sur leur table tous les jours.

Selon M. Gruner, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest (GTNO) devrait accorder une attention particulière à l’avenir économique de la région, en prévision de la fermeture des mines.

Il souhaite la création de nouvelles mines pour extraire des métaux de base, des pierres précieuses et des minéraux critiques, ainsi que le développement d’infrastructures pour faciliter l’accès aux marchés.

Le Corridor d’accès à la Province géologique des Esclaves, estimé à plus de 1,1 milliard $, en est un exemple. Le projet vise à construire une route toutes-saisons entre les zones riches en minéraux au nord-est de Yellowknife et la partie ouest du Nunavut. Le GTNO s’apprête à passer une évaluation environnementale pour ce projet.

Une réalité partagée

La Première Nation dénée de Lutsël K’e compte environ 800 membres, dont environ 300 habitent dans la communauté, qui se trouve dans le bras Est du grand lac des Esclaves.

Lutsël K'e est à proximité des trois mines de diamants, ce qui lui permet de bénéficier d’accords sur les impacts et les avantages avec chacune d’entre elles.

C’est une des raisons pour lesquelles les répercussions de la chute de l’industrie minière seront considérables, soutient Leigh-Anne Palter, directrice générale de Denesoline Corporation, l’entité économique de cette nation dénée.

Par exemple, l’exode des travailleurs qualifiés à la recherche d’un nouvel emploi ailleurs que dans le territoire.  On ne veut pas perdre tout le progrès réalisé en matière de formation de gens et de création d’entreprises où ils travaillent , explique-t-elle.

Néanmoins, la désignation de Rebecca Alty au sein du cabinet de Mark Carney ainsi que les récentes mesures du GTNO en faveur du secteur minier lui redonnent un peu d’espoir.

D’après Mme Palter, la baisse temporaire du taux d’imposition des taxes foncières sur l’industrie minière contribuera à améliorer la situation.

C’est le type de mesure, ajoute-t-elle, qui permettra aux entreprises autochtones de développer des solutions à long terme pour pallier les pertes subies lors de la fermeture des mines.

Avec les informations de Nadeer Hashmi

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