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D’après un article de Michael Higgins publié dans le National Post le 30 juin 2025.
La Ville de Hamilton, en Ontario, s’est retrouvée au cœur d’un débat national sur la liberté d’expression après avoir interdit une publicité de l’afficheur Christian Heritage Party (CHP) portant l’inscription : « Woman: An Adult Female » (« Femme : un adulte de sexe féminin »). Une simple phrase, que plusieurs considèrent comme une définition de dictionnaire, mais que la Ville juge trop toxique pour l’espace public.
Michael Higgins explique que cette décision illustre un glissement inquiétant dans les sociétés occidentales, où les institutions censées défendre les droits fondamentaux deviennent parfois les premières à les piétiner. L’affaire, selon lui, n’est pas simplement une question de sémantique, mais un reflet d’une société qui n’arrive plus à débattre de manière sereine.
L’avocate Lia Milousis, du cabinet Acacia Group, défend les intérêts du CHP dans ce dossier. Elle soutient que « l’annonce en question est la manière la plus douce de communiquer ce message. Elle n’est pas incendiaire. Elle ne dit même pas « femelle biologique », mais simplement « adulte de sexe féminin » ». Elle critique le raisonnement de la Ville qui reconnaît pourtant qu’il s’agit d’une définition de base, tout en rejetant l’annonce à cause de ses prétendues connotations conservatrices.
Hamilton a rejeté la demande d’affichage en 2023, estimant que le message soutient « une définition traditionnelle et biologiquement déterminée du genre en accord avec des valeurs conservatrices ». Selon Michael Higgins, cette justification soulève de graves inquiétudes : si une ville peut censurer un message parce qu’il serait trop conservateur, pourquoi une autre ne censurerait-elle pas un message jugé trop progressiste ? Il redoute l’émergence d’un patchwork de censure idéologique à travers le pays.
La Ville a aussi consulté des groupes LGBT avant de prendre sa décision, affirmant que l’annonce compromettrait « un environnement sécuritaire et accueillant » pour tous les usagers du transport en commun. Or, Milousis insiste : « Ce n’est pas un discours haineux. Il ne promeut pas la violence. Il ne rendrait pas le transport en commun dangereux ou inhospitalier. »
Dans une décision récente, la Cour divisionnaire de l’Ontario a estimé que la Ville avait suivi la procédure correctement et agi raisonnablement. Le CHP entend maintenant porter la cause en appel et collecte des fonds en ce sens.
Pour Michael Higgins, le cœur du problème réside dans la redéfinition de la liberté d’expression. Il observe que trop souvent, ce droit est subordonné à ce qu’il appelle « le droit supérieur à ne pas être offensé ». Il note que la Ville n’a même pas attendu de recevoir une plainte : elle a activement cherché des personnes susceptibles d’être offensées, puis a basé son rejet sur leur rétroaction.
Milousis ajoute : « Ce que la décision semble dire, c’est qu’il existe un droit à ne pas être offensé, ou du moins à être protégé contre les opinions divergentes. Or, ce droit n’est pas protégé par la Constitution. »
L’avocate évoque aussi d’autres cas similaires à travers le pays : un étudiant du Manitoba expulsé pour des propos pro-vie, ou un élève de la Saskatchewan convoqué pour avoir remis en question des principes de diversité et d’inclusion. À ses yeux, ces épisodes traduisent une forme d’intolérance croissante dans les institutions, particulièrement dans l’administration publique.
Elle conclut : « C’est une forme d’arrogance de dire : « Je n’ai rien à apprendre de vous, je ne veux rien entendre, rien voir, rien savoir ». La démocratie suppose au contraire une certaine humilité. »
Michael Higgins termine son article en appelant à une société plus ouverte au dialogue, et moins portée à bannir les messages avec lesquels elle est en désaccord.