La lutte contre les faux pesticides Cameroun s’intensifie dramatiquement ! Le ministère de l’Agriculture et CropLife Cameroon ont organisé le 12 juin dernier à la Bénoué un séminaire révolutionnaire pour sensibiliser les producteurs maraîchers. Ces produits toxiques provoquent des intoxications aiguës, des maladies chroniques et des troubles neurologiques chez les agriculteurs. Une mobilisation sans précédent qui vise à protéger 70% des cultures nationales menacées. Des révélations qui bouleversent l’agriculture camerounaise !

► Formation massive contre les pesticides toxiques

Le séminaire s’est déroulé dans la salle des actes de la délégation d’arrondissement de Garoua III avec un nombre important de participants. Cette formation ciblait spécifiquement les groupements de producteurs et distributeurs de produits phytosanitaires de la région.

« Nous espérons qu’après cette formation, les producteurs vont relayer leurs connaissances auprès du grand public », déclare Christophe Sonna, secrétaire exécutif de CropLife Cameroon. Cette stratégie de vulgarisation vise à démultiplier l’impact de la sensibilisation sur le terrain.

L’utilisation de pesticides prohibés ou de mauvaise qualité représente un fléau majeur pour la santé humaine et l’environnement. Ces substances polluent dangereusement les sols et affectent gravement la biodiversité des écosystèmes camerounais.

→ Producteurs sensibilisés aux dangers mortels

Madame Voksia, présidente de la coopérative des femmes productrices de la Bénoué, reconnaît que « les produits phytosanitaires de bonne qualité coûtent cher », poussant de nombreux agriculteurs vers des alternatives dangereuses.

Nora Amadou, chef du dépôt agricole de Kismatari à Garoua III, confirme que « l’utilisation des faux produits non homologués est très dangereuse pour les producteurs et leurs cultures ». Cette réalité économique explique la prolifération des substances toxiques sur les marchés locaux.

La formation insiste sur l’utilisation raisonnée des pesticides en protection des cultures. Les participants apprennent à identifier les produits de qualité et à respecter les dosages recommandés pour préserver leur santé.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale de protection de l’agriculture camerounaise. Le gouvernement intensifie les contrôles sur les marchés pour éliminer progressivement ces produits mortels.

Les représentants des producteurs ont été formellement invités à vulgariser ces enseignements cruciaux auprès de leurs membres. Cette approche en cascade garantit une diffusion optimale des bonnes pratiques agricoles.

Cette croisade contre les faux pesticides changera-t-elle les habitudes des producteurs camerounais ?