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Publié le 28 mai 2025 à 15:34. / Modifié le 28 mai 2025 à 16:33. 3 min. de lecture
Le film n’a convaincu aucun de nos distributeurs, mais il nous arrive tout de même par importation directe à la suite de son succès en France. Visible à Genève (Cinélux) et Carouge (Bio), le Fanon de Jean-Claude Barny suscite forcément l’intérêt, vu son sujet. Plus de six décennies après, comment en effet ne pas réaliser que Frantz Fanon, psychiatre et théoricien de la décolonisation disparu en 1961 à 36 ans, peu après la parution de son fameux essai Les Damnés de la Terre, avait eu raison avant tout le monde? Le film, lui, donne par contre l’impression d’arriver trop tard: après la bataille, bien sûr, mais surtout alourdi par une forme déjà datée.
Lui-même Antillais, né en Guadeloupe en 1965 tandis que Fanon venait de Martinique, Jean-Claude Barny (Nèg Maron, 2005; Le Gang des Antillais, 2016) est un autodidacte proche de Mathieu Kassovitz – il fut notamment directeur de casting pour La Haine – et cela se voit dès le premier plan en hélicoptère au ras de la mer: ceci sera du cinéma «efficace» à l’américaine. Un cinéma qui peut donner des résultats valables, comme quand Kassovitz signa L’Ordre et la morale, mais qui tend à une certaine lourdeur simplificatrice. Tel ce prologue dans une mangrove avec un petit Antillais qui rencontre un gros crabe et se fait pincer à la joue, d’où une cicatrice mais aussi un leitmotiv pesamment symbolique.
L’histoire ne s’arrête pas là.
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