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Les associations estiment que les pratiques commerciales des compagnies à bas coût sont illégales et saisissent la Commission européenne et la DGCCRF.
Passer la publicité Passer la publicitéPresque toutes les compagnies à bas coût s’y sont mises : les bagages cabine, longtemps gratuits et privilégiés par les passagers pour éviter de payer pour une valise en soute, sont désormais souvent facturés en supplément. Une pratique illégale, estiment 16 associations de consommateurs européennes, dont l’UFC-Que Choisir et la CLCV, qui annoncent ce mardi 21 mai attaquer sept compagnies aériennes low cost.
Elles ont ainsi saisi la Commission européenne, le réseau des autorités de protection des consommateurs (CPC) et la Répression des fraudes (DGCCRF) en France pour «dénoncer les pratiques commerciales litigieuses de sept compagnies aériennes» : easyJet, Norwegian, Ryanair, Transavia, Volotea, Vueling et Wizz Air. Sur ces compagnies, il faut s’acquitter d’un supplément si l’on souhaite emporter plus qu’un petit sac à dos.
Plusieurs dizaines d’euros supplémentaires par vol
Sur plusieurs simulations de réservation testées par Le Figaro, les compagnies visées exigent en effet des suppléments allant d’une vingtaine à une quarantaine d’euros. Chez Volotea, l’option coûte «environ 23 euros» par vol, annonce la compagnie. Sur Vueling, on nous demande 33 euros par vol soit 66 euros pour l’aller-retour si l’on veut plus qu’un petit sac à dos. Le prix est du même ordre chez easyJet.
Quant à Ryanair, l’option est facturée une vingtaine d’euros par vol, mais le prix était plus cher lors du récapitulatif que celui affiché lorsque nous avons sélectionné l’option, la compagnie ne donnant pas à cette étape le prix exact, indiquant seulement que celui-ci démarre à 18 euros.
Les associations relèvent également que «les dimensions des petits ou grands bagages admis à bord sont particulièrement hétérogènes d’une compagnie à l’autre» et virent au casse-tête pour les passagers.
Des amendes en Espagne
Elles rappellent qu’en 2014, dans une affaire concernant Vueling, la Cour de justice de l’UE (CJUE) avait estimé que les bagages à main «doivent être considérés, en principe, comme constituant un élément indispensable du transport des passagers et que le transport de ceux-ci ne saurait, par conséquent, faire l’objet d’un supplément de prix, à condition que de tels bagages répondent à des exigences raisonnables en termes de poids et de dimensions».
Fin 2024, le gouvernement espagnol avait sanctionné cinq compagnies (Ryanair, easyJet, Vueling, Volotea et Norwegian) pour la facturation des bagages à main, leur infligeant au total 179 millions d’euros d’amendes.