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Face aux juges cantonaux, Cédric Flaction maintient n’avoir jamais coupé ses vins avec des crus étrangers

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Publié le 01 juillet 2025 à 19:40. / Modifié le 01 juillet 2025 à 19:43. 4 min. de lecture

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Le silence est pesant. La réponse à la question de la présidente de la Cour se fait attendre durant de longues secondes. Aujourd’hui, l’encaveur valaisan Cédric Flaction affirmerait-il toujours qu’avec ses agissements il a servi les intérêts de la viticulture valaisanne et des acteurs de la branche? «Avec le recul et avec tout ce qui s’est passé, non. Mais sur le moment, je pensais leur rendre service en leur permettant de mieux gagner leur vie. Aujourd’hui, je ne le referai pas.» Ce mardi, il était jugé en appel, accusé d’avoir vendu, entre 2009 et 2016, plusieurs centaines de milliers de litres de vins étrangers, schaffhousois ou hors quotas sous l’appellation AOC Valais.

Dix mois après avoir été condamné à 42 mois de prison pour escroquerie, gestion déloyale, faux dans les titres et instigation à faux dans les titres, et à devoir payer une créance compensatrice de quelque 2 millions de francs, Cédric Flaction retrouvait donc le banc des accusés, dans «une salle impressionnante», dira-t-il à la présidente de la Cour lors de son interrogatoire. Durant près de cinq heures, les débats ressembleront furieusement à ceux vécus lors de l’audience de première instance. Les mêmes excuses de l’accusé, au même moment. Les mêmes arguments utilisés de part et d’autre. Les mêmes positions, figées. Et pour cause: tant le Ministère public, qui estimait la peine prononcée trop légère, que la défense de Cédric Flaction, qui au contraire la trouvait trop lourde, avaient fait appel du jugement rendu début septembre 2024. Au vu de cette réalité, les juges cantonaux doivent donc «revoir quasiment l’entier du jugement de première instance», dira d’ailleurs la procureure générale adjointe Catherine Seppey.

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