Charles Leclerc s'est quant à lui montré plus réservé, craignant de voir le cavallino rétropédaler dans la hiérarchie au lieu de réellement progresser. "J'espère vraiment que nous progresserons, mais je ne sais pas. On entend des choses dans le paddock, et certaines équipes seront plus affectées que d'autres par la nouvelle directive, c'est sûr. Je ne pense pas que ça changera énormément de choses pour nous. Mais je serai agréablement surpris que nous répétions la performance de Monaco ce week-end. Je pense que nous reviendrons à la normale, en particulier en qualifications. En course, ce sera peut-être mieux."

À l'exception de Shanghaï, Lewis Hamilton a jusqu'à présent subi la loi de son jeune équipier à Maranello. Le Britannique est toutefois plus optimiste que son voisin de garage. Pour lui, il y a une réelle possibilité que son équipe tire son épingle du jeu en Espagne.

"L'objectif ce week-end est de poursuivre sur la lancée positive des deux dernières courses et des qualifications à Monaco", signale le septuple champion du monde. "Nous avons fait de réels progrès et nous travaillons dur pour exploiter au maximum nos atouts. Je ne sais pas comment les nouvelles règles concernant la flexion de l'aileron avant vont bouleverser les choses, mais nous nous concentrons sur nous-mêmes. Nous savons que le potentiel est là si nous exécutons bien nos tâches."

Et LH44 en a profité pour mettre les points sur les "i" au sujet de sa relation soi-disant houleuse avec son ingénieur Ricardo Adami : "Ce sont des conneries !"