Language

         

 Publicité par Adpathway

Expulser ses locataires vire au cauchemar pour une propriétaire de l’Î.-P.-É.

2 day_ago 15

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Une propriétaire de l'Île-du-Prince-Édouard estime que la province devrait faciliter l'expulsion des locataires qui ont endommagé sa maison en y aménageant une serre et en y élevant des chats, en plus d’épandre du fumier sur la pelouse juste au-dessus du puits artésien.

Lorsque Thamara DeVries a loué sa maison entièrement meublée à Wheatley River, en février dernier, elle pensait en remettre les clés à une famille de quatre personnes. Elle s’est toutefois rendu compte, peu après, qu'il y avait une mère, un père et 10 enfants qui vivaient dans la résidence.

La propriétaire a contacté la Commission de réglementation et d'appels de l'Île-du-Prince-Édouard, qui gère les litiges entre propriétaires et locataires. Après avoir fourni aux locataires un avis écrit, elle a pu entrer dans la maison en présence de policiers parce qu’elle ne se sentait pas en sécurité.

Ce qu’elle a vu l’a ébranlée, dit-elle.

Il y avait des couteaux dans tous les cadres des portes du rez-de-chaussée pour nous empêcher d'entrer dans la propriété, raconte Thamara DeVries à CBC. Nous avons dû enlever les couteaux et pousser la porte [d’entrée] pour découvrir le désastre absolu que c'était.

Un couteau planté dans un cadre de porte, de manière à bloquer l'ouverture de la porte.

Thamara DeVries affirme que les locataires de sa maison à l'Île-du-Prince-Édouard ont planté des couteaux dans les cadres des portes du rez-de-chaussée pour l'empêcher d'entrer dans la propriété.

Photo : Thamara De Vries

Une fois à l'intérieur, la propriétaire dit avoir été saisie par la pire odeur que vous puissiez imaginer. Elle aurait alors découvert que le sous-sol de la maison avait été transformé en serre pour la culture de plantes et que tous les meubles avaient été jetés à l'extérieur, exposés aux conditions hivernales.

Elle dit également avoir trouvé des chatons dans la baignoire.

À l'extérieur de la maison, Thamara DeVries affirme que les locataires ont transformé la cour en potager et déversé plusieurs chargements de fumier à l'endroit où se trouve le puits qui alimente la propriété en eau potable.

Il me restera peut-être 80 000 $ de dommages, des frais d'avocat astronomiques et un stress mental qui est au-delà de tout ce que quiconque peut imaginer.

Fin mai, la propriétaire a présenté des photos des dommages et des documents prouvant le non-paiement du loyer lors d'une audience devant la Commission de réglementation et d’appels. Le tribunal administratif a alors statué que les locataires avaient sept jours pour quitter les lieux.

Toutefois, les locataires ont fait appel de la décision, arguant que le délai était trop court pour qu’ils trouvent un autre logement, et alléguant que les familles nombreuses sont victimes de discrimination sur le marché locatif.

De la terre sur un plancher près d'un rideau souillé.

Thamara DeVries affirme que les locataires de sa maison à l'Île-du-Prince-Édouard ont transformé le sous-sol en serre intérieure et qu'ils ont laissé au passage de la terre sur le plancher de la propriété.

Photo : Thamara De Vries

Un mois plus tard, les locataires habitent toujours dans la maison de Wheatley River. CBC a frappé à la porte de la propriété pour tenter de leur parler, mais personne n'a répondu.

Pour leur part, les locataires ont demandé un remboursement de loyer totalisant 14 500 $, ainsi qu'une compensation pour détresse émotionnelle d'un montant de 12 millions $, selon des documents de la Commission de réglementation et d’appels. Ces demandes ont été rejetées par le tribunal administratif.

Une nouvelle audience doit avoir lieu à une date ultérieure.

Dans toutes les affaires de location [résidentielle], la Commission s'efforce de rendre une décision rapide aux parties, en tenant compte des circonstances uniques de chaque affaire, écrit la Commission de réglementation et d’appels dans une déclaration à CBC.

Les conflits entre propriétaires et locataires sont fréquents à l'Île-du-Prince-Édouard, affirme Rowen Gallant, qui est responsable d’un programme de l’organisme Community Legal Information voué aux locations résidentielles.

Selon lui, une bonne communication est essentielle pour prévenir et gérer les conflits, tant pour les locataires que pour les propriétaires.

Lorsque les deux parties ont une bonne compréhension du fonctionnement de la loi et de leurs droits et responsabilités l'une envers l'autre, cela vous donne toujours la meilleure chance de réussir à avoir une bonne relation, insiste-t-il.

D’après le reportage de Connor Lamont, de CBC

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway