Plus d’un millier de soldats vont participer à un exercice militaire dans les prochaines semaines à proximité de l’île de Vancouver.

Un sous-marin, des navires de guerre et des avions seront déployés pour les manœuvres d’entraînements.

La Flotte du Pacifique des Forces armées canadiennes mène cet exercice conjoint, dénommée Trident Fury, avec la participation des États-Unis et du Mexique.

Le but de l'opération est de se préparer au pire des scénarios, fait savoir le commandant en chef adjoint de la flotte pour la Flotte Pacifique des Forces armées canadienne, Sam Patchell. Ce dernier n’a pas nécessairement donné d’exemple spécifique, mais dit s'inspirer des conflits actuels avec, par exemple, l'usage des drones dans l’affrontement entre l’Ukraine et la Russie.

Les systèmes [de drones] sans pilotes sont une menace émergente et on doit s’y préparer, affirme le capitaine de la marine.

Les militaires vont donc s'exercer à utiliser des drones et à se défendre contre eux, explique Sam Patchell.

La planification de cet exercice militaire est en cours depuis plus d’un an, selon le capitaine, et les commentaires du président américain Donald Trump qualifiant le Canada de 51^e État n’ont pas eu de conséquences.

Les États-Unis ont toujours été invités, et on se réjouit qu’ils envoient un de leur destroyer, en plus d’un [navire] de sa Garde côtière.

Il se peut que certaines personnes sur l’île aperçoivent les navires militaires à Cattle Point et Clover Point, Oak Bay, à Victoria et à l’ouest de Tofino.

Les exercices auront lieu plus loin de la côte et les civils ne doivent pas craindre d'interférer avec les manœuvres de Trident Fury, indique Sam Patchel.

Trident Fury se déroule tout au long des deux prochaines semaines, jusqu’au 29 juin.

Avec les informations de Kathryn Marlow et Emily Fagan