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Je serais immodeste de me glorifier d’avoir été parmi les premiers, parfois sous les lazzi de gens de notre camp, à dénoncer le traquenard d’Istanbul. Manigancé par le Zygomyr et Fripounette, trahis par leur insistance à vouloir absolument faire sortir l’ours de sa tanière. N’empêche que mes sources étaient bonnes. Ils coordonnent leurs forces pour se débarrasser du tsar.

Faute de l’emporter sur le terrain militaire, malgré les milliards de dollars et d’euros dilapidés dans la corruption des oligarques, ces simples d’esprit s’imaginent qu’en éliminant Poutine, la Russie sera vaincue. Sans penser une seconde que celui qui lui succédera pourrait être bien moins diplomate, et beaucoup plus enclin à user de la manière forte après un attentat contre Vladimir.

On vient d’avoir confirmation que l’hélicoptère du président Poutine a été visé par une offensive de drones de grande envergure, lors de sa visite dans la région de Koursk, le 20 mai dernier.

Une opération soigneusement montée, probablement grâce à un traître opérant sur place, à moins qu’il ne s’agisse d’une participation directe à la guerre des Français et des Anglais qui s’en défendent, en fournissant des informations hautement stratégiques obtenues par leurs satellites. Car les déplacements du président russe sont entourées du plus grand secret, avec plusieurs options, dont celle qui sera opérationnelle est choisie à la dernière minute. Parfois doublée de simulacres.

Si cette belligérance active est confirmée, cela pourrait justifier des représailles. Peut-être pas tout de suite. Car on l’a vu avec Prigojine, au Kremlin, la vengeance est plat qui se mange froid.

L’hélicoptère de Poutine a été entouré par une nuée de drones arrivés en volant au ras du sol, avec manifestement l’intention d’en découdre en frappant simultanément une cible unique. Mais l’effet de surprise a été déjoué grâce aux excellents réflexes du pilote qui a dégagé en balançant des leurres, tandis que les forces au sol abattaient les vecteurs ennemis les uns après les autres.

Une deuxième vague d’assaut aurait tenté de prendre en chasse l’hélico, mais cette fois dans l’improvisation, et les drones tueurs ont été descendus comme des mouches par la chasse russe à proximité, arrivée en renfort.

Victorieux mais modeste

Notre ami Vladimir qui ne veut pas écorner sa réputation d’homme qui sait garder son sang froid, et qu’on n’impressionne pas aussi facilement, ne s’est pas épanché sur cet événement. Il a d’ailleurs continué sa tournée d’inspection jusqu’à Kourtchatov, sur le chantier de la centrale nucléaire Koursk-II, comme si de rien n’était. Mais on peut imaginer que, s’il n’a pas eu peur, il a réévalué à la hausse les risques pour sa vie.

L’offensive a été dénoncée par le commandant de la division de défense aérienne Iouri Dachkine dans une interview diffusée par la chaîne de télévision Rossiya-24. Informant ses compatriotes. Mais sans en faire des tonnes. Car ce serait donner trop d’importance au petit clown criminel, lui permettant d’accroître ses exigences auprès de ses généreux alliés.

Une humiliation insupportable pour le nabot mendigot de Kiev

Après avoir cru mettre à genoux la Russie en occupant une miette de son territoire dans l’oblast frontalier de Koursk, les troupes ukrainiennes renforcées de mercenaire français, anglais et polonais, ont été virées comme des malpropres après avoir subi des pertes notables en hommes et en matériels.

La visite de Vladimir était une façon d’acter cette petite victoire et de rendre un hommage mérité à ses troupes. Dans cette région rurale boisée tenue par des gardes-frontière, les tacticiens ukrainiens avaient lancé en août 2024 un assaut surprise occupant près de 1 400 km2 de terrain, avant d’en être entièrement chassés en avril 2025.

On a de multiples raisons de penser que le Zygomyr qui n’a jamais été un soldat malgré le déguisement qu’il affectionne, est un aussi piètre stratège qu’Adolf. Lequel n’avait pu dépasser le grade de caporal après quatre ans de guerre, en raison de ses déficiences intellectuelles.

Même orgueil démesuré d’autodidacte qui se prend pour un génie alors qu’il n’a pas compris tout ce qu’il a lu ou qu’on lui a dit. Même tempérament impulsif, capricieux, irréfléchi, à vouloir imposer ses lubies, avoir tout, tout de suite. Même refus d’écouter les avis des experts, ressentis comme un outrage à son autorité. Et finalement prise de décisions plus catastrophiques les unes que les autres. Entre foucades enfantines et psychorigidité de psychopathe.

Déjà en mars, alors que l’ennemi ne tenait plus que quelques hameaux isolés, Poutine avait effectué un visite rapide, pour approuver la proposition du gouverneur régional de créer un mémorial consacré à l’héroïsme des défenseurs et à la résilience des habitants. En promettant de revenir.

C’est à ce moment là, probablement, que le Zygomyr a demandé à ses homologues anglais et français de l’aider à préparer un plan pour liquider son pire ennemi. Ils lui en ont proposé deux. Istanbul, option N°1. Déclinée le 15 mai . Et Koursk, option de secours. Tentée cinq jours plus tard.

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Christian Navis

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