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Ce mercredi, plusieurs bus mis à disposition ont déplacé une centaine de personnes vers des structures d’accueil temporaires à Talence, Besançon ou Rennes.
Passer la publicité Passer la publicitéUne opération aux airs de déjà-vu. Dans un communiqué de presse paru mercredi 14 mai, la préfecture de la région d’Île-de-France a annoncé avoir réalisé une action de «mise à l’abri» de plus de 270 migrants, dans un camp de fortune, le matin même. Installées boulevard de la Villette, sous le métro aérien entre les stations Jaurès et Colonel-Fabien d’après le journal Le Parisien, ces personnes ont été prises en charge par les services de l’État.
L’évacuation s’est déroulée peu après 7 heures, d’après le média. Si les préfectures de Police, de Paris et de la région d’Île-de-France ont assuré le déroulement de l’évacuation, des associations d’aide aux migrants ont également répondu présents : «France terre d’asile», «Médecins du monde», «Utopia 56» ou l’organisation humanitaire «Tendre la main», notamment.
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Une centaine de personnes envoyées hors de Paris
Sur les 277 déplacés, 172 ont été orientés vers des «structures d’accueil temporaires» en Essonne, dans les Hauts-de-Seine ou à quelques pas seulement, au Parc des expositions de la Villette. Concernant les 105 personnes restantes, plusieurs autocars mis à disposition les ont dirigées hors de la région. Selon le bilan des services de l’État, «un bus a évacué 25 de ces sans-abri à Geispolsheim (Bas-Rhin) dont 16 Afghans, deux Érythréens, trois Éthiopiens, trois Somaliens et un Kurde», a-t-on pu lire dans les colonnes du Parisien.
Quelques mois avant l’événement les Jeux Olympiques de Paris, des dizaines de migrants étaient régulièrement écartées de la capitale, conduits en bus hors de région parisienne afin de «soulager l’Île-de-France». Une situation que le maire divers droite et ex-LR d’Orléans, Serge Graourd, avait à l’époque dénoncée : «on veut vider Paris de ses migrants», assurait-il, pointant du doigt la mise en place de ces «sas régionaux» sans moyens supplémentaires pour loger les arrivants. Pour l’heure, trois autres véhicules ont pris la direction de Talence, Besançon et Rennes, ce mercredi.
Dans l’Est parisien, ces évacuations ne sont pas inédites : à Stalingrad, non loin du canal de l’Ourcq ou sous le pont Charles de Gaulle, des centaines de migrants établissent des campements, régulièrement délocalisés, avant d’être à nouveau installés quelques kilomètres plus loin.