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Eva Son-Forget s’est introduite en toute illégalité dans la chambre-bureau de l’élue RN Manon Bouquin à l’Assemblée nationale, révèle « Libération ».
THIBAUD MORITZ / AFP
Photo de l’hémicycle de l’Assemblée nationale prise en janvier 2025 (illustration)
POLITIQUE - Une histoire pour le moins rocambolesque racontée par nos confrères de Libération. L’ancienne députée La République en Marche Eva Son-Forget s’est introduite dans le plus grand secret, dimanche 25 mai, dans les appartements de la députée RN Manon Bouquin. Plus précisément, il s’agit d’une chambre-bureau située rue de l’Université, à Paris, en face de l’Assemblée nationale, auquel appartient l’immeuble.
Eva Son-Forget serait restée près de deux heures dans la pièce, consommant des produits se trouvant dans le minibar, dont des alcools, jus de fruits et bouteilles d’eau. Avant de partir, elle a emporté deux robes et une veste laissée là par la députée de l’Hérault.
L’intruse a pu, selon Libération, pénétrer dans ce bâtiment grâce à son badge visiblement conservé depuis son mandat de 2017. Elle aurait ensuite pris les clés de la chambre de Manon Bouquin, laissées à l’accueil où personne ne se trouvait, selon des informations par ailleurs confirmées par Le Figaro.
L’élue RN a de son côté confirmé avoir été informée de cette intrusion mercredi. Un de ses collaborateurs aurait par ailleurs vu des membres du service de sécurité de l’Assemblée « courser » Eva Son-Forget lundi matin. Une plainte a été déposée.
La carrière politique de cette dernière – élue sous l’étiquette de La République en marche avant sa transition de genre – a été émaillée de plusieurs polémiques. Au printemps dernier, elle avait été interpellée en France après un refus d’obtempérer sous l’emprise de stupéfiants. En 2022, la députée avait quitté le bloc central pour soutenir Éric Zemmour à la présidentielle et se présenter aux législatives sous l’étiquette Reconquête.
Son premier mandat en 2017 avait été marqué par des joutes verbales sur Twitter, un featuring dispensable avec Doc Gynéco ou encore la simulation d’une prise de drogue sur les réseaux sociaux.