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Eva Nielsen réinvente les paysages troublés d’aujourd’hui

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Nouvelle et fort belle petite exposition à la Verrière (Fondation Hermès à Bruxelles) d'Eva Nielsen. Née en 1983 aux Lilas (France), diplômée en 2009 des Beaux-Arts de Paris, elle est l'une des quatre finalistes du prix Marcel Duchamp 2025 qui sera décerné en octobre à Paris. L'une de ses toiles est à l'Orangerie, à Paris, dans l'exposition "Dans le flou". Une autre clôt la nouvelle présentation de la galerie du Temps au Louvre-Lens.

On retrouve précisément cette même œuvre mais fortement agrandie (3,7 m x 3 m, soit le maximum possible dans son atelier) sur le mur du fond de la Verrière, visible depuis l'entrée du magasin. "Le fait de parler des lieux, c'est parler de l'humain", dit Eva Nielsen.

Pélagie Gbaguidi, peintre et griotte, expose à la Verrière

L'artiste franco-danoise est fascinée par les paysages de friche, les espaces périphériques et leur atmosphère. "Elle fait des marges de nos habitats le cadre de ses tableaux, joue sur les perspectives, construit ses toiles à partir d'images qu'elle malmène, réduit et décompose", explique Joël Riff, commissaire de cette exposition.

 Doline  (Aster) 2025, à La Verrière à Bruxelles

Eva_Nielsen: Doline (Aster) 2025, à La Verrière à Bruxelles ©Isabelle Arthuis

Eva Nielsen brouille nos repères habituels sur la peinture de paysage. Elle mélange la peinture avec la sérigraphie, c'est-à-dire une technique d'impression. Elle agrandit parfois énormément la photo, l'imprime ensuite sur la toile, puis peint celle-ci en masquant ce qu'elle veut conserver de la photo en gris et blanc, par des rubans adhésifs qu'elle enlève une fois la peinture achevée.

Familier et étrange

Ses œuvres représentent des lieux à la fois familiers et étranges, où des architectures de béton, des stores ou des grilles prennent place dans la nature.

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Eva Nielsen construit ses toiles à partir d'images qu'elle malmène

A la Verrière, trois toiles monumentales nous font face : l'une avec la sérigraphie d'une grille, une autre d'un os laissant un ovale ouvert en son centre, la troisième avec une sphère de béton brutaliste. Mais derrière ces objets découverts dans les friches le long des routes, elle a peint des grands paysages de bord de mer, d'herbes folles en Camargue, de coucher de soleil. L'horizon est voilé par une grille ou par ces objets si humains qui nous poussent à regarder à travers eux la beauté du lieu. Ces motifs, si banals dans le paysage contemporain, rappelle l'action humaine continue sur la nature.

La très grande fresque féministe de Lucy McKenzie à la Verrière

A côté de ces grandes peintures, on peut voir des plus petites qui montrent des chaises comme entraperçues au fond d'eaux stagnantes. L'artiste, en Camargue, a capté la lumière sur les plantes et les eaux des marais. Comment cohabiter au sein du vivant et le préserver ?

Cette expo instituée "Aster" d'Eva Nielsen est accompagnée d'une sculpture de l'artiste minimaliste Charlotte Posenenske (1930-1985) qui proposait des modules qui ressemblent à des éléments d'aération, et que chacun peut composer selon son souhait. Une sculpture qui répond bien au mobilier délicieusement délirant du designer Arnaud Eubelen qui utilise pour les sièges et canapés que le visiteur peut utiliser, un vieux matelas, une grille, des tuyaux d'aération lui aussi, des miroirs de carrefour.

Aster, Eva Nielsen, La Verrière, Fondation Hermès, jusqu'au 26 juillet, 99 boulevard de Waterloo, Bruxelles.

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