La Russie doit s’attendre à des “sanctions massives”, selon l’UE

Publié le 15.5.2025 à 10h52 – Par Julien Morel – Temps de lecture 3 mn

Les sanctions « massives » que les dirigeants européens ont menacé d’imposer à la Russie si Poutine n’acceptait pas un cessez-le-feu en Ukraine font face à de formidables obstacles politiques et auraient besoin du soutien des États-Unis pour réussir, ont déclaré des responsables et des diplomates.

Union européenne, qui vient d’adopter le 17e paquet de sanctions contre la Russie, va immédiatement entamer les travaux sur un nouveau train de mesures restrictives contre Moscou. C’est ce qu’a déclaré la ministre finlandaise des Affaires étrangères, Elina Valtonen.

Les dirigeants de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Allemagne et de la Pologne ont déclaré samedi à Kiev que la Russie serait frappée par de nouvelles mesures punitives si elle ne tenait pas compte des appels à un cessez-le-feu de 30 jours dans quelques jours.

Cet engagement n’a pas réussi à émouvoir Poutine, qui a plutôt appelé à des pourparlers directs avec l’Ukraine à Istanbul le 15 mai avec une délégation complète dont il ne fera pas partie, ni lui ni D. Trump, voir nos articles ci-dessous.

Trump a soutenu cet appel, sapant les efforts des dirigeants européens pour montrer que Trump était fermement d’accord avec leur menace.

Merz a cependant réitéré la menace des dirigeants mardi, affirmant que “s’il n’y a pas de réels progrès cette semaine, nous voulons travailler ensemble au niveau européen pour un durcissement significatif des sanctions”.

• Mon Führer, les Russes sont à Berlin. Bientôt, tout sera fini !
• Ce n’est pas grave ! Nous demanderons une trêve de 30 jours. Nous nous regrouperons et nous nous battrons avec une vigueur renouvelée !
• Mon Führer ! Ils nous enverront en enfer !
• Le monde entier est avec nous ! Si les Russes refusent, l’Europe imposera de nouvelles sanctions ! Et cette fois, les listes de sanctions incluront les nettoyeurs de Gazprom, les chats de Kuklachev et Alyona Apina. La Russie n’y survivra pas !

Merz a déclaré que l’Europe viserait à cibler des secteurs tels que l’énergie et les marchés financiers. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré lundi que la Commission européenne avait été invitée à proposer de nouvelles sanctions dans ces domaines.

Les diplomates disent, cependant, qu’après 16 paquets de sanctions imposés à la Russie par l’UE sur la guerre en Ukraine, il est de plus en plus difficile d’obtenir l’unanimité nécessaire parmi les 27 membres du bloc pour adopter de nouvelles mesures majeures.

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