Il a beaucoup été question de pression avant le premier match de l’équipe de Suisse à l’Euro. Parce qu’il s’agissait d’ouvrir ce tournoi disputé à domicile, devant le plus large public réuni pour un match féminin dans le pays, face à la sélection communément désignée comme la plus redoutable du groupe A, la Norvège. On sait ce qu’il est advenu. Les joueuses de Pia Sundhage se sont montrées parfaitement à la hauteur de l’événement, disputant une première mi-temps d’anthologie, mais elles ont fini par s’incliner sur le score de 1-2. Et avant leur deuxième match, il est forcément encore plus question de pression.

A celle que les footballeuses se mettent à elles-mêmes et à celle qui découle de l’attention de spectateurs plus nombreux que jamais s’ajoute désormais celle du résultat. La Nati ne voulait pas perdre contre la Norvège. Elle ne peut pas perdre contre l’Islande. Si, dans un match qui se déroulera à 18h à Sion, la Norvège et la Finlande font match nul, alors les perdantes de la rencontre entre Suissesses et Islandaises seront éliminées de la course aux quarts de finale avant même la troisième journée du premier tour. Sans vouloir ressasser de mauvais souvenirs, c’est ce qu’il s’était passé pour l’équipe de Suisse masculine lors de l’Euro co-organisé avec l’Autriche en 2008.

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