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CHRONIQUE. - Dans Fins de la vie (Éditions du Cerf), un ouvrage collectif remarquable, dirigé par le Pr Emmanuel Hirsch, des penseurs et experts font le point sur la triple rupture médicale, légale et anthropologique que constituerait la création d’un « droit à mourir » assurée par l’État.
Cette année, Robert Badinter entrera au Panthéon. Cette « conscience morale », comme l’a qualifié Emmanuel Macron rejoindra les grands hommes notamment pour son combat contre la peine de mort dont il permit l’abolition dans notre pays. L’année de la panthéonisation de Robert Badinter sera peut-être celle de la légalisation de l’euthanasie, actuellement en débat à l’Assemblée nationale. Certains trouveront ce rapprochement indécent, mais il est au contraire parfaitement pertinent de souligner le paradoxe d’une société qui célèbre dans un même élan l’interdit légal de tuer au nom de la justice mais s’apprête à le rouvrir au nom de l’émancipation.
Ceux qui ne manqueront pas de nous accuser d’instrumentaliser la mémoire du ministre de la Justice, en évoquant son adhésion tardive à ce qu’il refusait jusqu’ici, feraient bien de lire Fins de la vie aux Éditions du Cerf. Les auteurs y rappellent la déclaration de Robert Badinter, consulté sur la fin de vie au milieu des années 2005 : s’