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Publié le 20 mai 2025 à 20:57. / Modifié le 20 mai 2025 à 23:09. 6 min. de lecture
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Les dix adultes qui nous regardent à travers l’objectif ont eu des vies très différentes mais ils ont deux choses en commun. Toutes et tous ont été adoptés à l’international entre les années 1977 à 1993 – ils viennent du Guatemala, du Pérou, du Sri Lanka, d’Inde, de Thaïlande ou encore du Brésil. Et ils traversent les traumatismes liés à leur abandon grâce à leurs pratiques artistiques, qu’il s’agisse de création de bijoux, de DJing ou de maquettisme. Dans l’exposition Résiliences, à découvrir jusqu’au 31 mai à l’espace Le Mur-Boutique Réunies à Neuchâtel, ils partagent leurs récits, entre déracinement culturel et réparation. «Ce projet n’est pas politique mais personnel. On n’accuse personne. Nous ne sommes pas dans la revendication», commence la photographe neuchâteloise Lekha Gabbarini-Diacon, derrière l’initiative. Née en Inde en 1979, elle a été adoptée par une famille dans le Jura bernois alors qu’elle avait 20 mois.
En 2022, elle lance un appel sur les réseaux sociaux pour collecter des histoires semblables à la sienne. «En ayant eu des enfants, j’ai compris qu’il me manquait vraiment des éléments de ma propre naissance. Pour ne pas transmettre ces zones d’ombre à mes filles, j’ai voulu enfin creuser. Ça n’enlève pas tout l’amour que j’ai pour mes parents adoptifs», précise-t-elle. Lekha Gabbarini-Diacon photographie des personnes en Suisse romande dont l’histoire est façonnée par l’adoption à l’international. «Avec ce projet, nous voulions mettre en lumière qu’il y a encore de fausses croyances. On a longtemps voulu croire que l’adoption était une solution heureuse pour les parents et pour l’enfant. Mais il est évident que le fait d’être déraciné constitue un traumatisme qui engendre tout de même des séquelles. Pour retrouver un bien-être, il faut être en mesure de les gérer, voire de s’outiller. L’art est un chemin de résilience efficace», intervient Alexia Piaget, une des participantes née en 1982 au Sri Lanka, qui a rejoint le val de Travers (NE) la même année.
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