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Situé dans le New Jersey et près de New York, l’établissement pénitentiaire entretient le flou sur le nombre, l’identité et les conditions de détention des personnes en situation irrégulière. Les démocrates, en pleine primaire pour l’élection du gouverneur de l’Etat, ont fait de la dénonciation du fonctionnement du centre un argument de campagne.
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Les lettres couleur rouille se détachent sur le bâtiment gris cafardeux, au cœur d’une zone industrielle démoralisante. « Delaney Hall » fut autrefois le « centre de réinsertion » de Newark (New Jersey) mais l’établissement pénitentiaire a récemment changé de vocation. Il est désormais l’emblème de la politique d’immigration répressive engagée par Donald Trump depuis son retour au pouvoir en janvier : on ne ressort plus de Delaney Hall que par les airs, pour quitter les Etats-Unis.
Depuis les abords du bâtiment, on aperçoit, entre deux dépôts de carburant, la flèche du One World Trade Center. New York n’est pas loin mais semble à des années-lumière. Le complexe se situe dans le « couloir chimique » de Newark, où l’air varie, selon les jours, du malodorant au méphitique. Les anciens détenus refusaient souvent de sortir en promenade. Quant aux nouveaux, pas grand-monde ne les voit.
C’est le secret le mieux gardé de Delaney Hall. Qui sont les personnes emprisonnées et quel est leur profil ? La prison, qui a rouvert ses portes le 1er mai, doit devenir, à terme, avec ses 1 100 lits, le plus important centre de toute la Côte est pour le traitement des personnes en situation irrégulière en voie d’expulsion. L’administration Trump a signé un contrat de près de 1 milliard de dollars (884,4 millions d’euros) sur quinze ans avec GEO Group, une société privée spécialisée dans la gestion des établissements pénitentiaires.
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