Language

         

 Publicité par Adpathway

Etats-Unis : comment Portland veut se reconstruire, après avoir été un paradis hippie et une salle de shoot à ciel ouvert

1 month_ago 7

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Entre 2020 et entre 2020 et 2023, 12 000 habitants ont fait le choix de quitter Portland. Mais les autorités semblent bien décider à faire revenir l'ordre et la propreté.
Entre 2020 et entre 2020 et 2023, 12 000 habitants ont fait le choix de quitter Portland. Mais les autorités semblent bien décider à faire revenir l'ordre et la propreté.
AFP or licensors

Article abonné

American spleen

Par

Publié le 24/05/2025 à 11:00

Dans son discours d’investiture, Donald Trump avait pris un malin plaisir à vilipender la ville démocrate de Portland, qui symbolise tout ce qu'il honnit : « Vous savez, cet endroit où ils tuent les gens et détruisent tout ». Déambulation dans un territoire frappé par de multiples crises depuis cinq ans (Covid-19, émeutes urbaines, abandon du centre-ville aux toxicomanes et aux sans-abri), et qui tente désormais de retrouver un peu de sérénité et d'attractivité, avec de nouveaux élus à la mairie comme à la tête de l'État de l'Oregon.

On va finir par croire que dans ce coin nord-ouest des États-Unis, tout va vraiment plus vite qu’ailleurs. Les avancées, les reculades. Les moments d’allégresse et les lendemains qui déchantent. Portland est l’enfant terrible des grandes villes américaines. Elle a la réputation d’être instable, « cool » dans ses modes de vie et son tempo, mais politiquement exaltée, particulièrement perméable aux humeurs qui agitent le pays.

Est-ce le climat océanique (le Pacifique est tout proche) et les seaux d’eau qu’il déverse sur leur tête qui rend les 635 000 habitants de la capitale de l’Oregon plus impétueux qu’ailleurs ? « Nous avons un côté très européen, avance Joey, qui tient un magasin de disques dans le faubourg d’Alameda. Et je dirais même : un côté français ! Avec un fort sens politique et des aspirations très marquées. Portland, c’est l’inverse du Midwest et de l’Amérique qui refuse de changer. D’ailleurs ici, Trump n’a reçu que 20 % des suffrages en novembre 2024. Vous savez, nous détestons tout ce qu’il incarne… »

Ne pas s'imaginer pour autant que le goût de la sédition a toujours été de mise sur les bords de la Willamette River. Il y a cinquante ans, l’ancien port industriel spécialisé dans le fret du bois baignait dans l’ennui, et jalousait l’effervescence économique de sa voisine Seattle, le berceau de Boeing (et depuis d’Amazon). Mais un miracle s’est produit à partir de 1995 : attirés par le faible coût du logement et la proximité d’immenses forêts et vallées, 120 000 nouveaux habitants, principalement des jeunes, ont afflué en quinze ans. Beaucoup d’entreprises et de start-ups ont vu le jour (on a alors salué la naissance d’une « Silicon Forest »), et les médias américains ont commencé à comparer Portland à ce qu’avait été San Francisco dans les années 1970 : une ville progressiste, héritière tardive de l’esprit hippie, un joint à la bouche et le cœur bien à gauche.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway