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Grant Hardin, ancien chef de police d’une petite ville de l’Arkansas condamné pour viol et meurtre, reste introuvable depuis son évasion de prison dimanche.
Passer la publicité Passer la publicitéLes États-Unis lancés dans une véritable traque dans l’Arkansas. Cinq jours après son évasion, les forces de l’ordre courent toujours derrière le «diable des Ozarks», alias Grant Hardin, cet ancien chef de police qui purgeait une peine de prison de plusieurs décennies pour meurtre et pour viol. Le fugitif s’est évadé en début d’après-midi dimanche de l’unité Noth Central, une prison de moyenne sécurité de l’Arkansas, en se faisant passer pour un agent pénitentiaire «par sa tenue et ses manières», indique un document judiciaire consulté par l’Associated Press. En 2017, Grant Hardin avait été condamné à 30 ans de prison pour avoir tué un employé du service des eaux de Gateway, ville où il avait brièvement exercé comme chef de la police locale. Il purge également une seconde peine de 50 ans pour le viol d’une enseignante commis en 1997. Pour ces deux crimes, il a fait l’objet d’un documentaire télévisé, «Le diable dans les Ozarks», qui lui sert aujourd’hui de pseudo dans la presse américaine.
Des chiens, des drones et des hélicoptères ont été lancés sur les traces de Grant Hardin qui s’est volatilisé dans les terrains escarpés du nord de l’Arkansas dont il connaît la topographie. C’est d’ailleurs un chien de chasse qui a rapidement repéré la piste du criminel. Le chien, qui appartient à une unité spéciale de la prison où résidait Grant Hardin, a suivi le fugitif sur plus de 400 mètres avant de perdre sa trace du fait des fortes pluies qui se sont abattues sur la région en début de semaine. La traque s’annonce d’autant plus difficile qu’il existe de nombreuses cachettes naturelles et cabanes abandonnées dans la région des monts Ozark. Toute la semaine, les forces de l’ordre ont ratissé la zone autour de la prison où «il y a beaucoup d’endroits où se cacher et s’abriter, beaucoup de hangars abandonnés et il y a beaucoup de grottes», explique Rand Champion, porte-parole du Département des services correctionnels de l’Arkansas, cité par l’Associated Press.
«Pas apte au service de police»
L’évasion de Grant Hardin est aussi l’occasion d’en découvrir davantage sur cet homme au parcours professionnel mouvementé. Fraîchement débarqué dans la police de Fayetteville, qui accueille le siège de l’université de l’Arkansas, il y a 35 ans, Grand Hardin avait d’emblée rencontré des difficultés. Quelques mois après son arrivée, il avait été renvoyé après avoir été déclaré «pas apte au travail de police», selon les mots de son ancien chef de Fayetteville au directeur de la commission d’État, pour justifier de son renvoi. Malgré ce revers, le jeune policier a continué d’être affecté à certaines missions de maintien de l’ordre dans le nord-ouest de l’Arkansas. Il a ensuite travaillé au sein de deux départements de police entre 1992 et 1993. Dans les deux cas Grant Hardin a démissionné, dont une fois après plusieurs incidents relatifs à l’usage excessif de la force.
De récentes déclarations du maire de la ville de Gateway, où Grant Hardin a brièvement exercé comme chef de la police en 2016, corroborent cette version. «Il poursuivait les voitures sans raison» et «il était toujours en colère», s’est souvenu l’élu, interrogé par l’agence de presse américaine. Ce jeudi, le FBI a annoncé qu’il offrait une récompense pouvant atteindre 10.000 dollars pour toute information menant à son arrestation. Le même jour, le bureau du shérif du sud du Missouri a déclaré avoir reçu un signalement d’une personne ressemblant à la description du fugitif à moins d’une heure de route au nord de la prison. Les agents dépêchés sur place n’ont pu localiser personne, continuant d’attiser la crainte chez les habitants de la région.