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Mercredi 2 juillet, à Melun, a été lancé un appel à projets pour créer une nouvelle Boutique à l'essai, rue René-Pouteau. Explications.
Par Paul Varenguin Publié le 9 juil. 2025 à 19h58
La première avait rencontré un franc succès, à tel point qu’elle s’est aujourd’hui installée dans le paysage. Mercredi 2 juillet 2025 a eu lieu, à Melun (Seine-et-Marne), a été lancé un appel à projet pour une nouvelle boutique à l’essai, qui verra le jour rue René-Pouteau. Explications.
Le principe
Les plus observateurs des passants de la rue René-Pouteau l’auront bien remarqué, la façade du 27 arbore une nouvelle décoration, qui donne directement le ton : « et si c’était votre boutique ? ».
La raison ? Ce local de 40m² accueillera, d’ici quelques mois, une « boutique à l’essai ». Le concept est simple. « L’idée est de permettre à un porteur de projet de se lancer à l’essai sur une période de six mois renouvelable. Il bénéficie d’une forme de sécurisation à l’installation, et d’un suivi », explique brièvement Maxime Bréart, coordinateur national de la Fédération nationale des Boutiques à l’essai.
Séduite par le succès de la première boutique à l’essai de la commune, Corsican Corner, en 2018, la Ville voulait en créer une nouvelle fin 2019, mais le projet a été coupé court par l’arrivée de la pandémie de Covid-19. Le temps a ensuite fait son travail, mais l’idée n’a pas quitté l’esprit de l’adjointe au maire, chargée de l’Attractivité, de la qualité et de la diversité du commerce. « On connaissait l’opération, qui avait bien fonctionné, et qui permet de donner un dynamisme », se souvient Catherine Stentelaire.
Et rien n’a été laissé au hasard, jusque dans le choix de la rue. « C’est une rue qui a été entièrement refaite et que l’on veut dynamiser », poursuit-elle. Et dynamisée, la rue devrait bientôt l’être davantage, avec l‘implantation d’un fleuriste.
Un appel à projet est donc lancé jusqu’au 15 septembre, pour dénicher la future boutique qui prendra place entre ces murs, qui ont accueilli, fut un temps, un magasin d’optique, puis un autre d’habillement. Ce qui est recherché ? « Cela peut être de l’habillement, du commerce de bouche, de l’épicerie fine, des commerces plus spécifiques… », énumère Catherine Stentelaire. Oubliez la restauration, le local ne le permet pas.
Quels avantages ?
On l’a dit, le dispositif est porté par plusieurs partenaires, gravitant autour du porteur de projet. D’ailleurs, ce mercredi, ils étaient tous réunis autour de la table, entre l’agence immobilière représentant le propriétaire, les banques, les comptables, ou encore la chambre de Commerce et d’industrie ou la chambre des Métiers et de l’artisanat.
Les avantages de réunir autant d’acteurs autour de la table sont multiples. Communication, expertise, suivi, conseils… chacun peut apporter ses connaissances pour permettre au porteur de projet de se lancer de la meilleure des façons, et de s’inscrire dans la durée. Et cela semble porter ses fruits. « On observe que 80 % des boutiques à l’essai sont toujours là 3 ans après, et 70 % perdurent 4 ans après leur lancement », chiffre Maxime Bréart, qui rappelle que 205 boutiques à l’essai ont vu le jour depuis 2014 partout en France, et que 160 d’entre elles sont toujours là.
Renseignements disponibles au 01 69 68 51 81, ou par courriel à [email protected].
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