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Là-bas, ce n’est pas un karcher pour nettoyer une cité, comme un président français a pu dire en 2005, c’est une tronçonneuse pour couper un pays. Milei l’avait annoncé, et il l’a fait. Dans une des plus grandes granges du monde, l’Argentine peine à nourrir ses près de 46 millions d’habitants, mais vend pour environ 400 millions de bouches et pourrait en nourrir 3 fois plus. Et pour arriver à son programme de réduction de la dette, comprenez, enrichir les multinationales apatrides, des méga trusts comme BlackRock, Bergman and Sacks, le pays est à la découpe, à vendre et toutes ses richesses incroyables y passent. Résultats, à Buenos Aires les sans abris remplissent les rues et dans presque toute l’Argentine la situation est catastrophique. L’éducation, l’alimentation font parties des points faibles et beaucoup d’enfants subissent la situation d’un pays complètement manipulé par un système ultra-capitaliste qui l’assouvit, Milei n’étant que l’outil de ce système, un « cicario » comme ils disent (Tueur à gage); et merci le FMI et merci aussi à la France qui participe au dépouillage, comme les Etats-Unis, la Chine et toute la CEE . Ce petit édito permet de voir et de lire l’article suivant d’une autre manière, car il y a la communication, disons libérale, médiatisée ailleurs dans le monde, et les réalités sur le terrain, vécues et subies tous les jours par les populations; image et réalité. Et plus on a de points de vue, mieux on comprend et voit l’image globale du nouveau monde qui se met en place partout. Merci à mon correspondant sur place pour ces quelques précisions. Toutes ressemblances avec ce qu’est en train de devenir la France ne pourrait être, bien évidemment, que fortuite. Arkébi

Par Nathalie MP Meyer sur Le blog de Nathalie MP
Je reviens à l’Argentine six mois après ma première exploration des politiques économiques libérales mises en œuvre par son nouveau président Javier Milei depuis son accession au pouvoir en décembre 2023. À ce moment-là (automne 2024), ce dernier avait réussi à ralentir considérablement une inflation devenue hors de contrôle et à rétablir l’équilibre des finances publiques par de larges coupes dans les dépenses. Les effets de sa désormais fameuse tronçonneuse. Demeurait néanmoins la question du retour à la croissance, ainsi que celle de la résorption de la pauvreté.
Javier Milei n’a jamais caché à ses compatriotes que le retournement de la situation économique de l’Argentine ne pourrait se faire que dans l’austérité la plus stricte et la plus rapide possible, parce que « nul gouvernement (n’avait reçu) pire héritage » et « parce qu’il n’y (avait) plus d’argent ». Et de fait, après des décennies de collectivisme péroniste puis kirchnériste, entrecoupé ici et là de dictatures militaires et d’instabilité politique, la dette publique du pays a atteint 155,4 % du PIB en 2023. Et comme cela ne suffisait pas à maintenir le pays à flot et à remplir toutes les poches, il avait aussi fallu activer la planche à billets, d’où une inflation annuelle galopante, et surtout destructrice de richesse et de développement humain, qui culminait à 211 % à la fin de l’année 2023.
La première bonne nouvelle, c’est qu’après être monté de 41,7 % au second semestre 2023 à 52,9 % au premier semestre 2024, le taux de pauvreté de l’Argentine est redescendu à 38,1 % au second semestre 2024, soit plus bas que son niveau pré-Milei, comme le montre le graphique ci-dessous, extrait des publications de l’INDEC, l’institut argentin de la statistique, autrement dit l’équivalent de notre INSEE (ajouts en rouge de ma main) :

Personne ne saurait évidemment se satisfaire d’un niveau de pauvreté de 38,1 %, mais il est à noter que la plupart des spécialistes ne s’attendaient pas à une baisse aussi importante au cours des six derniers mois de l’année 2024. Notamment, l’Université catholique argentine (UCA), qui recalcule des taux trimestriels à partir des données de l’INDEC, voyait le taux de pauvreté s’établir à 46,8 % au 3e trimestre 2024 et à 44,6 % en octobre 2024 (graphique ci-dessous à gauche). Or selon ses propres publications, le taux de pauvreté du 3e trimestre 2024 fut de 38,3 % et celui du 4e trimestre 2024 de 37,9 % (graphique de droite) :


À noter que le mois dernier, le représentant de l’UNICEF en Argentine soulignait que presque 1,7 million d’enfants argentins étaient sortis de la pauvreté depuis un an. Un résultat qu’il jugeait d’autant plus remarquable que le gouvernement avait procédé à un « ajustement considérable » des dépenses publiques (5 points de PIB en moins, de 38 % à 33 % du PIB environ).
Alors que l’INDEC publiera dans quelques semaines le taux de pauvreté du premier semestre 2025, des projections réalisées par un autre établissement d’études supérieures, l’université Torcuato Di Tella, laissent penser que ce taux, aidé par la décélération de l’inflation, pourrait descendre à 34,4 % au premier trimestre 2025.
La seconde bonne nouvelle, c’est précisément que l’inflation annuelle, ramenée de 211 % à la fin de 2023 à 118 % à la fin de 2024, continue de refluer. Selon les chiffres de l’INDEC, elle fut de 1,5 % en mai 2025 en variation mensuelle, ce qui représente une inflation accumulée depuis le 1er janvier 2025 de 13,3 % et permet d’envisager que l’année 2025 se conclura sur un taux d’inflation annuel de l’ordre de 20 %.
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