NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Vues: 3

Et voilà qu’une fois encore, ce 10 mai, on nous a tartiné notre pain quotidien avec l’esclavage noir bien évidemment !
Et le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) veut obtenir des réparations liées à cet esclavage d’avant le XVIIIe siècle et elle les réclame au nom des millions de ces descendants d’esclaves noirs qui, aujourd’hui, vivent libres dans notre monde.
Grâce à qui ?
À tous ces peuples qui les ont obligés à venir, pour travailler bien sûr, mais pour beaucoup cela leur a assuré leur pain quotidien, l’hygiène, la possibilité de fonder une famille et d’avoir des enfants, alors qu’en Afrique l’espérance de vie n’atteignait pas trente ans.
Mais on n’entend pas ce CRAN réclamer justice pour tous les Noirs livrés à l’esclavage encore de nos jours.
L’esclavage n’a été supprimé (théoriquement) en Mauritanie qu’en 1986 mais rien n’a changé depuis et la traite des Noirs par les Noirs se poursuit sur la rive nord du fleuve Sénégal.
En 2010, à Khartoum (Soudan) l’esclavage existait toujours et un esclave mâle adulte coûtait cinquante dollars, selon un rapport de l’Association suisse « Slavery International » spécialisée dans le rachat et la libération des esclaves noirs.
Et qui en parle ?
Alors parlons-en de l’esclavage, mais de tous les esclavages.
Et surtout de celui où il ne reste plus personne pour réclamer quoi que ce soit, c’est-à-dire de l’esclavage blanc ! mais celui-là, personne ne le connait. Et pourtant il se comptabilise entre 1,5 million et 2,5 millions.
Ce n’est pas un hasard si les Turcs ont choisi ce point stratégique qui se situe en plein centre de leur principale zone d’activité, le bassin méditerranéen du détroit de Gibraltar jusqu’au bas de la botte italienne, la Sicile et les côtes tunisiennes. De ce port partent dorénavant les galères qui écument les mers et les villes côtières de la Méditerranée à l’Adriatique. Et même jusqu’en Islande. Ils s’emparent des populations chrétiennes qu’ils revendent ensuite au plus offrant sur les marchés d’Alger, Tunis, Tripoli et Alexandrie. L’esclavage et le pillage sont les principales ressources des nouveaux maîtres de ce « pays », le facteur principal de prospérité des « roitelets» du Maghreb et la fortune des marchands spécialisés. Un bateau sur deux est arraisonné, les razzias se multiplient sur les côtes espagnoles, françaises, italiennes et des royaumes du Danemark et de la Norvège. Les vieux sont massacrés et les autres, femmes, enfants et jeunes hommes sont enlevés et vendus comme esclaves ou comme galériens, les marchandises sont dispersées auprès de commerçants patentés et soumis à un racket officiel. Des dizaines de milliers de marins, paysans, voyageurs, sont entassés et condamnés aux travaux forcés et donc à une mort lente dans les bagnes d’Alger. Les plus fortunés sont rendus contre forte rançon et ce sont les « Chevaliers de l’Ordre de Malte » enveloppés dans leur robe de religion, blanche et frappée d’une croix rouge sur le devant qui servent de négociateurs, quelquefois au péril de leur vie car leur flotte s’oppose constamment aux barbaresques. Ils sont souvent épargnés car ils apportent de riches présents pour plaire aux cheiks et, de plus, ils sont absolument nécessaires afin d’établir le contact avec les riches familles des « otages ».
Grâce à leur intervention, Miguel Cervantès, l’auteur de Don Quichotte est rendu à son pays. Egalement le Français François Arago.
En 1535 les raids barbaresques sur l’île de Minorque rapportent six mille captifs et en 1544 les galères de Barberousse s’emparent de douze mille Blancs à Lipari. Des razzias gigantesques enlèvent des captifs blancs dans les régions de Barcelone, Lisbonne, Rome, Gênes ainsi que sur tout le littoral Languedocien et même à l’intérieur des terres à partir du Massif des Maures et jusqu’au Kosovo, où les enfants deviendront des janissaires.
Les Africains sont les premiers trafiquants d’esclaves. Les rois du Mali et du Ghana possédaient des milliers d’esclaves et le Niger et le Dahomey vendaient leurs propres sujets au plus offrant.
Les ports d’embarquement appartenaient aux souverains noirs et non pas aux négriers blancs. Ces derniers recevaient une « marchandise » qu’ils convoyaient dans « les meilleures conditions possibles de l’époque ».
Après le XVIIe siècle, les Noirs sont devenus plus chers que les Européens à cause de la demande en augmentation vers l’Amérique du Nord et donc les razzias ou les achats à prix bas se développent à partir de Mogadiscio, Madagascar, les Comores, etc. Les centres de traite et les entrepôts de chair humaine détiennent plus de 200.000 esclaves, les principaux se trouvant à Zanzibar.
La femme blanche est considérée comme une denrée de luxe qui se monnaye au prix fort sur la célèbre place du Babistan à Alger pour être dirigée et revendue dans les harems orientaux.
Les Turcs ont besoin des caravanes arabes qui se sont ralliées pour traverser les territoires peu sûrs car, s’ils sont les maîtres des mers, ils n’organisent pas le transport sur terre.
Je vais m’autoriser quelques commentaires sur l’esclavage et je sais que je ne vais pas me faire que des amis mais c’est mon opinion et je la partage.
Du XVIe siècle au début du XIXe, plus d’un million d’esclaves blancs ont disparu en Afrique du Nord. Je dis disparu car il n’existe nulle part au monde une descendance de ces esclaves susceptibles d’exiger une repentance des Arabes et des Turcs.
À Nantes, un mémorial qui occupe un espace de sept mille mètres carrés, situé sur les quais de la cité des ducs et édifié aux frais des contribuables (sept millions d’euros) ne s’intéresse qu’à la traite des Noirs. L’esclavage blanc sera totalement occulté, mais nous y sommes habitués. Nous conseillons tout de même aux responsables de ce vaste projet d’aller visiter, à l’aide d’un professeur d’histoire marocain, les vastes voûtes souterraines de Meknès où étaient parqués les esclaves blancs au Maroc, avant d’être empalés, écartelés, enchaînés et, dans le meilleur des cas, castrés avant d’être vendus sur les marchés. Peut-être que cette visite guidée leur permettra de comprendre qu’il serait souhaitable de réserver un « petit espace » à « l’esclavage blanc ».
Je me permets de conseiller aux édiles nantais la lecture du livre remarquable de l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau Les traites négrières (Gallimard) : « L’esclavage n’a pas été seulement le fait des Occidentaux. La condition des esclaves était atroce mais l’intérêt des négriers n’était pas de les laisser mourir puisqu’ils tiraient profit de leur vente. »
Le général Challe, dans un de ses rapports en 1959, indiquait que des caravanes d’esclaves partaient de Mauritanie et du Niger pour être vendus par les marchands arabes sur les bords de la Mer Rouge.
D’ailleurs cet esclavagisme s’est poursuivi en 1962, sous le regard indifférent des autorités françaises, par l’enlèvement de quelques milliers d’Européens en Oranie dont on n’a plus la moindre nouvelle. On ne peut qu’espérer qu’ils aient tous disparu et que leur âme repose en paix.
Déclaration de Houari Boumediene, président de la République algérienne, dans le journal « L’Eclair » en date du 26 janvier 1971 :
« À Paris on semble ignorer que nous détenons un très grand nombre d’otages français. Quand il le faudra nous en communiquerons la liste à toute la presse et cela provoquera une émotion considérable en France. Alors pour obtenir la libération de ces otages il faudra y mettre le prix. »
Cela fait 50 ans que ces otages, ces esclaves, sont aux mains de ces sauvages et tous les gouvernements français sont au courant. Jamais l’un d’eux, qu’il soit de droite ou de gauche, n’y a mis le prix. Des millions sont versés pour libérer les otages auxquels les médias s’intéressent, dont les photos font les premières pages des quotidiens, des magazines et des murs des hôtels de ville, mais les nôtres ont pu crever en toute tranquillité, dans l’anonymat le plus complet, sans que cela émeuve grand monde en métropole.
Alors je pose la question : qui devrait réclamer la repentance au nom de l’esclavagisme ? Les Africains qui aujourd’hui sont la composante d’une très importante partie de la population des Etats-Unis et ont permis l’élection d’un président noir, ceux vivant dans les DOM-TOM avec les avantages et l’assistanat de la France ? Ou les esclaves blancs ? Mais il vrai qu’il ne reste aucun rescapé susceptible de réclamer justice et repentance.
Manuel Gomez