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TRIBUNE - Après le meurtre d’une surveillante par un élève de troisième, les annonces ministérielles se multiplient. Il faudra veiller à ce que de fausses pistes - comme l’installation de portiques - n’empêchent pas d’adresser une réponse globale à la violence qui mine l’école, estime l’expert en sécurité intérieure*.
*Ancien directeur sûreté de « Charlie Hebdo » après l’attentat de 2015, Éric Delbecque a publié « Les Irresponsables. Dix ans après Charlie Hebdo » (Plon, 2025).
Le meurtre de Mélanie, surveillante poignardée par un élève de 14 ans au collège Françoise-Dolto de Nogent, marque un nouveau palier dans l’inflammation de la violence scolaire. Il révèle un trouble profond de notre système institutionnel, de notre capacité à diagnostiquer lucidement les causes profondes et diverses d’un phénomène qui s’ancre durablement dans le paysage national.
La réaction politique fait écho à l’émotion légitime suscitée, mais elle s’avère aussi démonstrative d’une absence de vision globale. La cacophonie gouvernementale, illustrée par les déclarations entrecroisées du chef de l’État, de François Bayrou, de Gabriel Attal ou d’Élisabeth Borne, ne produit qu’une succession d’annonces techniques ou morales, sans véritable colonne vertébrale. L’urgence commande, certes, mais une urgence corsetée par la compétence…