Les équivalences formations au Cameroun franchissent un cap historique avec 2854 dossiers validés lors des 116e et 117e sessions ordinaires de la Commission nationale d’équivalences à Yaoundé. Cette performance record, annoncée hier par le ministère de l’Enseignement supérieur, marque une révolution dans la reconnaissance des diplômes étrangers obtenus par les Camerounais. La digitalisation complète du processus transforme radicalement l’accès à ces précieuses attestations d’équivalence.

Cette modernisation bouleverse les habitudes des milliers d’étudiants camerounais formés à l’étranger.

Digitalisation révolutionnaire : Fini les files d’attente interminables

La plateforme digitale mise en œuvre depuis le 21 janvier 2025 révolutionne totalement le traitement des dossiers d’équivalences au Cameroun. Le Pr. Fongod Augustina Nana, directrice des candidatures des formations académiques au Minesup, confirme cette transformation majeure.

«Les jeunes compatriotes qui s’inscrivent dans les formations délocalisées à l’International doivent toujours prendre la peine que ce soit l’enseignement secondaire ou supérieur, de vérifier la régularité et la reconnaissance du programme», a-t-elle souligné avec insistance.

Cette innovation technologique permet désormais un traitement accéléré des 2883 dossiers traités en deux sessions consécutives. Les délais de traitement passent de plusieurs mois à quelques semaines seulement, une amélioration spectaculaire saluée par les bénéficiaires.

Records géographiques : Tchad et RDC en tête des demandes

L’analyse géographique des équivalences formations révèle des tendances surprenantes pour l’année 2025. Le Tchad domine largement avec 39,5% des dossiers traités, suivi par la République démocratique du Congo (12,7%) et le Nigeria (11,5%).

La France maintient sa position avec 7,7% des équivalences accordées, tandis que la Chine progresse significativement avec 3,8% des dossiers. Cette diversification géographique illustre l’internationalisation croissante de l’enseignement supérieur camerounais.

Ces statistiques révèlent également l’attractivité des formations dispensées dans les pays voisins, notamment en médecine et en ingénierie. La Commission nationale privilégie désormais la vérification rigoureuse des établissements partenaires pour garantir la qualité des formations reconnues.

L’optimisation du stockage des dossiers physiques et la dématérialisation progressive annoncent une ère nouvelle pour les équivalences formations au Cameroun.

Que pensez-vous de cette digitalisation des équivalences au Cameroun ?