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FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le président américain n’a pas hésité à envoyer l’armée dans ce bastion démocrate où des manifestants opposés aux expulsions de migrants affrontent la police depuis le 6 juin. Cette décision, légale mais rare, témoigne d’un féroce bras de fer politique, éclaire l’avocat et essayiste Olivier Piton.
Olivier Piton, avocat à Washington et élu de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), a publié plusieurs ouvrages remarqués, comme La Nouvelle Révolution américaine (Plon, 2016) et Kamala Harris. La Pionnière de l’Amérique (Plon, 2021).
LE FIGARO. - Par un décret du 7 juin, Donald Trump a ordonné le déploiement à Los Angeles de 2.1000 membres de la Garde nationale de Californie, auxquels se sont ajoutés lundi 2.000 réservistes supplémentaires et 700 Marines. Cette décision est-elle légale ? Quels sont les précédents en la matière ?
Olivier PITON. - Cette décision est légale mais rare. Légale, parce que fondée sur les prérogatives présidentielles édictées par la Constitution américaine. Rare dans la mesure où, dans la quasi-totalité des cas observés jusqu’à présent, le déploiement s’est fait à la demande du gouverneur de l’État concerné. La dernière fois qu’un président a ordonné le déploiement de la Garde nationale dans un État sans l’accord du gouverneur, c’était en 1965…