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Environ 400 demandeurs d’asile attendus au N.-B. dans les deux ans

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Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a accepté de recevoir 400 demandeurs d’asile dans les deux prochaines années. Selon une association d’aide à l’intégration, ils sont « prêts à travailler ».

Leur arrivée se fait sous réserve de leur accord pour déménager dans la province. Leur nombre exact n’est pas définitif.

À l’heure actuelle, la majeure partie de ses demandeurs d’asile sont hébergés à l’hôtel en Ontario, à Ottawa et à Niagara Falls où certains depuis un an.

Pour la plupart, ils ont fui le Nigéria, d’autres viennent d’Haïti et quelques-uns viennent d’Amérique du Sud, explique Alison Frise, la directrice générale de l’Association multiculturelle du Grand Moncton (AMGM).

Alison Frise pose pour la photo.

Alison Frise est la directrice générale de l'Association multiculturelle du Grand Moncton.

Photo : CBC / Katelin Belliveau

Son association aide les nouveaux arrivants et les demandeurs d’asile à s’installer dans la communauté en leur fournissant des ressources et de l’aide concrète pour trouver un emploi, un logement ou encore inscrire leur enfant à l’école.

Ces demandeurs d’asile n’arriveront pas tous en même temps. Les premiers pourraient arriver au plus tôt à la mi-juillet et s’installer à Moncton, Fredericton, Saint-Jean ou Edmundston, car il existe dans ces quatre villes des associations en mesure de les aider dans leur installation, explique Alison Frise.

Selon ses informations, les demandeurs d’asile qui souhaitent s’installer au Nouveau-Brunswick parlent l’anglais et/ou le français et sont prêts à intégrer le marché du travail rapidement. Certains travaillent dans des secteurs jugés prioritaires comme la construction et la santé.

L’arrivée de ses nouveaux arrivants se fait en contrepartie de l’obtention de places de résidents permanents supplémentaires accordées à la province.

Dans un communiqué du 13 juin, Fredericton précisait qu’Ottawa fournirait 14,1 millions de dollars à la province pour répondre aux besoins temporaires des demandeurs d’asile en matière de logement alors qu’ils font la transition vers le marché du travail.

Des leçons tirées de 2023

La directrice générale de l'AMGM assure que l’arrivée de ces nouveaux arrivants sera bien différente de l’accueil qui avait été réservé à près de 300 demandeurs d’asile arrivés au Nouveau-Brunswick au printemps 2023 en provenance du Québec après être arrivés au Canada par le chemin Roxham.

La majorité d’entre eux ne parlaient ni l’anglais ni le français, mais plutôt l’espagnol. L’association avait également dû aider ces demandeurs d’asile à déposer leur dossier afin d’obtenir un permis de travail, chose qu’ils n’avaient jamais eu à faire avant pour cette catégorie de nouvel arrivant.

Une affiche posée sur une clôture dans un champ.

Malgré la fermeture du chemin Roxham, les entrées clandestines au Canada depuis les États-Unis se poursuivent. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Alors que le le financement que recevait l’AMGM à l'époque rendait impossible l'offre de cours dans l'une des deux langues officielles et que l'organisme peinait à leur venir en aide, cette nouvelle vague de demandeurs d'asile que s'apprête à accueillir seront mieux pris en charge, prédit Alison Frise.

On sait que ça n’aura rien à voir cette fois. [...] Nous sommes bien plus confiants, explique-t-elle.

Leurs demandes de permis de travail ont déjà été lancées et l’association explique qu’elle disposera avant leur arrivée d’une meilleure idée de leurs besoins, de la composition de leurs familles.

Le principal problème pour eux sera le logement, poursuit-elle. Toutefois, l’AMGM a maintenant un coordinateur au logement, qui a créé des liens avec des propriétaires de la ville afin de les aider à trouver un toit.

Affiche de logement à louer devant un immeuble d'habitation.

L'AMGM va aider les demandeurs d'asile à trouver un logement à Moncton. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Guy Leblanc

L’organisme est en discussion avec la province afin de mieux connaître les besoins des demandeurs d’asile afin de les anticiper avant leur arrivée et les aider à s’intégrer dans la communauté.

Parmi les 300 demandeurs d’asile arrivés en 2023, environ 70 % d’entre eux se trouvent toujours dans la province.

Avec des informations de Katelin Belliveau et l’émission Information Morning Moncton de CBC

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