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En dépit de l’organisation, jeudi, à Budapest de la grande conférence mondiale des conservateurs, la CPAC, le premier ministre hongrois n’est plus aussi loué par le président américain depuis sa réélection.

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Viktor Orban, premier ministre hongrois, reçoit Matt Schlapp, président de l’Union conservatrice américaine en présence de Balazs Orban, conseiller politique du premier ministre hongrois au siège du gouvernement à Budapest, en Hongrie, le 31 janvier 2025. Viktor Orban, premier ministre hongrois, reçoit Matt Schlapp, président de l’Union conservatrice américaine en présence de Balazs Orban, conseiller politique du premier ministre hongrois au siège du gouvernement à Budapest, en Hongrie, le 31 janvier 2025.

Pour Andras Laszlo, la réunion organisée à Washington, le 15 mai, avec plusieurs cadres de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid), avait un but précis. Selon Reuters, cet eurodéputé hongrois, chargé deux mois plus tôt d’enquêter pour le compte du gouvernement de Viktor Orban sur les soupçons d’ingérences étrangères, cherchait à obtenir des renseignements sur les financements américains de certains opposants au pouvoir en place à Budapest.

« Il n’est pas question de punir qui que ce soit. Ces informations doivent servir à mieux comprendre les pratiques passées », a déclaré Andras Laszlo, au lendemain de la rencontre, à Reuters. Trois jours plus tôt, un député du parti de Viktor Orban avait déposé une proposition de loi visant à créer un « registre des organisations menaçant la souveraineté de la Hongrie avec l’aide de l’étranger », calquée sur une loi russe de 2012.

Dès son retour à la Maison Blanche, fin janvier, Donald Trump a entrepris de démanteler l’Usaid, en gelant ses financements. Seuls quelques départements de l’agence ont été maintenus, à la tête desquels la nouvelle administration au pouvoir à Washington a nommé des hommes de confiance. Parmi eux, Kenneth Jackson, promu en mars à la direction financière de l’agence, était présent au rendez-vous organisé avec Andras Laszlo. Mais ce dernier est reparti bredouille, les fonctionnaires américains qui l’ont reçu ayant refusé de lui fournir les informations qu’il était venu leur réclamer.

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