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Elle nous a laissés un peu hébétés, des étoiles plein les yeux le 7 mai dernier en nous donnant rendez-vous 24 jours plus tard avec 24 nuits que l'on a voulu les plus courtes possibles pour la voir revenir très vite.
La Ligue des champions se présente à nouveau devant nous pour son bouquet final alors qu'elle a tiré des immenses feux d'artifice toute la saison dans sa nouvelle version. Avec une demi-finale d'anthologie entre l'Inter Milan et le FC Barcelone qui nous a transportés de la Catalogne à la Lombardie pour nous faire atterrir ce samedi soir à Munich où l'espoir demeure de revivre le même grand frisson.
Inondée par le soleil qui assomme et stimule ces biergarten qui ne désemplissent pas, la Bavière observe forcément cette grand-messe qui va se jouer dans l'une des cathédrales modernes ce jeu en se disant que, pour elle, la fête aurait été encore plus belle avec le Bayern sur le terrain. Et la Belgique devra encore attendre de voir Vincent Kompany succéder à Raymond Goethals, sacré ici même il y a 32 ans pour la seule victoire française dans la compétition. Dans la même ville, pas dans le même stade donc mais face à un autre club milanais une année impaire où le format aussi avait changé quand la star de l'équipe venait de s'en aller… Tout Paris croit en cet alignement magique des planètes. Mais Luis Enrique est trop rationnel pour faire appel au ciel. Son sans-faute de dix finales sèches gagnées dessine le savoir-faire d'un technicien qui pourrait aussi intégrer le club des entraîneurs sacrés avec deux clubs différents en brisant une malédiction très française de 6 échecs en 7 finales de C1.
Une malédiction très française de 6 échecs en 7 finales de C1.
Le bouillant Asturien donne souvent l'impression de vouloir avoir raison contre tout et avant tout le monde. Reste qu'il faut lui laisser qu'il ne s'était pas trompé quand il s'était lancé l'an passé dans cette tirade désormais prophétique : "Si je crois que je ferai mieux la saison prochaine ? Aucun doute. Parce que le fait d'avoir un joueur qui peut se déplacer implique des situations de jeu que je ne contrôle pas. La saison prochaine, je les contrôlerai toutes. Sans exception."
Loin du passe-droit accordé à Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, avec son pressing de possédé, symbolise ce collectif régi par des principes de P3 rappelées par Lucas Hernandez : "C'est les consignes : soit tu suis, soit tu ne joues pas. Tout le monde a envie de jouer, donc tout le monde suit les consignes." Ce qui n'empêche pas Dembouz d'être en campagne pour le Ballon d'Or.
Mais dans la chaleur de Munich, le Français ne va pas retrouver face à lui le grand favori Lamine Yamal, qui, avec son Barça, s'est cassé les dents sur l'Inter Milan. Deux ans après leur défaite à Istanbul un soir où Romelu Lukaku aurait pu faire pleurer Kevin De Bruyne, les hommes de Simone Inzaghi retrouvent le parfum d'une finale. Dans un drôle de climat.
Par-delà les polémiques nées de l'attribution de leurs 18 000 billets ou l'incertitude qui plane autour de leur entraîneur objet d'une offre d'Arabie saoudite, cet Inter fait naître des sentiments contraires. La demi-finale contre Barcelone a fait exploser les préjugés d'une équipe qui chercherait plus à encaisser un but de moins que l'adversaire plutôt que d'en marquer un de plus puisqu'elle en a pris 6 pour en inscrire 7. Et depuis, l'Inter est sur les nerfs à force de marcher sur un fil.
Au contraire de ceux du PSG, ses rêves de triplé se sont évaporés en demi-finale de Coupe contre le Milan AC dans la dernière ligne droite d'un championnat perdu contre la Lazio après avoir mené deux fois au score. Et il ne lui reste désormais que cette Ligue des champions attendue depuis 2010 et la victoire sur le… Bayern Munich.
Signe qu'en Lombardie aussi, il existerait des signes qui ne trompent pas pour triompher dans cette finale qui fleure bon le charme de l'inédit avec deux équipes qui ne sont jamais affrontées. Et qui, comme nous, espèrent quitter la Bavière un peu hébété et des étoiles plein les yeux.
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