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Dans son nouveau rapport dévoilé mardi, le vérificateur général du Nouveau-Brunswick réprimande Énergie NB pour sa mauvaise gestion de son programme de retraite anticipée.
Ce programme déployé par Énergie NB en 2022 avait pour but d'économiser de l'argent en diminuant sa main-d'œuvre et en encourageant ses employés les plus âgés à partir à la retraite de manière anticipée. S'ils acceptaient, ils touchaient des incitatifs financiers.
Le rapport démontre que huit personnes acceptées dans le cadre du programme de retraite anticipée avaient déjà informé Énergie NB de leur intention de prendre leur retraite avant que le programme ne soit offert.
Ces personnes se sont toutefois vu offrir 1,15 million de dollars en incitatifs entre elles.

Paul Martin est vérificateur général du Nouveau-Brunswick.
Photo : Radio-Canada / Michel Corriveau
Au total, environ la moitié des 244 employés qui ont été payés pour partir à la retraite, seraient partis sans les incitatifs, analyse le vérificateur général. Selon lui, le programme n'a permis de déclencher que 44 départs à la retraite.
Énergie NB n'a pas non plus respecté les conditions de départ à la retraite dans une vingtaine de cas.
Plus d’employés chez Énergie NB
Le rapport démontre que les objectifs du programme de réduction des effectifs n’ont pas été atteints. Le nombre d’employés d’Énergie NB a d'ailleurs augmenté de 157 entre 2022 et 2025.
De plus, les employés payés qui ont bénéficié du programme ne pouvaient pas obtenir d’emploi futur auprès d’Énergie NB.
Toutefois, trois employés ont été réembauchés par la Société de la Couronne sur une base contractuelle avec des durées allant jusqu’à 729 jours.
Le rapport démontre que les économies estimées par Énergie NB étaient de 36,5 millions de dollars. Cependant, les économies estimées n’ont pas été réalisées, et Énergie NB a déclaré des économies budgétisées en main-d’œuvre de 11,3 millions de dollars.
Le rapport explique cette différence d’économie par le fait que tous les postes n’ont pas été supprimés et/ou n’ont pas donné lieu à des économies de mains-d’œuvre ainsi qu’un taux d’acceptation plus faible que prévu.
Dans sa réponse, Énergie NB accepte les cinq recommandations du vérificateur général et s'est engagé à documenter par écrit le statut des postes supprimés dans le cadre du programme de réduction des effectifs 2022/23 et de tout autre programme de ce type à l'avenir, pendant une période de cinq ans .
Avec des informations de Robert Jones, CBC