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"Encourager la jeune génération à la prostitution" : l'Iran confirme la condamnation à mort d'un célèbre rappeur

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La Cour suprême iranienne a confirmé la condamnation à mort contre le célèbre rappeur Amir Tatalou, reconnu coupable de « blasphème », a annoncé ce samedi 17 mai le porte-parole de la justice du pays. En avril dernier, un autre rappeur avait été condamné à la peine capitale mais avait fait l'objet d'un soutien international... avant que la justice n'annule cette décision.

Terrible nouvelle en Iran. Ce samedi 17 mai, le porte-parole de la justice du pays a confirmé la condamnation à mort contre le célèbre rappeur Tatalou. Ce chanteur et compositeur âgé de 37 ans avait été extradé de Turquie en décembre 2023 puis condamné dans un premier temps à cinq ans de prison, notamment pour « blasphème ».

Mais la Cour suprême avait annulé le verdict et renvoyé l'affaire devant un autre tribunal qui l'avait alors condamné à mort. « Le verdict a été confirmé par la Cour suprême ces derniers jours et est prêt à être exécuté », a finalement déclaré ce samedi 17 mai le porte-parole de la justice, Asghar Jahangir, dans une conférence de presse.

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« Diffuser des contenus obscènes »

Selon lui, l'avocat du chanteur a formulé deux demandes : la tenue d'un nouveau procès et une grâce. « Ces demandes sont en cours d'examen », a-t-il ajouté. Amir Tatalou a été l'un des pionniers du rap en Iran, où il a commencé sa carrière au début des années 2000. Faute d'avoir obtenu une licence pour ses activités musicales dans son pays, il s'était installé à Istanbul en 2018.

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En décembre 2023, la justice avait annoncé que l'artiste avait été remis à l'Iran par la Turquie sur l'ordre d'un tribunal révolutionnaire de Téhéran. Son procès s'était ouvert en mars 2024, les charges le visant étant notamment d'« encourager la jeune génération à la prostitution », « faire de la propagande contre » la République islamique et « diffuser des contenus obscènes sous forme de clips et de chansons ». Avant son départ pour la Turquie, Amir Tatalou, tatoué de la tête aux pieds, avait été arrêté à plusieurs reprises.

Avant lui, le rappeur Toomaj

En juin 2024, la Cour suprême iranienne avait annulé la condamnation à mort d'un autre célèbre rappeur de 33 ans. Toomaj Salehi était emprisonné depuis plus d'un an et demi pour son soutien au mouvement de protestation de 2022, déclenché après la mort en détention le 16 septembre 2022 de Mahsa Amini – une jeune Kurde iranienne arrêtée par la police des mœurs, qui lui reprochait d'avoir enfreint le strict code vestimentaire imposé aux femmes en Iran.

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Le chanteur avait été condamné en avril 2024 à la peine capitale par le tribunal révolutionnaire d'Ispahan (centre) pour « corruption sur Terre », l'un des chefs d'accusation les plus graves en Iran. Ses avocats avaient interjeté appel de la sentence. Le verdict avait suscité de vives protestations à travers le monde et au sein de la communauté artistique du pays. Des manifestations de soutien avaient été organisées dans plusieurs villes du monde, notamment Toronto, Paris et Sydney. En décembre dernier, Toomaj Salehi avait finalement été libéré après avoir purgé sa peine.

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