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Le ministre de la justice tchèque, Pavel Blazek, a quitté ses fonctions à la suite d’un scandale concernant la vente de bitcoins remis par un criminel condamné pour trafic de drogue. Ce dossier sensible a déclenché une enquête et accentué les tensions à l’approche des élections législatives.

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Pavel Blazek, ministre de la justice tchèque, lors d’une conférence de presse à Prague, en République tchèque, le 12 juillet 2022. Pavel Blazek, ministre de la justice tchèque, lors d’une conférence de presse à Prague, en République tchèque, le 12 juillet 2022.

Et dire que cela avait été présenté comme une bonne affaire… Vendredi 30 mai, le ministre de la justice tchèque, le conservateur Pavel Blazek, a présenté sa démission après deux jours de scandale retentissant autour de la vente, par ses propres services, de bitcoins « offerts gratuitement » par un criminel condamné pour trafic de drogue.

L’affaire est partie d’un tweet du ministère qui, mercredi, sur X, s’était vanté d’avoir vendu aux enchères, deux jours plus tôt, près de 500 bitcoins pour un montant de près d’un milliard de couronnes tchèques (environ 40 millions d’euros). Selon M. Blazek, cette somme rondelette devait notamment permettre de financer la numérisation de la justice, la lutte contre la drogue dans les prisons ou les logements du personnel pénitentiaire.

Mais un hic a été rapidement soulevé par Denik N. Jeudi, le site d’information a révélé que les bitcoins avaient été donnés par Tomas Jirikovsky, un criminel notoire, condamné en 2017 pour « détournement de fonds, trafic de drogue et possession illégale d’armes ». Il avait notamment été reconnu coupable d’avoir géré Sheep Marketplace, un marché en ligne du dark Net (la partie obscure du Web, non référencée par les moteurs de recherche), connu pour la revente de nombreux produits illégaux.

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