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Le rockeur américain a livré un spectacle très politique à Manchester, en déclarant que les valeurs de son pays ont disparu au profit d’une Amérique trumpiste « traîtresse » et « incompétente ».
Passer la publicité Passer la publicitéSi Bruce Springsteen a longtemps été réticent à l’idée de s’exprimer sur la politique, le guitariste américain ne veut plus se taire sur la situation actuelle des États-Unis. Lors du coup d’envoi mercredi 14 mai de sa tournée européenne réalisée en compagnie des E Street Band, le rockeur a étrillé le gouvernement de Donald Trump, en le qualifiant de «corrompu» et d’« incompétent ».
«Les E Street Band et moi-même sommes là pour vous rappeler le pouvoir de l’art, de la musique et du rock’n’roll en ces temps dangereux», a lancé Bruce Springsteen sur la scène du Co-op Live, à Manchester, dans des propos rapportés par les médias britanniques présents sur place, dont The Times . L’interprète de Born in the U.S.A., originaire du New Jersey, estime que les valeurs de son pays ont disparu au profit d’une Amérique trumpiste « traîtresse ». « Chez moi, l’Amérique que j’aime, celle sur laquelle j’ai écrit, ce symbole d’espoir et de liberté pendant 250 ans, est actuellement dans les mains d’une administration corrompue, incompétente et traîtresse », a martelé le musicien. Selon le rockeur de 75 ans, les politiciens américains « abandonnent leurs alliés historiques et se rangent du côté des dictateurs. »
Le rockeur appelle ses fans à « croire en la démocratie » et « à élever la voix contre les régimes autoritaires pour faire résonner la liberté ». Bruce Springsteen a continué son discours plus tard dans la soirée, avant de chanter House of a Thousand Guitars. « Tout ce qu’il nous reste, après l’échec des contre-pouvoirs gouvernementaux, c’est le peuple. L’union de valeurs communes constitue désormais la seule barrière entre la démocratie et l’autoritarisme. »
« Nous survivrons à ce moment »
La rock star a terminé son concert transformé en rendez-vous politique, avec un long discours porté sur la dangerosité de la situation dans le pays dirigé par Donald Trump. « Aux États-Unis, on persécute des gens qui exercent leur droit à la liberté d’expression et expriment leur désaccord», déclare-t-il. Et de poursuivre : « dans mon pays, ils prennent un plaisir sadique à infliger des souffrances aux travailleurs américains loyaux. Ils reviennent sur une législation historique en matière de droits civiques. »
Pourtant, ces dernières années, le chanteur n’était pas très enclin à s’étendre sur ses opinions politiques. « Je suis partagé quant à l’idée de m’exprimer sur scène. Je continue de croire que les gens viennent à mes concerts pour se divertir », confiait-il à Variety, en 2017, estimant que son engagement n’était pas nécessaire à l’époque. Huit ans après, l’artiste, fervent soutien à Kamala Harris lors des dernières présidentielles américaines, n’hésite plus à s’exprimer sur le sujet.