En Israël, le chef de file de la gauche critiqué pour avoir mis en cause les méthodes de l’armée dans la bande de Gaza

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Le président du parti des Démocrates, Yaïr Golan, ancien chef d’état-major adjoint, a été accusé d’antisémitisme après avoir dénoncé un pays faisant « la guerre à des civils » et ayant pour « hobby de tuer des enfants ».

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Des soldats israéliens dans un char, à la frontière d’Israël avec la bande de Gaza, le 20 mai 2025.

La phrase a secoué le monde politique israélien. Et provoqué une série de répliques à la hauteur du tabou soulevé par une figure de l’armée israélienne et de la vie politique. Mardi 20 mai, Yaïr Golan, 63 ans, chef de file de l’opposition de gauche, ancien chef d’état-major adjoint, a mis en cause l’armée et le gouvernement dans une déclaration inhabituelle, prononcée sur une chaîne de radio publique : « Un pays sain ne fait pas la guerre à des civils, n’a pas pour hobby de tuer des bébés et ne se fixe pas pour objectif d’expulser des populations », a dit le président du Parti des démocrates. Cette formation, issue de la fusion en 2024 du Parti travailliste et du Meretz, anciens piliers de la gauche sioniste, dispose de quatre députés à la Knesset.

« Israël est en train de devenir un Etat paria, comme l’Afrique du Sud par le passé », a encore alerté Yaïr Golan, devenu célèbre pour son héroïsme le 7 octobre 2023. Le major général à la retraite, toujours réserviste, avait saisi son fusil et était parti secourir des rescapés du massacre perpétré ce jour-là par le Hamas (1 200 morts et 250 otages).

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