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Des travailleurs de la santé philippins, nouvellement installés dans le sud-ouest du Manitoba, ont suivi une activité d’initiation à la pêche dans le parc provincial Stephenfield. L’activité organisée par Regional Connections, à Notre-Dame-de-Lourdes, a rassemblé plusieurs familles de la région.

Une équipe de la Manitoba Wildlife Federation a apporté le matériel nécessaire pour pêcher. Des cannes, des hameçons et des leurs. Ils précisent qu’un ensemble de base coûte environ 70 $.
Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest

Le coordinateur des programmes et des événements de la Manitoba Wildlife Federation, Chris Benson, mène l’atelier. Il commence par une présentation des appâts utilisés pour pêcher.
Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest

Les participants découvrent les vers utilisés pour que les poissons mordent à l’hameçon. Les enfants sont dans un premier temps repoussés par la texture des lombrics, mais finissent malgré tout par les toucher.
Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest
Une activité abordable et rentable
Le coordinateur des programmes et des événements de la Manitoba Wildlife Federation, Chris Benson, croit que la pêche est une activité universelle et accessible. Si on veut aller pêcher juste une journée, il y a une licence à 1 $, fait-il remarquer. Une licence valide pour une année coûte 30 $.
Il souligne que la principale barrière porte sur les connaissances de la pêche, en particulier sur la préparation du poisson. Nous voulons répondre à toutes ces questions, et nous assurer qu’ils connaissent les règlements de pêche.
Il ajoute que les lacs du Manitoba sont suffisamment poissonneux pour nourrir une famille après une journée de pêche.

Chris Benson donne une présentation de découpe des poissons. Il explique qu’au début, plusieurs minutes sont nécessaires pour séparer la chair des arêtes, mais qu’avec de l’expérience, certains pêcheurs arrivent à répéter le mouvement en moins de 30 secondes.
Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest

Le poisson, une perche, est préparé en filet. La lame du couteau est flexible afin de faciliter la découpe.
Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest
Pêcher, mais en toute transparence
Le responsable de l’atelier conseille aux participants de préparer les poissons sur place, mais de ne pas retirer la peau avant de rentrer chez eux. Il explique qu’en cas de contrôle, les agents peuvent identifier les espèces pêchées avec la peau encore attachée à la chair.

La pêche au Manitoba est encadrée. Il faut tout d’abord obtenir une licence de pêche, puis respecter les quotas. Tout est expliqué dans une brochure distribuée aux participants.
Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest

Un panneau indique les poissons les plus communs au Manitoba. Les perches sont des poissons d’eau douce et les plus présents dans le lac du parc Stephenfield, où se déroule l’atelier.
Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest

(De gauche à droite) Winsett Mae Viernes, Hilda Balmero, Mary Claret Bersabal, Eliza Lagorza sont des travailleuses de la santé arrivée cet hiver au Manitoba. Elles vivent à Notre-Dame-de-Lourdes et pêchent pour la première fois.
Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest

Ça mord! Un peu moins de 10 poissons ont été pêchés. Les enfants ont eu, pour la première fois, l’occasion de les toucher, sans être intimidés.
Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest
Se sentir partie intégrante de la communauté
Le groupe Regional Connections, à l’initiative de l’activité de pêche, a ouvert une succursale l’été dernier à Notre-Dame-de-Lourdes. Cet organisme financé par la province et le gouvernement fédéral offre des services aux nouveaux arrivants.
Sa travailleuse d’établissement, Mariela Meza, elle-même arrivée du Chili en 2005, assure avoir côtoyé une centaine de bénéficiaires en un an. La plupart du temps, les interrogations portent sur des questions pratiques, liées à l’installation dans la province, comme l’obtention d’un permis de conduire ou l’inscription des enfants à l’école. Je veux éviter que les nouveaux arrivants fassent des erreurs, pour mieux s’intégrer, raconte-t-elle.
Avec l’activité de pêche, Mariela Meza espère que les participants se sentent intégrés à la communauté de Notre-Dame-de-Lourdes.

Les poissons pêchés ce soir-là sont immédiatement cuits dans l’huile et servis au souper.
Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest

L’atelier se déroule jusqu’au coucher du soleil. Le responsable de l'activité croit que les poissons sont plus actifs à ce moment-là.
Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest