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En Espagne, les socialistes interdisent le recours à la prostitution aux membres de leur parti

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Publié le 05 juillet 2025 à 16:24. / Modifié le 05 juillet 2025 à 16:50. 2 min. de lecture

Les socialistes espagnols expulseront de leur parti quiconque aura recours à la prostitution, a annoncé samedi le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) au pouvoir, affaibli par plusieurs scandales.

La politique espagnole a connu un séisme avec le placement en détention provisoire le 30 juin de l’ex-numéro 3 du PSOE, Santos Cerdán, dans une affaire de pots-de-vin en échange de travaux publics et de services de prostituées.

«Solliciter, accepter ou obtenir un acte sexuel d’une personne en échange d’une rémunération» sera puni de «la sanction maximale, à savoir l’expulsion du parti», selon un communiqué du PSOE diffusé à l’occasion de la réunion samedi à Madrid d’un comité fédéral du parti qui a aussi annoncé remanier sa direction.

Démission de Francisco Salazar

«Si nous considérons que le corps d’une femme n’est pas à vendre, il ne peut y avoir de place au sein de notre parti pour aucun comportement contraire», a expliqué le secrétaire général du parti et premier ministre, Pedro Sánchez.

En 2018: Pedro Sanchez, le pouvoir sur un coup de dé

La réunion du comité fédéral a commencé avec retard samedi en raison de la démission de Francisco Salazar, un proche collaborateur de Pedro Sánchez qui devait rejoindre la nouvelle direction du parti.

Le site d’information en ligne eldiario.es a fait état de plaintes de femmes socialistes l’accusant de «comportements inappropriés» à caractère sexuel lorsqu’il était leur supérieur.

Remaniement de la direction du parti

Lors de la réunion, le parti a remanié la direction du parti. Santos Cerdán est remplacé au poste de numéro trois par Rebeca Torró, avocate de 44 ans qui a occupé diverses fonctions au sein du gouvernement régional de Valence et du gouvernement central.

«Ce sont sans aucun doute des jours difficiles pour tout le monde», a admis le premier ministre lors de son discours devant le comité fédéral, demandant une nouvelle fois «pardon» pour avoir fait confiance aux personnes soupçonnées de corruption.

Pedro Sánchez a exclu toute démission: «Le capitaine ne recule pas face aux difficultés. Il reste pour affronter la tempête», a-t-il déclaré, avant de présenter «treize mesures supplémentaires visant à prévenir, combattre et sanctionner la corruption».

L’enquête qui a abouti à l’incarcération de Santos Cerdán implique également l’ancien ministre socialiste des Transports José Luis Ábalos. Les deux hommes ont été des figures clés dans l’ascension de Pedro Sánchez à la tête du PSOE, jusqu’à son arrivée au pouvoir en Espagne.

Déjà empoisonné par des enquêtes judiciaires visant son épouse, son frère et le procureur général du pays, le Premier ministre traverse sa période la plus compliquée depuis son arrivée au pouvoir en 2018.

Lire aussi: Le drame du logement en Espagne: «Si cela continue, on fera la grève des loyers»
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