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Moscou et Kiev sont censés mener leurs premiers pourparlers sans intermédiaire depuis 2022. Ni le président russe ni son ministre des affaires étrangères ne seront présents, a confirmé le Kremlin. L’Ukraine n’a pas dévoilé la composition de sa délégation.

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« Prudemment optimiste », le chef de l’OTAN espère « des progrès » diplomatiques dans les deux prochaines semaines
Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, s’est dit jeudi « prudemment optimiste » quant à une éventuelle percée dans les négociations sur l’Ukraine, d’ici à deux semaines.
« Je reste prudemment optimiste et pense que si les Russes sont prêts à jouer le jeu, et pas seulement les Ukrainiens, ils le font (…). Des progrès pourraient être réalisés au cours des deux prochaines semaines », a-t-il déclaré à son arrivée à Antalya, en Turquie, pour une réunion des ministres des affaires étrangères de l’OTAN.
Il appartient à la Russie de franchir « les prochaines étapes », a-t-il aussi dit, ajoutant que « la balle [était] clairement dans le camp de la Russie ».
A quelques heures des négociations, Moscou attaque l’Ukraine avec 110 drones, affirme l’armée de l’air ukrainienne
Alors que des pourparlers pour un cessez-le-feu s’engagent jeudi entre la Russie et l’Ukraine, l’armée de l’air ukrainienne a signalé que Moscou avait lancé 110 drones de type Shahed et des « drones imitateurs » (des leurres), dans la nuit de mercredi à jeudi. L’armée ukrainienne dit en avoir abattu 62 partout dans le pays. Par ailleurs, la localisation de 29 « drones imitateurs » a été perdue, ces derniers étant tombés sans atteindre leur cible.
Toujours selon la même source, les oblasts de Soumy, Dnipropetrov, Poltava, Kiev et Ivano-Frankivsk ont été touchés par ces attaques de drones nocturnes. Plusieurs explosions ont été rapportées, notamment par le média public ukrainien Suspilne, dans l’oblast d’Ivano-Frankivsk, à 4 h 41, 5 h 32, 5 h 47 et encore à 5 h 52.
Des pourparlers de paix directs entre Moscou et Kiev jeudi, une première depuis le printemps 2022
Plus de trois ans après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, Kiev et Moscou vont relancer jeudi des pourparlers de paix directs (c’est-à-dire sans intermédiaire) à Istanbul, en Turquie, une première depuis le printemps 2022.
- Qui sera présent ?
L’Ukraine n’a pas dévoilé la composition de sa délégation. En l’absence de Vladimir Poutine, la présence du président ukrainien aux pourparlers d’Istanbul n’est pas assurée. Le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, a, pour sa part, annoncé mardi qu’il se rendrait à Antalya, dans le sud-ouest de la Turquie, où se tient la réunion des ministres des affaires étrangères de l’OTAN au même moment.
M. Zelensky avait exhorté Donald Trump à se rendre aux pourparlers, disant que cela « donnerait un élan supplémentaire » à la venue de M. Poutine. Le président américain avait évoqué la « possibilité » de se rendre en Turquie si le président russe se déplaçait pour les pourparlers. A ce stade, c’est le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, qui est attendu à Istanbul vendredi, selon un haut responsable du département d’Etat.
Quant à Vladimir Poutine, sa présence est donc, a priori, exclue. La délégation russe, révélée mercredi soir par le Kremlin, est de moindre envergure : elle sera menée par le conseiller présidentiel, Vladimir Medinski, le vice-ministre des affaires étrangères, Mikhaïl Galouzine, et le vice-ministre de la défense, Alexandre Fomine. La présence d’Igor Kostioukov, le chef de la direction principale de l’état-major général, était également annoncée par le Kremlin mercredi soir.
- Quelle est la position des parties ?
Kiev, ses alliés européens et Washington désirent un cessez-le-feu total et inconditionnel de 30 jours avant de possibles négociations. Samedi, Vladimir Poutine n’a « pas exclu » qu’une trêve soit discutée lors de pourparlers, mais a souligné que ces discussions devraient porter sur « les causes profondes du conflit ». Avant cela, Moscou s’était montré réticent à accepter un cessez-le-feu prolongé, estimant qu’il permettrait à Kiev de se renforcer en recevant des armes occidentales.
Le Kremlin garde depuis le début de l’invasion des exigences maximalistes : que l’Ukraine renonce à rejoindre l’OTAN, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d’armes occidentales. Des exigences inacceptables pour Kiev, qui demande depuis des mois des « garanties de sécurité » solides, via une adhésion à l’OTAN ou le déploiement d’un contingent militaire européen.
- A quoi s’attendre ?
Le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, a dit s’attendre à des pourparlers au cours desquels des questions « politiques » et « techniques » seront au menu.
Les alliés européens de Kiev ont menacé la Russie de « sanctions massives » si elle n’acceptait pas une trêve prolongée dans les prochains jours et M. Zelensky a appelé aux sanctions « les plus fortes » jamais prises contre Moscou si M. Poutine refusait de le rencontrer. L’UE a adopté mercredi un 17e paquet de sanctions contre la Russie ciblant les pétroliers de sa « flotte fantôme » lui permettant de contourner les restrictions.
Au-delà des efforts pour trouver une issue diplomatique, la Russie, qui se vante de la résilience de son économie face aux sanctions, a répété à plusieurs reprises qu’elle entendait poursuivre les « objectifs » de son invasion de l’Ukraine.
Le Kremlin dévoile sa délégation pour les pourparlers avec l’Ukraine à Istanbul, sans Vladimir Poutine
Le Kremlin a dévoilé mercredi les noms des membres de la délégation qui se rendront à Istanbul jeudi pour des pourparlers directs avec les Ukrainiens, sans mention du nom de Vladimir Poutine qui avait été invité à s’y rendre par son homologue Volodymyr Zelensky.
Cette délégation, dont la composition a été approuvée par Vladimir Poutine sous forme de décret, sera menée par le conseiller présidentiel Vladimir Medinski. Figurent aussi dans la liste le vice-ministre des affaires étrangères, Mikhaïl Galouzine, le vice-ministre de la défense, Alexandre Fomine, et le chef de la direction principale de l’état-major général, le vice-amiral Igor Kostioukov, selon le Kremlin.
En revanche, ni le ministère des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, ni Iouri Ouchakov, le conseiller du Kremlin pour la politique étrangère, ne figurent dans la délégation.
Sur Le Monde aujourd’hui
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Le point sur la situation mercredi 14 mai à 22 heures
- Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est dit prêt à « toute forme de négociations » pour mettre fin à la guerre avec la Russie et affirmé qu’il décidera des « mesures à prendre » lorsqu’il saura qui représentera Moscou aux pourparlers prévus à Istanbul jeudi.
- De son côté, le Kremlin entretient le mystère sur la composition de la délégation qui se rendra à Istanbul. La composition de la délégation russe sera annoncée lorsque Vladimir Poutine en donnera l’ordre, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
- Trois personnes sont mortes à la suite d’une frappe de missile russe sur la ville de Soumy, a annoncé le chef de l’administration militaire de la ville, Oleh Hryhorov.
- Le chancelier allemand a exhorté, mercredi, Européens et Américains à refuser une « paix dictée » par la Russie à l’Ukraine, qui ne doit pas, selon lui être, soumise « contre sa volonté » à des concessions territoriales.
- Les ambassadeurs des Vingt-Sept ont approuvé mercredi un 17e paquet de sanctions contre la Russie, qui cible les « pétroliers fantômes », utilisés pour contourner les sanctions existantes destinées à limiter les exportations de pétrole russe, a-t-on appris de sources diplomatiques.
- Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a appelé, lors d’une conversation téléphonique, son homologue russe, Vladimir Poutine, à se rendre en Turquie pour des discussions sur le conflit en Ukraine avec Volodymyr Zelensky, a annoncé la présidence brésilienne.
- En France, le Sénat a adopté mercredi un texte pour améliorer le dispositif de « protection temporaire » accordé aux réfugiés fuyant les conflits, une mesure visant en particulier les Ukrainiens qui se tournent de plus en plus vers des demandes d’asile, plus protectrices.
Le président brésilien a appelé Vladimir Poutine à se rendre à Istanbul pour négocier avec Volodymyr Zelensky
Conformément à ce qu’il avait annoncé lors d’une conférence de presse à Pékin, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a appelé son homologue russe, Vladimir Poutine, à se rendre en Turquie pour des discussions sur le conflit en Ukraine avec Volodymyr Zelensky, lors d’une conversation téléphonique mercredi, a rapporté la présidence brésilienne.
Le bilan de l’attaque russe à Soumy s’élève à trois morts, selon les autorités locales
Trois personnes sont mortes en raison d’une frappe de missile russe sur un site industriel de Soumy (🚩), a annoncé le chef de l’administration militaire de la ville, Oleh Hryhorov, dans un nouveau bilan publié sur Facebook. Plus tôt dans la journée, Oleksandr Lyssenko, le maire de la ville, avait fait état de deux morts et six blessés.
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Le Sénat adopte un texte visant à améliorer la « protection temporaire » accordée aux réfugiés ukrainiens
Le Sénat a adopté mercredi un texte pour améliorer le dispositif de « protection temporaire » accordé aux réfugiés fuyant les conflits, une mesure visant en particulier les Ukrainiens qui se tournent de plus en plus vers des demandes d’asile, plus protectrices.
« Arrachés brutalement à leur patrie, les Ukrainiens souhaitent dans leur grande majorité, y retourner. Il faut absolument que cette possibilité leur soit toujours offerte », a lancé la sénatrice centriste Nadia Sollogoub, auteure de la proposition de loi adoptée à l’unanimité en première lecture avec l’appui du gouvernement.
Celle qui est aussi présidente du groupe d’amitié France-Ukraine au Sénat a identifié des carences dans le dispositif dont bénéficient depuis 2022 les Ukrainiens fuyant la guerre. Ce statut temporaire, régi par une directive européenne qui n’avait jamais été activée jusqu’alors, octroie à ces réfugiés un statut leur permettant de séjourner, de travailler et d’accéder à des aides dans l’Union européenne.
Mais plus de trois ans après sa mise en œuvre, il semble « inadapté aux besoins qu’exprime aujourd’hui cette population » en matière d’accès à l’emploi et aux aides sociales notamment, a reconnu François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’intérieur.
Le Sénat a donc proposé d’ouvrir à ces bénéficiaires de la protection temporaire l’accès à de nouvelles aides sociales : allocation personnalisée d’autonomie (APA), allocations aux personnes âgées, allocation aux adultes handicapés (AAH). Ces bénéficiaires seront aussi éligibles à un dispositif dérogatoire d’accès aux épreuves de vérification des connaissances (EVC) organisé pour les professionnels de santé diplômés hors de l’UE.
Le chef de l’OTAN estime qu’une « fenêtre » s’ouvre ces deux prochaines semaines pour « améliorer la situation en Ukraine »
« Cette semaine, et dans les dix prochains jours, ou deux semaines, je pense que s’ouvre une fenêtre pour améliorer la situation en Ukraine », a déclaré mercredi le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, cité par l’agence de presse turque Anadolu.
Cette évolution pourrait se faire « sous la direction, bien sûr, du président Zelensky, mais aussi sous l’influence importante du gouvernement américain », a-t-il ajouté, précisant que « la Turquie joue un rôle important ici ».
En réponse à l’attaque de la centrale de Tchernobyl par un drone russe en février, la France donne 10 millions d’euros pour les réparations d’urgence
Le 14 février, une attaque de drone russe avait percé la coque en acier recouvrant l’ancien réacteur de la centrale de Tchernobyl et provoqué un incendie de la membrane protectrice. Enregistrées par des caméras de surveillance, les images ont été montrées, mercredi 14 mai, lors de l’assemblée générale de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), qui se tient à Londres.
Lors de cet événement, la France a annoncé un don de 10 millions d’euros destiné à financer de premiers travaux urgents, alors que les eaux de pluie s’infiltrent. « Les dommages risquent de s’accentuer si on ne fait pas des réparations d’urgence », s’inquiète Olga Zykova, vice-ministre des finances ukrainienne.
L’Ukraine est prête à « toute forme de négociations » pour mettre fin à la guerre, assure Volodymyr Zelensky
Le président ukrainien a déclaré lors de son adresse quotidienne être en train de préparer les pourparlers avec la Russie qui doivent se tenir jeudi à Istanbul. « J’attends de voir qui arrivera de Russie. Ensuite, je déciderai des mesures à prendre par l’Ukraine », a déclaré Volodymyr Zelensky, estimant que « les signaux qui ressortent des médias ne sont pas convaincants ».
M. Zelensky a répété que, pour lui, la venue de Donald Trump pourrait être « le meilleur argument » pour convaincre Vladimir Poutine de se joindre aux discussions. « L’Ukraine est prête à toutes les formes de négociations, et nous n’avons pas peur des réunions », a-t-il ajouté.
Le chef de l’ONU estime qu’un cessez-le-feu « immédiat » en Ukraine « ouvrirait la voie à une paix juste »
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé mercredi à un cessez-le-feu « immédiat » en Ukraine, qui « ouvrirait la voie à une paix juste (…) fondée sur la Charte des Nations unies et le droit international, notamment le respect de l’intégrité territoriale de l’Ukraine », lors d’une conférence de presse à Berlin aux côtés du chancelier allemand, Friedrich Merz.
L’UE s’engage à « continuer d’augmenter la pression sur la Russie tant qu’elle ne met pas fin à cette agression », assure le chef de la diplomatie néerlandaise
Le chef de la diplomatie néerlandaise, Caspar Veldkamp, a salué mercredi le 17e paquet de sanctions contre la Russie approuvé par les Vingt-Sept, qui cible les « pétroliers fantômes », regrettant que Moscou « continue de choisir l’agression ». « La Russie peut mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine dès aujourd’hui en renvoyant ses soldats chez elle », a-t-il insisté sur le réseau social X.
« Nous nous engageons à continuer d’augmenter la pression sur la Russie tant qu’elle ne met pas fin à cette agression », a-t-il ajouté.
Bonjour Gaëtan,
Mercredi après-midi, l’Ukraine n’avait « toujours pas reçu de réponse de [Vladimir] Poutine », a expliqué un responsable ukrainien à l’Agence France-Presse, soulignant que « le président [Volodymyr] Zelensky avait fait dès dimanche cette proposition pour une réunion jeudi ».
Pour l’heure, le Kremlin entretient le mystère sur la composition de la délégation qui se rendra à Istanbul. Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe, a assuré dans son point quotidien mercredi matin que celle-ci sera annoncée lorsque Vladimir Poutine en donnera l’ordre.
La Russie « ne prendra aucune décision à laquelle elle n’est pas contrainte » en vue de résoudre le conflit, estime Mykhaïlo Podoliak
Mykhaïlo Podoliak, le conseiller du chef du cabinet du président ukrainien, a réitéré sur la chaîne YouTube de RBK-Ukraine que Volodymyr Zelensky ne négocierait directement qu’avec Vladimir Poutine à Istanbul. Si le président russe ne se rendait pas en Turquie, M. Zelensky choisirait si la délégation ukrainienne doit quand même « discuter de quelque chose » en vue de la résolution du conflit, mais « ces négociations ne relèveraient absolument pas du président », a-t-il insisté.
M. Podoliak a aussi expliqué que l’Ukraine trouvait très importante l’implication des partenaires européens dans les négociations, la tenue de celles-ci en Turquie, ou encore les initiatives de résolution de conflit américaines car la Russie « ne prendra aucune décision à laquelle elle n’est pas contrainte ».
« Le monde et en particulier les partenaires américains doivent se défaire de leurs espoirs illusoires que la Russie puisse prendre des décisions responsables sans coercition », a-t-il ajouté.
Quelque 270 députés ukrainiens en faveur d’un projet de loi pour protéger les droits des enfants déplacés
Le Parlement ukrainien a soutenu un projet de loi visant à protéger les droits des enfants déplacés de force vers la Fédération de Russie. Ce texte « Sur la protection de l’enfance », en faveur duquel 270 députés se sont prononcés, introduit pour la première fois les concepts d’« enfant déporté » et de « déplacé de force », explique la députée Iryna Gerashchenko, du groupe parlementaire Solidarité européenne, sur Telegram.
« En introduisant une définition juridique claire des enfants déportés et déplacés, ce texte oblige à réglementer le mécanisme de retour, de réintégration et d’adaptation de ces enfants », précise-t-elle.
Deux morts et six blessés après une attaque à Soumy, selon les autorités locales
Deux personnes sont mortes et six autres ont été blessées, dont deux se trouvent « dans un état extrêmement grave », à la suite d’une frappe de missile russe sur la ville de Soumy (🚩), a annoncé Oleksandr Lyssenko, le maire de la ville, mercredi après-midi.
« Dans la diplomatie court-termiste de Donald Trump, tout se vaut pourvu que le deal soit conclu »
Qu’il s’agisse des conflits au Proche-Orient, entre l’Inde et le Pakistan ou en Ukraine, le président des Etats-Unis privilégie ses intérêts économiques au mépris des critères traditionnels de la politique étrangère. Cela ne marche pas toujours, relève dans sa chronique Sylvie Kauffmann, éditorialiste au Monde. Le dossier de l’Ukraine, lui, occupe Donald Trump depuis son élection ; la résistance des protagonistes à ses efforts l’exaspère. Pour le calmer, Kiev a concédé un accord sur les minerais et les ressources naturelles. Mais le vrai deal, celui qui doit mettre fin aux « 5 000 morts par jour » et lui valoir le prix Nobel de la paix, continue de lui échapper.
« Alliés ou non alliés, agresseurs ou agressés, dictateurs ou démocrates : dans la diplomatie court-termiste de Donald Trump, tout se vaut pourvu que le deal soit conclu »
Par Sylvie Kauffmann

Deals, deals, deals… En s’envolant, lundi 12 mai, vers le Golfe, ses émirs, ses dorures et ses richesses, pour le premier voyage officiel à l’étranger de son deuxième mandat, c’est bien ce rêve-là que caressait Donald Trump à bord d’Air Force One, pas encore remplacé par le « palais volant » offert par la famille régnante qatarie. Cette tournée en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar, aux objectifs prioritairement économiques, se présente comme une parfaite illustration de la diplomatie du deal propre à ce président.
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