NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Les Russes regrettent ne pas encore avoir reçu une réponse à leur proposition de réunion à Istanbul le 2 juin, mais refusent de rendre public leur projet de mémorandum sur un règlement pacifique de la guerre. Un refus qui montre bien la« peur de révéler qu’elle bloque le processus de paix », selon le ministère des affaires étrangères ukrainien.

Posez votre question à la rédaction :
Ecrivez votre message ici
Une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU convoquée jeudi à l’initiative de l’Ukraine
Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une « réunion importante » jeudi 29 mai concernant l’invasion de l’Ukraine par la Russie et ses attaques continues contre les civils, annonce le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, sur X.
« A la suite des récentes attaques russes qui ont fait des victimes civiles, nous attendons des déclarations fermes de la part de nos partenaires, réaffirmant le large consensus international sur la nécessité de forcer la Russie à accepter un cessez-le-feu total pour permettre un processus de paix significatif », a précisé le ministre.
« Tant que la Russie retarde le processus de paix et lance des attaques brutales sur notre pays et notre peuple, la pression sur l’agresseur continuera d’augmenter », a fait valoir M. Sybiha, réitérant la volonté de Kiev de négocier avec l’aide de ses partenaires européens et américains.
La Russie accuse l’industrie militaire serbe de lui « tirer dans le dos » en livrant des armes à l’Ukraine
Le service de renseignement extérieur russe (SVR) a accusé jeudi les entreprises d’armement serbes d’essayer de « tirer dans le dos » de Moscou, pourtant un allié historique de Belgrade, en vendant des munitions à l’Ukraine. « Les entreprises de défense serbes, en dépit de la “neutralité” officielle de Belgrade, continuent de livrer des munitions à Kiev », a affirmé le SVR dans un communiqué publié sur son site.
Selon cette source, ces sociétés utilisent de « faux certificats » dissimulant le destinataire final et font transiter les munitions via des pays tiers, notamment des membres de l’OTAN, « comme la République tchèque, la Pologne et la Bulgarie ». « Dernièrement, des options exotiques, impliquant des gouvernements africains, sont également employées », a ajouté le SVR, dénonçant des « activités antirusses ».
Une centaine de milliers d’obus et un million de cartouches d’armes automatiques ont été envoyés à Kiev depuis la Serbie, affirme encore le SVR sans préciser depuis quelle date exactement. Le SVR accuse ensuite nommément les entreprises Yugoimport SDPR, Zenitprom, Krusik, Sofag, Reyer DTI, Sloboda et Prvi Partizan de participer à ces livraisons qui n’ont pour « seul objectif » que de « tuer et mutiler » des soldats et des civils russes.
Les forces russes « ont presque détruit la ligne de défense » ukrainienne près de Krasnoarmiisk, affirme un officier d’une milice prorusse
En s’emparant du village de Chevtchenko Perche (🚩), dans l’oblast de Donetsk, les forces russes « ont presque détruit la ligne de défense des forces armées ukrainiennes près de Krasnoarmiisk », a rapporté Andreï Marochko, un officier d’une milice prorusse de la « république populaire de Louhansk », cité par TASS en tant qu’« expert militaire ».
Alors que l’armée russe a aussi revendiqué la prise de Stroïvka (🚩), M. Marochko assure que cela a permis aux forces russes d’« encercler un groupe des forces armées ukrainiennes qui avait pris position près de Topoli, dans la région de Kharkiv ».
Des images diffusées par l’armée ukrainienne dévoilent le quotidien des soldats ukrainiens sur la ligne de front





Face au président américain, Donald Trump, et au président russe, Vladimir Poutine, les dirigeants français, allemand, britannique et polonais se posent en pointe avancée de la mobilisation des Européens en faveur de Kiev, relève dans sa chronique Philippe Ricard, journaliste au Monde.
« Le rapprochement entre Macron, Merz, Starmer et Tusk marque un tournant dans le soutien à l’Ukraine »
Par Philippe Ricard
Leur première initiative est tombée à plat, mais ne constitue sans doute qu’un début. Le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, les premiers ministres britannique et polonais, Keir Starmer et Donald Tusk, ont bien tenté, lors de leur voyage commun à Kiev, samedi 10 mai, de lancer une sorte d’ultimatum à Vladimir Poutine, sous la menace d’un nouveau train massif de sanctions, pour qu’il accepte enfin le cessez-le-feu proposé depuis plus de deux mois par Donald Trump. Le président russe n’en a rien fait, puis, sans surprise, a snobé, quelques jours plus tard en Turquie, le rendez-vous fixé comme un défi par son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Sur Le Monde aujourd’hui
Découvrez les articles les plus lus par nos abonnés
La diplomatie ukrainienne estime que le refus de Moscou d’envoyer son mémorandum sur le règlement pacifiste montre sa « peur de révéler qu’elle bloque le processus de paix »
« La crainte des Russes d’envoyer leur “mémorandum” à l’Ukraine suggère qu’il est probablement rempli d’ultimatums irréalistes, et qu’ils ont peur de révéler qu’ils bloquent le processus de paix », a dénoncé jeudi Heorhii Tykhyi, un porte-parole du ministère des affaires étrangères ukrainien, alors que la Russie refuse de discuter publiquement du contenu des documents sur le règlement de la guerre en Ukraine.
Plus tôt, Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, avait qualifié de « non constructives » les exigences de l’Ukraine de remettre immédiatement le projet de mémorandum russe sur un règlement pacifique.
Sur le réseau social X, M. Tykhyi a appelé Moscou à « envoyer immédiatement le document » et « arrêter de jouer », estimant qu’ils démontrent ce faisant « leur volonté que la prochaine réunion soit vide ».
Le prochain sommet du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine sera organisé à Bruxelles le 4 juin
Le Royaume-Uni et l’Allemagne chapeauteront le prochain sommet du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine (UDCG), qui se tiendra à Bruxelles, mercredi 4 juin, a confirmé la délégation conjointe auprès de l’OTAN.
L’UDCG, créé à l’initiative des Etats-Unis en avril 2022 et qui comprend plus de 50 pays, dont les 32 membres de l’OTAN, se réunit habituellement à la base aérienne américaine de Ramstein, en Allemagne. Depuis l’entrée en fonctions de l’administration de Donald Trump, le format Ramstein continue de fonctionner sous le leadership du Royaume-Uni et de l’Allemagne, les Etats-Unis restant un participant-clé.
Berlin estime que les premiers systèmes d’armes à longue portée produits en Ukraine dans le cadre de l’accord annoncé pourraient être utilisés « d’ici à quelques semaines »
Le ministère de la défense allemand a précisé les contours des nouvelles coopérations financières et militaires entre Berlin et Kiev, annoncées mercredi par le chancelier Friedrich Merz, qui comprennent des investissements allemands directs dans l’industrie de défense ukrainienne, à hauteur de 5 milliards d’euros, ainsi qu’un traité plus large entre Kiev et les fabricants d’armes allemands.
Pour financer la production de systèmes d’armes à longue portée en Ukraine, Berlin s’appuiera « sur les capacités industrielles et l’expertise technique existantes du pays », précise le ministère, selon lequel « un nombre considérable [de systèmes] pourrait être produit cette année », et les premiers « pourront être utilisés dans les forces armées ukrainiennes d’ici à quelques semaines ».
Berlin a aussi réaffirmé son engagement à fournir à l’Ukraine des munitions et des armes critiques, parmi lesquelles des systèmes de défense aériens, des armes terrestres et des pistolets, rapporte le Kyiv Independent. M. Merz a éludé la délicate question de la livraison des Taurus, avec une portée supérieure à 500 kilomètres, et a décliné de donner plus de détails sur les contenus de ce paquet d’aide, par souci d’entretenir une forme d’ambiguïté stratégique.
« Il y a certains sujets dont nous avons décidé avec le chancelier [Friedrich] Merz de ne pas parler publiquement », a déclaré Volodymyr Zelensky à la chaîne de télévision allemande RTL, à propos d’éventuelles livraisons de missiles Taurus. « Je lui ai promis, et je vais m’y tenir », a-t-il ajouté.
Ce qu’il faut retenir, jeudi 29 mai à la mi-journée
- Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a plaidé pour la création d’une « pax europaea » lors de la réception du prix Charlemagne, à Aix-la-Chapelle. Elle a souligné la nécessité pour l’Europe de développer une sécurité indépendante, notant que l’ordre international actuel a cédé la place au désordre. Elle a mis en garde contre les ambitions impérialistes et les régimes autoritaires, appelant à une Europe unie et résiliente.
- En réponse aux attaques répétées de l’administration Trump et particulièrement du vice-président J. D. Vance contre l’Union européenne (UE), le chancelier allemand, Friedrich Merz, a affirmé jeudi que l’Europe se battrait s’il le fallait pour préserver ses valeurs de liberté et de démocratie. La veille, il a déclaré, à la chaîne de télévision allemande ZDF, que la fourniture de missiles de croisière Taurus à l’Ukraine est « dans le domaine du possible ».
- L’armée russe a revendiqué jeudi la prise de trois villages dans l’est de l’Ukraine, alors que Moscou a proposé la tenue la semaine prochaine de nouveaux pourparlers avec Kiev à Istanbul.
- Dans la nuit du 28 au 29 mai, la Russie a lancé 90 drones d’attaque et des drones imitateurs (leurres) de différents types, rapporte l’armée de l’air ukrainienne. Les défenses ukrainiennes ont neutralisé 56 drones.
- L’Ukraine a mené une nouvelle attaque de drones contre la Russie, visant notamment l’usine Avangard de Saint-Pétersbourg, spécialisée dans la production de microélectronique, cette entreprise est stratégique en Russie puisqu’elle fournit des éléments pour les missiles russes.
- Recep Tayyip Erdogan, le président turque, a appelé Russie et Ukraine à ne pas « fermer la porte » au dialogue, disant espérer la reprise lundi de pourparlers à Istanbul entre Moscou et Kiev, selon des propos rapportés jeudi.
- Dmitri Peskov, le porte-parole du président russe, Vladimir Poutine, affirme, dans son compte rendu quotidien, que Moscou n’a pas encore reçu la réponse de Kiev pour une réunion à Istanbul le 2 juin.
- La Fédération de Russie ne remettra pas de document exposant sa vision de la fin de la guerre aux Etats-Unis, a déclaré Maria Zakharova, la porte-parole du ministère des affaires étrangères russe.
- Les exigences de Poutine en matière de paix incluent la fin de l’élargissement de l’OTAN, la neutralisation de l’Ukraine et la levée des sanctions occidentales, selon l’agence Reuters.
- Deux hommes sont morts dans une explosion à Stavropol. L’explosion a tué Zour Gourtsiev, 34 ans, un vétéran de la bataille de Marioupol, où il avait dirigé dans l’armée russe une unité qui assurait la liaison entre les forces aériennes et terrestres lors des opérations.
1 compte dès 7,99 €/mois
Sans engagement
- Tous nos articles, vidéos, podcasts et newsletters
- L’application La Matinale du Monde, dès 7 heures, la sélection d’articles par la rédaction
- Le quotidien en version numérique dès 13 heures
Ursula von der Leyen appelle à la création d’une « pax europaea »

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a plaidé pour la création d’une « pax europaea » lors de la réception du prix Charlemagne, à Aix-la-Chapelle. Elle a affirmé la nécessité pour l’Europe de développer une sécurité indépendante. Elle a mis en garde contre les ambitions impérialistes et les régimes autoritaires, appelant à une Europe unie et résiliente.
« Peut-être avons-nous cru que les périodes de paix relative étaient devenues un état permanent, grâce à l’OTAN », a-t-elle estimé, ajoutant que l’ordre international sur lequel l’Europe s’est longtemps reposée « a sombré dans le désordre international. » « Un nouvel ordre international va émerger, avant même la fin de cette décennie », a-t-elle dit, prônant l’édification d’une Europe « indépendante » face à des « contre-courants puissants ». Le prix Charlemagne lui a été attribué en janvier pour avoir « contribué à maintenir l’Europe unie, résiliente et capable d’agir ».
« Le monde est de nouveau la proie d’ambitions de conquête et de guerres impérialistes. De régimes autoritaires, prêts à exploiter sans ménagements nos divisions ou nos dépendances », a-t-elle ajouté, devant plusieurs responsables européens, dont le chancelier allemand, Friedrich Merz.
L’Europe défendra toujours la liberté, répond Merz à J. D. Vance
En réponse aux attaques répétées de l’administration Trump et particulièrement du vice-président J. D. Vance contre l’Union européenne (UE), le chancelier allemand, Friedrich Merz, a déclaré jeudi que l’Europe se battrait s’il le fallait pour préserver ses valeurs de liberté et de démocratie.
S’exprimant lors d’une cérémonie de remise du prix Charlemagne à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, Friedrich Merz a, par ailleurs, répété que l’UE ne voulait pas d’une escalade des droits de douane avec les Etats-Unis, qui nuirait aux économies des deux camps.
Mais il est surtout revenu sur le discours prononcé par J. D. Vance à Munich en février, dans lequel le vice-président américain avait lancé une attaque en règle contre l’Europe, affirmant qu’elle était confrontée à une « menace de l’intérieur » et que la liberté d’expression était « en recul ».
Le chancelier allemand s’exprimait au lendemain de l’annonce faite par le département d’Etat américain à propos de sa décision d’imposer des interdictions de visa aux ressortissants étrangers qui « censurent » les Américains, ce qui pourrait inclure les responsables européens chargés d’imposer des règles aux entreprises technologiques américaines, comme la modération des contenus.
« A sa manière, le vice-président américain J. D. Vance nous a obligés, en début d’année, à nous poser cette question : Qu’est-ce que nous, Européens, défendons ensemble ? », a déclaré Friedrich Merz. « Mesdames et messieurs, (…) nous avons la réponse la plus forte et la meilleure que l’on puisse imaginer, a-t-il dit. En Europe, nous défendons ce que nous avons conçu, développé, obtenu et défendu ensemble au cours des siècles, malgré d’innombrables revers et catastrophes : la conviction que la liberté et la démocratie valent la peine d’être défendues avec détermination et, si nécessaire, que l’on se batte pour les protéger. »
Le dirigeant conservateur, qui s’est engagé à faire de l’armée allemande la plus puissante d’Europe, a assuré que son pays contribuerait au renforcement de l’UE et salué « un nouvel esprit d’unité » sur le continent, évoquant le soutien à l’Ukraine ou la récente réinitialisation des liens commerciaux et en matière de défense avec le Royaume-Uni.
Bonjour,
Vous faites sans doute référence aux articles qui ont été publiés mercredi par Der Spiegel et le site danois Danwatch. Il s’agit essentiellement de documents techniques publiés en ligne pour le cahier des charges d’un chantier sur la base ultrasecrète de Iasny (🚩), dans l’oblast d’Orenbourg, où sont stationnés les missiles Avangard.
La fuite s’est produite lors d’appels d’offres publics, lorsque des entrepreneurs ont publié des fichiers comprenant des plans de bâtiments situés autour de la base et non sur les silos. Ce sont ces derniers qui sont classés secret-défense.
Moscou affirme avoir pris trois villages dans l’est de l’Ukraine
L’armée russe a revendiqué jeudi la prise de trois villages dans l’est de l’Ukraine, alors que Moscou a proposé la tenue la semaine prochaine de nouveaux pourparlers avec Kiev à Istanbul.
Dans un communiqué posté sur les réseaux sociaux, l’armée russe dit s’être emparée de Stroïvka (🚩), dans l’oblast de Kharkiv, ainsi que de Hnativka (🚩) et de Chevtchenko Perche (🚩), deux villages situés dans l’oblast de Donetsk.
Recep Tayyip Erdogan appelle à ne pas « fermer la porte » au dialogue entre Moscou et Kiev
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a appelé Russie et Ukraine à ne pas « fermer la porte » au dialogue, disant espérer la reprise lundi de pourparlers à Istanbul entre Moscou et Kiev, selon des propos rapportés jeudi.
« Nous sommes en contact avec la Russie et l’Ukraine (…). Nous leur disons qu’il ne faut pas fermer la porte tant qu’elle est ouverte », a déclaré le chef de l’Etat turc à des journalistes voyageant avec lui à son retour d’une visite mercredi en Azerbaïdjan, selon la présidence turque. « Au cours de chacune de nos rencontres, nous rappelons à nos interlocuteurs qu’il ne faut pas laisser passer cette occasion », a ajouté M. Erdogan, estimant qu’« éteindre ce grand incendie dans notre région est (…) un devoir humanitaire ».
Après des négociations directes le 16 mai entre Kiev et Moscou à Istanbul, les premières depuis le printemps 2022, l’Ukraine s’est dite prête mercredi à de nouveaux pourparlers en Turquie lundi, exigeant toutefois que Moscou, à qui revient cette initiative, fournisse à l’avance ses conditions pour que la rencontre donne des résultats.
Le ministre des affaires étrangères turc, Hakan Fidan, qui a été reçu lundi à Moscou par Vladimir Poutine, se rend jeudi en Ukraine, où il doit notamment rencontrer Volodymyr Zelensky.
La Russie a lancé 90 drones contre l’Ukraine dans la nuit de mercredi à jeudi
Dans la nuit du 28 au 29 mai, la Russie a lancé 90 drones d’attaque et des drones imitateurs (leurres) de différents types, rapporte l’armée de l’air ukrainienne. Elle relève que les Russes ont visé des cibles « situées dans les territoires proches du front » dans les oblasts de Soumy, de Kharkiv et de Donetsk. Les défenses ukrainiennes ont neutralisé 56 drones.
Selon les autorités ukrainiennes, au moins une personne a été tuée dans l’oblast de Soumy, selon l’administration militaire. A Sloviansk, dans l’oblast de Donetsk, l’administration militaire signale qu’une personne a été blessée.

La fourniture de missiles Taurus à l’Ukraine est « dans le domaine du possible », déclare Friedrich Merz
Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a déclaré, mercredi soir, à la chaîne de télévision allemande ZDF que la fourniture de missiles de croisière Taurus à l’Ukraine « dans le domaine du possible ». Il a assorti cette déclaration de précautions oratoires, expliquant que cela « nécessiterait plusieurs mois de formation pour les soldats ukrainiens ». Il a ajouté qu’une livraison dans six mois ou un an ne serait donc d’aucune utilité pour Kiev aujourd’hui. C’est pourquoi, avec les partenaires de l’Ukraine, il souhaite améliorer le soutien militaire à l’Ukraine.
Répondant aux critiques de Moscou, le chancelier a appelé la Russie à mettre fin à la guerre. « Il est de leur responsabilité, de leur seule responsabilité, de mettre fin à la guerre immédiatement. » L’Ukraine et les alliés occidentaux ont entrepris toutes les démarches diplomatiques possibles « jusqu’au Vatican » au cours des dernières semaines. « Que pouvons-nous faire de plus ? » C’est maintenant à la Russie de jouer, a-t-il estimé.
Moscou dit « attendre » une réponse de Kiev pour une reprise des pourparlers à Istanbul
Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine, affirme, dans son compte rendu quotidien, que Moscou n’a pas encore reçu la réponse de Kiev pour une réunion à Istanbul le 2 juin. Il a aussi qualifié de « non constructives » les exigences de l’Ukraine de remettre immédiatement le projet de mémorandum russe sur un règlement pacifique. « La Russie ne discutera pas publiquement du contenu des documents sur le règlement en Ukraine, les négociations doivent se dérouler à huis clos », a-t-il ajouté, selon les médias russes.
Il a aussi condamné les menaces évoquées par le propagandiste Vladimir Soloviov contre la famille de Vladimir Medinski, le chef de la délégation russe aux négociations d’Istanbul.
Un officier russe, vétéran de la bataille de Marioupol, tué dans une explosion
Deux hommes ont été tués, dans la nuit de mercredi à jeudi dans une explosion à Stavropol, la capitale administrative du kraï de Stavropol, située au pied des montagnes du Caucase.
L’explosion a tué Zour Gourtsiev, 34 ans, un vétéran de « l’opération militaire spéciale » en Ukraine, a déclaré sur Telegram Vladimir Vladimirov, le gouverneur du territoire de Stavropol.
Les chaînes Telegram Mash, Shot et Baza, considérées comme proches du pouvoir, affirment que l’explosion a été organisée par la deuxième victime, Nikita Penkov, un homme de 29 ans originaire du territoire de Krasnodar. Ces chaînes ont publié une vidéo de l’explosion.
Zour Gourtsiev travaillait comme premier adjoint du maire de Stavropol, a fait savoir ce dernier, Ivan Ouliantchenko, et avait participé à un programme d’enseignement, Le Temps des héros, visant à former les anciens combattants russes du conflit en Ukraine et à leur permettre d’accéder à de hautes fonctions publiques. Une notice sur le site de ce programme indique qu’il avait dirigé dans l’armée russe une unité qui assurait la liaison entre les forces aériennes et terrestres lors des opérations.
Selon cette source, il avait été décoré pour avoir participé à la prise de la ville ukrainienne d’Avdiïvka en 2024, ainsi qu’au siège de Marioupol au printemps 2022, dirigeant les bombardements qui avaient fait des milliers de victimes civiles, selon Kiev.
Pour l’heure, Kiev n’a pas réagi à sa mort. Depuis le début de l’invasion de sonterritoire, en février 2022, l’Ukraine a revendiqué plusieurs assassinats ciblés contre des responsables russes.
Les exigences de Poutine en matière de paix incluent la fin de l’élargissement de l’OTAN, selon l’agence Reuters
Selon l’agence Reuters qui cite trois sources russes au courant des négociations, les conditions posées par le président Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine incluent l’exigence que les dirigeants occidentaux s’engagent par écrit à cesser l’élargissement de l’OTAN vers l’est, ce qui revient à exclure formellement l’adhésion de l’Ukraine, de la Géorgie, de la Moldavie et d’autres anciennes républiques soviétiques.
La Russie souhaite également que l’Ukraine soit neutre, que certaines sanctions occidentales soient levées, que la question des avoirs souverains russes gelés en Occident soit résolue et que les russophones en Ukraine, qu’elle considère comme opprimées, soient protégés.
Si Poutine se rendait compte qu’il était incapable de parvenir à un accord de paix selon ses propres conditions, il chercherait à montrer aux Ukrainiens et aux Européens, par des victoires militaires, que « la paix de demain sera encore plus douloureuse », rapporte une des sources, citée par Reuters.
Moscou ne transmettra pas à Washington ses propositions pour un cessez-le-feu en Ukraine
La Fédération de Russie ne remettra pas de document exposant sa vision de la fin de la guerre aux Etats-Unis, a déclaré Maria Zakharova, la porte-parole du ministère des affaires étrangères russe. « Nous ne savons pas ce que la partie ukrainienne a remis et à qui », a-t-elle dit à propos des déclarations de l’envoyé spécial des Etats-Unis pour l’Ukraine, Keith Kellogg, qui a déclaré, mardi, sur Fox News, qu’il avait reçu une liste de conditions d’un accord de paix de Kiev et attendait maintenant un document similaire de la part de la Russie.
Selon elle, la Russie échangera les documents pertinents avec l’Ukraine sans aucun intermédiaire. « Notre délégation part de l’accord atteint le 16 mai lors des pourparlers directs russo-ukrainiens à Istanbul. Nous avons convenu que chaque partie – la Russie et l’Ukraine – préparerait sa propre vision des modalités d’un règlement et d’un cessez-le-feu, après quoi elles échangeraient les documents pertinents directement et les discuteraient lors du prochain tour. Nous n’avions aucun accord sur la médiation des Etats-Unis ou d’autres pays dans l’échange de projets », a déclaré la porte-parole.
La Russie a dit mercredi avoir proposé à l’Ukraine la tenue d’un nouveau cycle de discussions directes le 2 juin à Istanbul. Rustem Umerov, le ministre de la défense ukrainien, qui est le chef de la délégation ukrainienne aux pourparlers avec la Russie, a déclaré qu’il avait remis un document à la partie russe exposant la vision de l’Ukraine pour un cessez-le-feu.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptes-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.