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L’émissaire spécial du président américain pour le Moyen-Orient aurait présenté à Israël et au Hamas une version modifiée de son projet d’accord de cessez-le-feu partiel.
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Israël annonce 22 nouvelles colonies en Cisjordanie
Le ministre des finances israélien, Bezalel Smotrich (extrême droite), a annoncé jeudi la création de 22 colonies juives en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
La décision, prise par le cabinet de sécurité israélien, a été rendue publique sur X. « Nous avons pris une décision historique pour le développement des implantations : 22 nouvelles localités en Judée-Samarie », a déclaré M. Smotrich, en utilisant le nom par lequel les Israéliens désignent la Cisjordanie. « Il s’agit d’une décision historique (…), qui change la face de la région et façonne l’avenir de l’implantation [israélienne en Cisjordanie] pour les années à venir », a affirmé dans un communiqué le ministre de la défense, Israel Katz.
Selon une carte publiée par le Likoud (droite), le parti du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, les 22 colonies en projet sont réparties à travers toute la Cisjordanie, du nord au sud en passant par le centre, mitant un peu plus un territoire miné par les implantations juives.
Cette annonce de M. Smotrich survient après que l’émissaire spécial du président américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a affirmé mercredi avoir « un très bon ressenti » sur la possibilité de conclure une trêve à Gaza. Elle a lieu aussi alors que la France doit présider avec l’Arabie saoudite en juin une conférence des Nations unies destinée à favoriser la solution de paix dite « à deux Etats » : Israël et une Palestine indépendante et pleinement souveraine qui vivraient côte à côte en bonne entente.
Steve Witkoff a « un très bon ressenti » sur la possibilité de parvenir à « un cessez-le-feu temporaire à Gaza et à une solution à long terme »
L’émissaire spécial du président américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a fait part à Washington de son « très bon ressenti » sur la possibilité de parvenir à « un cessez-le-feu temporaire à Gaza et à une solution à long terme ». « Nous sommes sur le point d’envoyer une nouvelle proposition », a-t-il ajouté.
Selon le Jerusalem Post, Times of Israel, Haaretz et le site américain Axios, Steve Witkoff a présenté à Israël et au Hamas une version modifiée de son projet d’accord de cessez-le-feu partiel comprenant la libération en deux phases d’otages israéliens – neuf otages vivants et les corps de 18 otages – contre un nombre à déterminer de prisonniers palestiniens. En outre, les deux parties accepteraient un cessez-le-feu de soixante jours au cours duquel des négociations auraient lieu pour mettre fin à la guerre. En l’absence d’accord à l’issue de cette période, Israël aurait le choix entre reprendre les combats ou prolonger le cessez-le-feu en échange d’otages supplémentaires.
Selon l’accord, les responsabilités en matière d’aide humanitaire reviendraient à l’ONU et l’armée israélienne se retirerait des zones qu’elle a reprises lors de sa dernière opération élargie, y compris le nouveau corridor de Morag.
Un entrepôt de l’ONU pillé par des milliers de Palestiniens dans le centre de la bande de Gaza
Un entrepôt du Programme alimentaire mondial (PAM) a été pillé mercredi par une foule de Palestiniens à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP) sur place.
Selon des images de l’AFP, la foule n’a rien laissé, emportant sacs de nourriture, palettes de bois, madriers… « Des hordes de gens affamés ont fait irruption dans l’entrepôt (…) à la recherche de produits alimentaire qui avaient été prépositionnés en vue d’être distribués », a déploré le PAM dans un communiqué appelant à un « accès humanitaire sûr et sans entraves pour permettre immédiatement des distributions alimentaires en bon ordre » dans la bande de Gaza.

Au Royaume-Uni, cinq personnes arrêtées pour avoir perturbé le tournage d’un film avec l’Israélienne Gal Gadot
La police de Londres a annoncé mercredi avoir arrêté cinq personnes pour « harcèlement » et « entrave à l’accès à un lieu de travail » pour avoir perturbé à plusieurs reprises le tournage d’un film avec l’actrice israélienne Gal Gadot. Elles ont été placées en garde à vue. « Ces dernières semaines, des manifestants ont perturbé le tournage d’un film dans plusieurs endroits de Londres. Ils l’ont fait parce qu’une actrice impliquée dans la production est israélienne », a écrit la police sur son compte X.
« Bien que nous reconnaissions pleinement l’importance de la liberté de manifester pacifiquement, nous avons le devoir d’intervenir lorsque ces dernières entraînent de graves perturbations », a indiqué le surintendant Neil Holyoak, cité dans le communiqué de la police.
Gal Gadot, 40 ans, est connue pour son rôle de l’héroïne Wonder Woman ou pour celui de Gisèle Harabo dans la sage Fast and Furious. Depuis le 7 octobre 2023, date de l’attaque sanglante du Hamas contre Israël, elle a affiché son soutien indéfectible à son pays. Mi-mars, la cérémonie marquant l’inauguration de son étoile sur le célèbre « Walk of fame » à Hollywood avait été perturbée par des militants propalestiniens qui dénonçaient la guerre dans la bande de Gaza.
Au 600ᵉ jour de la guerre, mobilisation pour les otages de Gaza
Des milliers de personnes se sont rassemblées mercredi soir à Tel-Aviv en soutien aux otages de Gaza, point d’orgue d’une mobilisation au 600e jour de la guerre pour réclamer un cessez-le-feu avec le Hamas qui permettrait leur libération. « Le peuple avec les otages », pouvait-on lire sur les pancartes brandies par la foule compacte sur la « place des Otages », haut lieu de la mobilisation en faveur des captifs enlevés par le mouvement islamiste palestinien lors de son attaque sur Israël ayant déclenché la guerre, le 7 octobre 2023.
« Cela fait plus de cent jours que j’ai été forcé de laisser mon frère derrière moi. Tant qu’Eitan et les autres otages ne sont pas de retour, je suis encore en captivité », a dit au micro Iair Horn, libéré en février lors d’une deuxième trêve à Gaza, sans son frère. « Terminez cette guerre et ramenez les 58 otages », a-t-il ajouté à l’adresse du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, dont le gouvernement a mis fin à cette trêve mi-mars et intensifié depuis l’offensive dans le territoire palestinien.
A l’appel du Forum des familles, principale organisation plaidant pour un cessez-le-feu et la libération des otages, des centaines de personnes s’étaient auparavant réunies à des carrefours en Israël à 06 h 29 heure locale, heure du début de l’attaque du Hamas. Des pancartes portant le chiffre « 600 » ont été placées le long des routes et des manifestations se sont succédé toute la journée.
Sur 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par les autorités israéliennes. Le Hamas retient aussi toujours la dépouille d’un soldat israélien tué en 2014 lors d’une précédente guerre à Gaza.
Sur Le Monde aujourd’hui
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Ce qu’il faut retenir, mercredi 28 mai à 21 heures
- Benyamin Nétanyahou affirme qu’Israël a tué Mohammed Sinouar, chef présumé du Hamas à Gaza. « Nous avons chassé les terroristes de notre territoire, pénétré de force dans la bande de Gaza, éliminé des dizaines de milliers de terroristes, éliminé (…) Mohammed Sinouar », chef présumé du Hamas à Gaza, a déclaré le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lors d’un discours à la Knesset. L’armée israélienne n’a pas confirmé.
- En Israël, des manifestations et des rassemblements ont eu lieu pour marquer les six cents jours de captivité des otages israéliens retenus par le Hamas à Gaza. Leurs proches et leurs soutiens ont exigé leur libération immédiate et la fin de l’offensive israélienne à Gaza. Le président Emmanuel Macron a dénoncé « six cents jours de calvaire insoutenable pour eux et leurs proches ».
- L’émissaire spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a dit mercredi avoir « un très bon ressenti » sur la possibilité de conclure une trêve à Gaza. « Nous sommes sur le point d’envoyer une nouvelle proposition qui sera, nous l’espérons, livrée plus tard aujourd’hui », a-t-il déclaré.
- Les Palestiniens de Gaza, qui s’enfoncent de plus en plus « dans l’abîme », méritent « plus que de survivre », a lancé mercredi l’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient, Sigrid Kaag, devant le Conseil de sécurité, ajoutant : « Les civils de Gaza ont perdu tout espoir. Au lieu de dire “au revoir, à demain”, les Palestiniens de Gaza disent maintenant “à bientôt, au paradis” ».
- La Fondation humanitaire de Gaza (GFH) a annoncé mercredi la suspension temporaire de ses activités en raison de désordres, selon l’agence Reuters. L’organisation, créée à l’initiative d’Israël et des Etats-Unis pour distribuer de l’aide dans la bande de Gaza, a ajouté qu’elle s’efforçait de résoudre les problèmes pour assurer la sécurité.
- Une quarantaine de personnes ont été blessées mardi, la plupart par des tirs de militaires israéliens, quand des milliers de Palestiniens se sont rués dans un nouveau centre de distribution d’aide à Gaza géré par la GFH, alors qu’Israël mettait en place un nouveau système de distribution., a annoncé mercredi un haut responsable de l’ONU.
Israël et l’ONU continuent de s’accuser mutuellement de bloquer la distribution de l’aide à Gaza
Israël a accusé mercredi les Nations unies de tenter de « bloquer » la distribution de l’aide à Gaza, tandis que l’ONU assurait faire tout son possible pour récupérer les volumes limités autorisés par les autorités israéliennes.
« Alors que l’ONU répand la panique et fait des déclarations détachées de la réalité, l’Etat d’Israël facilite de façon continue l’entrée de l’aide à Gaza via deux méthodes », qui vont continuer « de façon simultanée » à ce stade, a déclaré l’ambassadeur israélien à l’ONU, Danny Danon, devant le Conseil de sécurité. Une référence à l’autorisation limitée d’entrée de camions de l’ONU via le point de passage de Kerem Shalom depuis le début de la semaine dernière après plus de deux mois de blocage, et à la nouvelle Fondation humanitaire de Gaza (GHF).
Cette société privée créée avec le soutien d’Israël et des Etats-Unis a mis en place un système que l’ONU juge contraire aux principes humanitaires, et une distribution chaotique dans l’un de ses centres a fait 47 blessés mardi. L’ambassadeur israélien a attribué la responsabilité de ce chaos au Hamas, l’accusant d’avoir tenté de « bloquer » l’accès au centre de distribution avec des « barrages routiers ». Et « l’ONU a maintenant activement rejoint le Hamas pour tenter de bloquer cette aide », a-t-il affirmé. « L’ONU utilise les menaces, l’intimidation et les représailles contre les ONG qui ont choisi de participer au nouveau mécanisme humanitaire », a-t-il ajouté, qualifiant les Nations unies de « mafieuses ».
L’ONU n’a pas immédiatement réagi à cette nouvelle accusation mais a répété plus tôt dans la journée son opposition à travailler avec la GHF. « Nous ne renoncerons pas à nos principes. Nous ne participerons pas à des opérations qui ne respectent pas nos principes humanitaires », a insisté Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU. Il a également assuré que l’ONU faisait tout son possible pour récupérer l’aide arrivée via Kerem Shalom.
« Depuis la semaine dernière, environ 900 camions ont été soumis à l’accord d’Israël, 800 ont été approuvés mais seulement 500 ont pu être déchargés côté israélien de Kerem Shalom et encore moins ont pu passer côté palestinien, où nous et nos partenaires avons pu collecter un peu plus de 200 d’entre eux, freinés par l’insécurité et un accès restreint », a déclaré Stéphane Dujarric. « Si nous ne pouvons pas collecter ces biens, je peux vous dire une chose, ce n’est pas parce que nous n’essayons pas », a-t-il martelé.
Une réponse à Danny Danon qui a dit que 400 camions attendaient du côté palestinien de Kerem Shalom et qu’Israël avait proposé des « routes sûres » dans Gaza. « Mais l’ONU a échoué à les récupérer », a-t-il dénoncé devant la presse. « Mettez votre ego de côté, récupérez l’aide et faites votre travail », a-t-il lancé.
Otages à Gaza : Emmanuel Macron dénonce « six cents jours de calvaire insoutenable pour eux et leurs proches »
Le président français, Emmanuel Macron, a dénoncé mercredi « six cents jours de calvaire insoutenable » pour les otages israéliens toujours retenus par le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza « et leurs proches ». « Six cents, pas un sans penser à eux », a-t-il écrit sur le réseau social X. « La France se tient à leurs côtés, mobilisée, déterminée », a-t-il poursuivi. « Pour leur libération, pour un cessez-le-feu immédiat, pour la paix et la sécurité de tous. C’est notre priorité. »
La guerre déclenchée par le Hamas est entrée mercredi dans son 600e jour sans espoir de trêve des bombardements israéliens sur Gaza ni de libération des otages détenus depuis l’attaque du mouvement islamiste le 7 octobre 2023.
Vu d’Israël | Article dans « Yediot Aharonot » : les répercussions de l’atroce guerre à Gaza « nous hanteront pendant des générations »
La guerre dans l’enclave palestinienne, qui dure depuis près de six cents jours, est « menée en notre nom, nous les Israéliens, et à nos dépens », et provoque non seulement la souffrance « indicible » d’innombrables innocents de la bande de Gaza, mais mène aussi Israël au désastre, s’indigne Rotem Isaac, une journaliste du grand quotidien israélien de droite Yediot Aharonot.
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L’émissaire de Donald Trump pour le Moyen-Orient a « un très bon ressenti » sur une possible trêve à Gaza
L’émissaire spécial du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a dit mercredi avoir « un très bon ressenti » sur la possibilité de conclure une trêve à Gaza. « Nous sommes sur le point d’envoyer une nouvelle proposition qui sera, nous l’espérons, livrée plus tard aujourd’hui », a-t-il déclaré, ajoutant : « J’ai un très bon ressenti sur la possibilité de parvenir à (…) un cessez-le-feu temporaire et une solution à long terme. »

Donald Trump dit avoir mis en garde Benyamin Nétanyahou contre toute frappe sur l’Iran
Les Etats-Unis ont mis en garde le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, contre toute frappe sur l’Iran qui risquerait de faire dérailler les pourparlers sur le nucléaire. « Je ne crois pas que ce serait pertinent maintenant », a déclaré Donald Trump pendant un échange avec la presse dans le bureau Ovale, assurant avoir « de très bonnes discussions » avec l’Iran en vue d’un accord.
Un chirurgien américain de retour de la bande de Gaza témoigne à l’ONU des « corps brisés par les explosions »
Le Conseil de sécurité de l’ONU a entendu mercredi le témoignage poignant d’un chirurgien américain de retour de Gaza. « J’ai vu de mes propres yeux ce qui arrive à Gaza, en particulier aux enfants. Je ne peux pas prétendre ne pas l’avoir vu. Vous ne pouvez pas non plus faire comme si vous ne savez pas », a déclaré le Feroze Sidhwa.
« La plupart de mes patients étaient des préadolescents aux corps brisés par les explosions et lacérés par des morceaux de métal. Nombre d’entre eux sont morts. Ceux qui ont survécu se sont réveillés pour souvent découvrir que leur famille entière avait disparu. (…) Je me demande si des membres de ce Conseil ont déjà rencontré un enfant de 5 ans qui ne veut plus vivre », leur a-t-il lancé.
De son côté, l’ambassadeur israélien à l’ONU, Danny Danon, a rejeté la responsabilité de la situation à Gaza sur le Hamas. « Vous avez raison, il y a de la souffrance à Gaza, mais la faute revient au Hamas (…). Il continuera à y avoir de la souffrance tant que le Hamas ne comprendra pas qu’il ne peut pas rester à Gaza », a-t-il déclaré à la presse.
La Fondation humanitaire de Gaza dément à son tour tout tir en direction de la foule lors de la distribution d’aide à Gaza
Comme l’armée israélienne, la Fondation humanitaire de Gaza, société privée créée avec le soutien d’Israël et des Etats-Unis, a également démenti tout tir en direction de la foule, disant avoir ouvert un nouveau site de distribution d’aide qui a fonctionné « sans incident ». L’organisation se targue d’avoir acheminé huit camions d’aide et distribué plus de 840 000 repas mercredi.
Les Palestiniens de Gaza méritent « plus que de survivre », insiste l’ONU
Les Palestiniens de Gaza, qui s’enfoncent de plus en plus « dans l’abîme », méritent « plus que de survivre », a lancé mercredi l’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient, Sigrid Kaag, devant le Conseil de sécurité.
« Les civils de Gaza ont perdu tout espoir. Au lieu de dire “au revoir, à demain”, les Palestiniens de Gaza disent maintenant “à bientôt au paradis”. La mort est leur compagne. Ce n’est pas la vie, ce n’est pas l’espoir. La population de Gaza mérite plus que de survivre. Elle mérite un avenir viable et plein de vie », a déclaré Mme Kaag.
Benyamin Nétanyahou affirme qu’Israël a tué Mohammed Sinouar, chef présumé du Hamas à Gaza
« Nous avons chassé les terroristes de notre territoire, pénétré de force dans la bande de Gaza, éliminé des dizaines de milliers de terroristes, éliminé (…) Mohammed Sinouar », chef présumé du Hamas à Gaza, a déclaré le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lors d’un discours à la Knesset. L’armée israélienne n’a pas confirmé.
Selon des médias israéliens, une frappe de l’armée menée le 13 mai à Khan Younès, dans le sud de l’enclave palestinienne, avait visé Mohammed Sinouar, frère de Yahya Sinouar – l’ex-chef suprême du Hamas, lui-même tué à Gaza en octobre 2024 et dépeint comme le principal architecte de l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.
La Fondation humanitaire de Gaza suspend temporairement ses opérations dans l’enclave, selon l’agence Reuters
La Fondation humanitaire de Gaza, créée à l’initiative d’Israël et des Etats-Unis pour distribuer de l’aide dans la bande de Gaza, a annoncé mercredi la suspension temporaire de ses activités en raison de désordres, rapporte l’agence Reuters. L’organisation a ajouté qu’elle s’efforçait de résoudre les problèmes pour assurer la sécurité.
La première journée de distribution de l’organisme privé, mardi, a été marquée par des scènes de chaos et a suscité de vives critiques de la part des organisations humanitaires et des Nations unies.
Le point sur la situation mercredi 28 mai en début d’après-midi
- « Environ 47 personnes ont été blessées » lors d’un mouvement de foule pendant une distribution de colis alimentaires dans le sud de la bande de Gaza, a annoncé l’ONU. « La plupart des blessés l’ont été par balle » et « les tirs provenaient de l’armée israélienne », selon le chef du bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme dans les territoires palestiniens. L’armée israélienne a démenti avoir ouvert le feu sur la foule. Des soldats israéliens « ont effectué des tirs de sommation en l’air, dans la zone à l’extérieur » de ce site de distribution, « en aucun cas vers les gens », a déclaré un de ses porte-parole.
- Selon le ministère de la santé gazaoui, contrôlé par le Hamas, au moins un Palestinien a été tué et 48 autres blessés, lorsque des tirs se sont produits, mardi, pendant cette distribution d’aide alimentaire. L’origine du tir mortel n’est pas encore connue, rapporte l’Associated Press.
- Pour Philippe Lazzarini, le responsable de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), le nouveau modèle de distribution d’aide alimentaire à Gaza est une « perte de ressources, une distraction par rapport aux atrocités ». « Le temps presse pour éviter la famine, donc les humanitaires doivent être autorisés à accomplir leur travail salvateur maintenant. »
- Les bombardements israéliens dans la bande de Gaza ont fait 16 morts depuis le début de la matinée, a annoncé la défense civile palestinienne. Une frappe sur la maison du journaliste et caméraman Ossama Al-Arbid a tué neuf personnes, dont « plusieurs enfants », selon les secouristes.
- Vingt-huit corps, dont cinq ont été extraits des décombres, et 179 blessés ont été acheminés vers les hôpitaux de la bande de Gaza, a annoncé dans son rapport quotidien, le ministère de la santé de Gaza. Depuis le 7 octobre 2023, le bilan s’élève à 54 084 morts et 123 308 blessés, selon les chiffres du ministère.
- Quelque 380 écrivains du Royaume-Uni et d’Irlande, dont Zadie Smith, Ian McEwan, Jonathan Coe et Irvine Welsh, ont appelé à utiliser les « mots justes » et à qualifier de « génocide » la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza.
- En Israël, des manifestations et des rassemblements ont eu lieu pour marquer les six cents jours de captivité des otages israéliens retenus par le Hamas à Gaza. Leurs proches et leurs soutiens ont exigé leur libération immédiate et la fin de l’offensive israélienne à Gaza.
- L’armée israélienne a annoncé avoir frappé des « cibles terroristes » houthistes à l’aéroport de Sanaa. « Quiconque nous nuit, nous lui nuirons », a commenté Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, dans un communiqué. « Ceux qui ne comprennent pas cela par la force le comprendront par encore plus de force », a-t-il ajouté, accusant une nouvelle fois l’Iran d’être derrière ces attaques. Les médias des rebelles yéménites ont confirmé ces frappes.
« Le génocide [à Gaza] nous implique tous », écrivent quelque 380 écrivains du Royaume-Uni et d’Irlande
Quelque 380 écrivains du Royaume-Uni et d’Irlande, dont Zadie Smith, Ian McEwan, Jonathan Coe et Irvine Welsh, ont appelé à utiliser les « mots justes » et à qualifier de « génocide » la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza.
« Ecrivains d’Angleterre, du pays de Galles, d’Ecosse, d’Irlande du Nord et de la République d’Irlande, nous demandons à nos nations et aux peuples du monde de se joindre à nous pour mettre fin au silence et à l’inaction collective face à l’horreur », écrivent-ils dans cette tribune publiée mardi soir sur le site Medium. « L’utilisation des termes “génocide” ou “actes de génocide” pour décrire ce qui se passe à Gaza n’est plus contestée par les experts juridiques internationaux ni par les organisations de défense des droits humains », défendent-ils dans ce texte, signé également par Jeanette Winterson, Hanif Kureishi et Elif Shafak.
« Trop souvent les mots ont été utilisés pour justifier l’injustifiable, nier l’indéniable, défendre l’indéfendable. Trop souvent aussi, les mots justes – ceux qui comptaient – ont été éradiqués, ainsi que ceux qui auraient pu les écrire », ajoutent les écrivains.
Ils réclament la distribution immédiate et sans restriction de nourriture et d’aide médicale à Gaza par l’Organisation des Nations unies (ONU) ainsi qu’un cessez-le-feu, faute de quoi « des sanctions devraient être imposées », estiment-ils. Et ils concluent : « Ce génocide nous implique tous. Nous sommes témoins des crimes de génocide et nous refusons de les approuver par notre silence. »
Une lettre similaire a été publiée mardi dans le quotidien Libération par 300 écrivains francophones, dont les Prix Nobel de littérature Annie Ernaux et Jean-Marie Gustave Le Clézio.
Les hôpitaux ont reçu 28 corps au cours des dernières vingt-quatre heures, selon le ministère de la santé local
Vingt-huit corps, dont 5 ont été extraits des décombres, et 179 blessés ont été acheminés vers les hôpitaux de la bande de Gaza, a annoncé dans son rapport quotidien, le ministère de la santé de Gaza, contrôlée par le Hamas. Ce bilan n’inclut pas les hôpitaux du gouvernorat du nord de l’enclave en raison des difficultés d’accès, précise-t-il.
Depuis la rupture du cessez-le-feu par Israël le 18 mars, les bombardements ont fait 3 924 morts et 11 267 blessés dans le territoire palestinien. Le bilan depuis le 7 octobre 2023 s’élève à 54 084 morts et 123 308 blessés, selon les chiffres fournis par le ministère.
L’armée israélienne dément avoir tiré sur la foule lors d’une distribution d’aide alimentaire
Mise en cause par le chef du bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme dans les territoires palestiniens, qui a fait état de nombreux blessés par balle lors d’une distribution de colis alimentaires à Rafah, l’armée israélienne a démenti avoir ouvert le feu sur la foule.
« Nous vérifions les informations de l’ONU. A l’heure où nous parlons, nous n’avons aucune information à ce sujet », a déclaré à l’Agence France-Presse le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l’armée israélienne. Des soldats israéliens « ont effectué des tirs de sommation en l’air, dans la zone à l’extérieur » du centre géré par la société Fondation humanitaire de Gaza, « en aucun cas vers les gens ». « Le Hamas fait tout pour empêcher l’aide humanitaire », a ajouté l’officier.
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