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La défense civile palestinienne a dit que 19 personnes, dont de nombreux enfants, avaient été tuées dans la nuit. Alors que les Emirats arabes unis ont obtenu le droit de livrer de l’aide humanitaire, l’ONG qualifie d’« écran de fumée » l’autorisation par Israël d’une reprise limitée de l’aide.

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Le gouvernement israélien ne doit plus bénéficier de la moindre impunité
Dire clairement que ce qui est en cours à Gaza est inacceptable est nécessaire. Mais cela doit s’accompagner du constat que de nombreux alliés d’Israël n’ont plus rien en commun avec la coalition de Benyamin Nétanyahou, qui a fait le choix d’une dérive plaçant les autorités israéliennes en dehors des nations respectueuses des droits humains.
Des membres de Tsav 9 tentent de bloquer l’aide humanitaire près du point de passage de Kerem Shalom

Selon le journal israélien Haaretz, des activistes de Tsav 9, un groupe radical lié à des réservistes de l’armée israélienne et à des colons de Cisjordanie, ont atteint la route menant au point de passage de Kerem Shalom à la frontière de Gaza et tentent d’empêcher les camions d’aide humanitaire d’entrer dans l’enclave palestinienne.
Tsav 9, lancé en janvier 2024, est nommé ainsi en référence à Tsav 8 (« Ordre n°8 » en français) qui est le code d’alerte envoyé aux réservistes de l’armée israélienne en cas de mobilisation. Selon eux, l’aide destinée aux civils gazaouis, produits alimentaires, médicaments ou carburant, aboutit en grande partie dans les mains du Hamas. Il bénéficie de plusieurs soutiens, dont l’association Israel Is Forever, un mouvement sioniste radical, le mouvement d’extrême droite Regavim ou encore l’ONG d’extrême droite Honenu, relevait France 24 en mai 2024.
A la mi-juin 2024, le gouvernement américain a annoncé geler les avoirs du groupe en vertu d’un décret sur la violence en Cisjordanie pris par Joe Biden et interdire aux Américains tout contact avec les membres de ce groupe.
Selon Ehud Olmert, ancien premier ministre, ce qu’Israël « fait actuellement à Gaza est très proche d’un crime de guerre »
Dans un entretien accordé à la BBC, l’ancien premier ministre israélien (2006-2009), Ehud Olmert, a déclaré que ce qu’Israël « fait actuellement à Gaza est très proche d’un crime de guerre », ajoutant qu’est menée « une guerre sans objectif qui ne va certainement rien accomplir en ce qui concerne la libération des otages. (...) A tous points de vue, c’est odieux et scandaleux. »
Le ministre de l’éducation Yoav Kish a écrit sur X que « l’ancien détenu Ehud Olmert rejoint Yaïr Golan et le chœur de l’extrême gauche qui diffame l’État d’Israël sur la scène internationale. Alors que les soldats de Tsahal risquent leur vie face à un terrorisme meurtrier qui cherche à nous détruire, il choisit d’inciter à la haine et de leur planter un couteau dans le dos. Il devrait avoir honte ». La ministre des transports Miri Regev a également réagi : « Le Hamas et les terroristes des forces d’élite remercient Ehud Olmert et Yaïr Golan ».
Les deux ministres font référence aux déclarations de l’ancien chef d’état-major adjoint de l’armée israélienne et chef de file de l’opposition de gauche qui a dénoncé, mardi, qu’« un pays sain ne fait pas la guerre à des civils, n’a pas pour passe-temps de tuer des bébés et ne se fixe pas pour objectif d’expulser des populations », suscitant un tollé du gouvernement l’accusant d’antisémitisme.
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MSF accuse Israël d’accorder une aide « ridiculement insuffisante » qui n’est qu’un « écran de fumée »
« Ce plan est une manière d’instrumentaliser l’aide, en la transformant en outil au service des objectifs militaires des forces israéliennes », a déclaré Pascale Coissard, coordinatrice des urgences de Médecin sans frontières à Khan Younès, dans la bande de Gaza, dans un communiqué consulté par l’Agence France-Presse. Elle parle d’une aide « ridiculement insuffisante » qui n’est qu’un « écran de fumée ».
Dimanche, Israël a annoncé autoriser une reprise limitée de l’aide humanitaire, parallèlement au lancement d’« opérations terrestres de grande envergure » à Gaza. Mardi, l’Etat hébreu a chiffré à 93 le nombre de camions de l’Organisation des Nations unies entrés dans la bande de Gaza, l’ONU confirmant le passage de « quelques dizaines » de camions ce jour-là.
Accord entre les Emirats arabes unis et Israël sur l’envoi d’aide humanitaire à Gaza
Les Emirats arabes unis ont conclu un accord avec Israël pour permettre la livraison d’aide humanitaire urgente à la bande de Gaza, selon un communiqué publié par l’agence de presse officielle émiratie WAM.
Le chef de la diplomatie émiratie, Abdallah Ben Zayed Al Nahyane, « s’est entretenu par téléphone avec Gideon Saar, ministre des affaires étrangères israélien, ce qui a conduit à un accord autorisant la livraison d’une aide humanitaire urgente en provenance des Emirats arabes unis », selon le communiqué, qui précise qu’elle répondrait « dans une première phase » aux besoins d’environ 15 000 personnes.
Dix-neuf morts dans des frappes aériennes dans la nuit de mardi à mercredi sur la bande de Gaza, selon la défense civile
La défense civile de la bande de Gaza a fait état, mercredi, de 19 personnes tuées dans des frappes israéliennes contre le territoire palestinien dans le courant de la nuit.
« Nos équipes ont transporté 19 morts, dont la plupart étaient des enfants, et des dizaines de blessés après des raids aériens effectués par les avions de guerre israéliens dans diverses zones de la bande de Gaza la nuit dernière et tôt aujourd’hui », a déclaré mercredi matin à l’Agence France-Presse un porte-parole de la défense civile.
Israël dénonce une « incompréhension totale de la réalité » de la part de l’UE
Israël a vivement réagi aux critiques de l’Union européenne qui va lancer un réexamen de son accord d’association avec Israël en raison de la situation à Gaza.
« Nous rejetons totalement l’orientation » de la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, « qui reflète une incompréhension totale de la réalité complexe à laquelle Israël est confronté », et « encourage le Hamas à rester sur ses positions », a déclaré, dans un communiqué, le porte-parole du ministère des affaires étrangères israélien, Oren Marmorstein.
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Le Brésil exhorte la communauté internationale à ne pas rester « les bras croisés » devant le « carnage » à Gaza
« C’est une situation terrible, un carnage », a déclaré le chef de la diplomatie brésilienne, Mauro Vieira, durant une audience d’une commission au Sénat, à Brasilia. « Il y a énormément d’enfants tués (…) La communauté internationale ne peut pas assister à cela les bras croisés », a-t-il ajouté.
M. Vieira a, par ailleurs, déploré la « paralysie » du Conseil de sécurité des Nations unies face à une « invasion » qui « enfreint le droit international ».
« C’est une invasion, comme toutes les autres, et le Brésil les condamne toutes, comme celle de l’Ukraine par la Russie (…) Mais je ne vois pas tous les pays condamner cette invasion » du territoire palestinien, a-t-il poursuivi.
Le Brésil est une des voix les plus critiques sur la scène internationale envers le gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou, qui a intensifié ces derniers jours son offensive contre le Hamas dans le territoire palestinien.
Ce qu’il faut retenir mardi 20 mai à 22 heures
- L’Union européenne va lancer un réexamen de son accord d’association avec Israël, a annoncé mardi sa cheffe de la diplomatie, Kaja Kallas, faisant état d’une « forte majorité » d’Etats membres en faveur de cette mesure.
- Le Royaume-Uni a dit qu’il suspendait les négociations avec Israël sur un accord de libre-échange. Après cette annonce, Israël a affirmé qu’il ne céderait pas aux pressions internationales pour faire cesser sa guerre dans la bande de Gaza. « Les pressions extérieures ne détourneront pas Israël de sa voie pour défendre son existence et sa sécurité », ont prévenu les affaires étrangères israéliennes.
- Selon Israël, 93 camions de l’ONU sont entrés mardi dans la bande de Gaza, après neuf camions la veille. Toutefois, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, a affirmé : « Bien que davantage de fournitures soient entrées dans la bande de Gaza, nous n’avons pas pu garantir leur acheminement jusqu’à nos entrepôts et points de distribution. »
- Israël a annoncé le rappel de ses chefs négociateurs envoyés à Doha, y laissant une équipe, après que le médiateur qatari a déploré l’absence de progrès. Israël a accepté une « proposition américaine pour le retour des otages » qui a « été transmise au Hamas par les médiateurs » (Egypte et Qatar), mais « le Hamas campe sur son refus », a fait savoir le bureau de Benyamin Nétanyahou, sans détailler cette proposition.
- Lors de sa conférence de presse, Yaïr Golan, chef de file de la gauche israélienne, a affirmé que ses critiques « ne visaient en aucun cas l’armée ». « Ma critique est dirigée contre le gouvernement et non contre l’armée, qui est ma maison et dans mon cœur », a précisé l’ancien général. Il a aussi ajouté qu’un « gouvernement qui dit qu’on peut abandonner des otages et qu’il faut affamer des enfants est un gouvernement qui parle comme un porte-parole du Hamas ».
« Bien que davantage de fournitures soient entrées », l’ONU prévient de complications dans la prise en charge de l’aide
Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré que « quelques dizaines » de camions avaient été autorisés à entrer mardi dans la bande de Gaza, mais a évoqué des complications dans la prise en charge de l’aide.
« Bien que davantage de fournitures soient entrées dans la bande de Gaza, nous n’avons pas pu garantir leur acheminement jusqu’à nos entrepôts et points de distribution », a-t-il dit. « Les complications logistiques, les problèmes de sécurité et l’environnement général rendent la situation extrêmement difficile », a-t-il ajouté.
Neuf blessés dans une frappe israélienne sur le sud du pays, selon le gouvernement libanais
Malgré un cessez-le-feu en vigueur entre le Hezbollah pro-iranien et Israël, l’armée israélienne a déclaré dans un communiqué avoir « frappé et éliminé un commandant local du Hezbollah » dans le sud du Liban, l’accusant d’avoir planifié des attaques contre Israël et tenté de « faciliter le transfert d’armes » au mouvement.
Le ministère de la santé libanais a précisé qu’une « frappe menée par un drone de l’ennemi israélien a visé une moto dans le district de Tyr, faisant neuf blessés, dont deux enfants ». « Trois des blessés sont dans un état critique », a-t-il dit dans un communiqué.
Israël rappelle ses chefs négociateurs, laisse une équipe à Doha
Israël a annoncé mardi le rappel « pour consultation » de ses hauts responsables chargés des négociations à Doha en vue d’un accord sur la libération d’otages en échange d’un cessez-le-feu à Gaza, et le maintien d’une équipe de travail dans la capitale qatarie.
Israël a accepté une « proposition américaine pour le retour des otages » qui a « été transmise au Hamas par les médiateurs » (Egypte et Qatar), mais « le Hamas campe sur son refus », fait savoir un communiqué du bureau du premier ministre, Benyamin Nétanyahou : « Après environ une semaine de contacts intenses à Doha, les chefs négociateurs vont rentrer au pays pour consultation, laissant à Doha une équipe de travail. »
« Ma critique est dirigée contre le gouvernement et non contre l’armée, qui est ma maison et dans mon cœur », se défend le chef de file de la gauche israélienne
Yaïr Golan, chef de file de la gauche israélienne, a finalement tenu une conférence de presse, malgré la polémique déclenchée par ses propos tenus mardi, sur une radio publique. M. Golan avait déclaré qu’« un pays sain ne fait pas la guerre à des civils, n’a pas pour hobby de tuer des bébés et ne se fixe pas pour objectif d’expulser des populations », en référence au plan d’« émigration volontaire » des Palestiniens de Gaza soutenu par le gouvernement.
« Il n’y a pas de limite à la décadence morale », avait aussitôt réagi le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, accusant M. Golan de proférer des « calomnies antisémites (…) à l’encontre des soldats de l’armée israélienne ».
Lors de sa conférence de presse, M. Golan a affirmé que ses critiques « ne visaient en aucun cas l’armée ». « Ma critique est dirigée contre le gouvernement et non contre l’armée, qui est ma maison et dans mon cœur », a précisé l’ancien général. Il a aussi enfoncé le clou, estimant qu’un « gouvernement qui dit qu’on peut abandonner des otages et qu’il faut affamer des enfants est un gouvernement qui parle comme un porte-parole du Hamas ».
Réexamen par l’UE de son accord d’association avec Israël | La Commission européenne va vérifier si Israël respecte bien les droits humains et les principes démocratiques
Mardi, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a annoncé le réexamen de l’accord d’association de l’Union européenne avec Israël. Dix-sept pays, dont la France, se sont prononcés en faveur de cette révision, a annoncé par la suite le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, devant l’Assemblée nationale à Paris.
La Commission européenne va entamer ce processus de révision, pour vérifier si Israël respecte bien les droits humains et les principes démocratiques, conformément à l’article 2 de cet accord (« Les relations entre les parties, ainsi que toutes les dispositions de l’accord lui-même, sont fondées sur le respect des droits humains »).
« J’ai le sentiment personnel que la violation des droits humains ne fait aucun doute », a déclaré le chef de la diplomatie belge, Maxime Prévot, ajoutant néanmoins qu’il ne voulait pas « préempter la décision » de la Commission européenne. Si celle-ci devait conclure à un manquement d’Israël dans le respect de l’article 2 de l’accord d’association, une suspension de ce dernier pourrait être alors décidée, selon M. Prévot.
« Le Hamas est responsable du déclenchement de la guerre », déclare le chef d’état-major de l’armée israélienne à l’adresse des habitants de Gaza
Dans un message vidéo relayé sur Telegram par les forces armées d’Israël, le chef d’état-major de l’armée israélienne, Eyal Zamir, s’est adressé aux habitants de Gaza. « Le Hamas est responsable du déclenchement de la guerre. Il est responsable de la situation difficile de la population civile – il a apporté la destruction, et ce n’est pas lui qui reconstruira », a affirmé Eyal Zamir.
« Le Hamas n’a qu’une option : libérer nos otages. Si un accord est conclu, Tsahal [le nom donné par Israël à son armée] saura comment ajuster ses opérations en conséquence », a par la suite prévenu le chef d’état-major de l’armée israélienne. « Toute déclaration qui met en doute l’intégrité de nos actions ou la moralité de nos soldats est sans fondement », a-t-il également ajouté.
Israël annonce que 93 camions d’aide de l’ONU sont entrés dans Gaza mardi
« Quatre-vingt-treize camions de l’ONU transportant de l’aide, dont de la farine pour les boulangeries, de la nourriture pour bébés, du matériel médical et des médicaments, ont traversé aujourd’hui le point de passage de Kerem Shalom vers Gaza », a affirmé dans un communiqué le Cogat, l’organisme du ministère de la défense israélien qui supervise les activités civiles de l’armée israélienne à Gaza et en Cisjordanie occupée.
A la lumière des derniers événements à Gaza, l’Union européenne va réexaminer son accord d’association avec Israël
« Il existe une forte majorité en faveur du réexamen de l’article 2 [sur le respect des droits humains] de notre accord d’association avec Israël. Nous allons donc nous lancer dans cet exercice », a annoncé mardi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, à l’issue d’une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne à Bruxelles.

Signé entre l’Union européenne (UE) et Israël en 1995, et entré en vigueur en 2000, ce traité d’association prévoit non seulement un dialogue politique, mais surtout la libéralisation des échanges commerciaux. L’UE est ainsi devenue rapidement le premier partenaire commercial de l’Etat hébreu. Progressivement, cet accord a été élargi, intégrant Israël à plusieurs politiques communautaires en matière de recherche ou de mobilité étudiante, comme dans le programme Erasmus.
Initialement, ce texte devait permettre d’accompagner le processus de paix lancé en 1993. En parallèle, l’Europe s’engageait à aider l’Autorité palestinienne, avec laquelle un accord a été également signé en 1997, à créer les infrastructures de son futur Etat.
Le deuxième article de l’accord d’association précise que les relations des Européens avec Israël se fondent « sur le respect des droits humains et des principes démocratiques, qui inspire leur politique intérieure et internationale ». Les différents gouvernements israéliens, à commencer par celui d’Ariel Sharon (2001-2006) et celui de Benyamin Nétanyahou, n’ont jamais pris en compte ces engagements, accélérant la colonisation et la captation des terres palestiniennes. Il a fallu attendre 2012 pour que l’UE réagisse en bloquant non pas l’accord, mais le dialogue politique au niveau ministériel. Celui-ci a, depuis, été rétabli en 2022, aucun progrès n’ayant cependant été constaté.
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