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Des médias israéliens affirmaient jusqu’ici qu’un bombardement israélien, le 13 mai à Khan Younès, avait visé celui qui aurait remplacé son frère, Yahya Sinouar, à la tête du mouvement islamiste.

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Les Palestiniens de Gaza méritent « plus que de survivre », insiste l’ONU
Les Palestiniens de Gaza, qui s’enfoncent de plus en plus « dans l’abîme », méritent « plus que de survivre », a lancé mercredi l’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient, Sigrid Kaag, devant le Conseil de sécurité.
« Les civils de Gaza ont perdu tout espoir. Au lieu de dire “au revoir, à demain”, les Palestiniens de Gaza disent maintenant “à bientôt au paradis”. La mort est leur compagne. Ce n’est pas la vie, ce n’est pas l’espoir. La population de Gaza mérite plus que de survivre. Elle mérite un avenir viable et plein de vie », a déclaré Mme Kaag.
Benyamin Nétanyahou affirme qu’Israël a tué Mohammed Sinouar, chef présumé du Hamas à Gaza
« Nous avons chassé les terroristes de notre territoire, pénétré de force dans la bande de Gaza, éliminé des dizaines de milliers de terroristes, éliminé (...) Mohammed Sinouar », a déclaré le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lors d’un discours à la Knesset.
Selon des médias israéliens, une frappe de l’armée menée le 13 mai à Khan Younès, dans le sud de Gaza, avait visé Mohammed Sinouar, frère de Yahya Sinouar, l’ex-chef suprême du Hamas lui même tué à Gaza en octobre 2024 et dépeint comme le principal architecte de l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.
La Fondation humanitaire de Gaza suspend temporairement ses opérations dans l’enclave, selon l’agence Reuters
La Fondation humanitaire de Gaza, créée à l’initiative d’Israël et des Etats-Unis pour distribuer de l’aide dans la bande de Gaza, a annoncé mercredi la suspension temporaire de ses activités en raison de désordres, rapporte l’agence Reuters. L’organisation a ajouté qu’elle s’efforçait de résoudre les problèmes pour assurer la sécurité.
La première journée de distribution de l’organisme privé, mardi, a été marquée par des scènes de chaos et a suscité de vives critiques de la part des organisations humanitaires et des Nations unies.
Le point sur la situation mercredi 28 mai en début d’après-midi
- « Environ 47 personnes ont été blessées » lors d’un mouvement de foule pendant une distribution de colis alimentaires, a annoncé l’ONU. « La plupart des blessés l’ont été par balle » et « les tirs provenaient de l’armée israélienne », selon le chef du bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme dans les territoires palestiniens. L’armée israélienne a démenti avoir ouvert le feu sur la foule. Des soldats israéliens « ont effectué des tirs de sommation en l’air, dans la zone à l’extérieur » de ce site de distribution, « en aucun cas vers les gens », a déclaré un de ses porte-parole.
- Selon le ministère de la santé gazaoui, contrôlé par le Hamas, au moins un Palestinien a été tué et 48 autres blessés, lorsque des tirs se sont produits, mardi, pendant cette distribution d’aide alimentaire. L’origine du tir mortel n’est pas encore connue, rapporte l’Associated Press.
- Pour Philippe Lazzarini, le responsable de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), le nouveau modèle de distribution d’aide alimentaire à Gaza est une « perte de ressources, une distraction par rapport aux atrocités ». « Le temps presse pour éviter la famine, donc les humanitaires doivent être autorisés à accomplir leur travail salvateur maintenant. »
- Les bombardements israéliens dans la bande de Gaza ont fait 16 morts depuis le début de la matinée, a annoncé la défense civile palestinienne. Une frappe sur la maison du journaliste et caméraman Ossama Al-Arbid a tué neuf personnes, dont « plusieurs enfants », selon les secouristes.
- Vingt-huit corps, dont cinq ont été extraits des décombres, et 179 blessés ont été acheminés vers les hôpitaux de la bande de Gaza, a annoncé dans son rapport quotidien, le ministère de la santé de Gaza. Depuis le 7 octobre 2023, le bilan s’élève à 54 084 morts et 123 308 blessés, selon les chiffres du ministère.
- Quelque 380 écrivains du Royaume-Uni et d’Irlande, dont Zadie Smith, Ian McEwan, Jonathan Coe et Irvine Welsh, ont appelé à utiliser les « mots justes » et à qualifier de « génocide » la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza.
- En Israël, des manifestations et des rassemblements ont eu lieu pour marquer les six cents jours de captivité des otages israéliens retenus par le Hamas à Gaza. Leurs proches et leurs soutiens ont exigé leur libération immédiate et la fin de l’offensive israélienne à Gaza.
- L’armée israélienne a annoncé avoir frappé des « cibles terroristes » houthistes à l’aéroport de Sanaa. « Quiconque nous nuit, nous lui nuirons », a commenté Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, dans un communiqué. « Ceux qui ne comprennent pas cela par la force le comprendront par encore plus de force », a-t-il ajouté, accusant une nouvelle fois l’Iran d’être derrière ces attaques. Les médias des rebelles yéménites ont confirmé ces frappes.
« Le génocide [à Gaza] nous implique tous », écrivent quelque 380 écrivains du Royaume-Uni et d’Irlande
Quelque 380 écrivains du Royaume-Uni et d’Irlande, dont Zadie Smith, Ian McEwan, Jonathan Coe et Irvine Welsh, ont appelé à utiliser les « mots justes » et à qualifier de « génocide » la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza.
« Ecrivains d’Angleterre, du pays de Galles, d’Ecosse, d’Irlande du Nord et de la République d’Irlande, nous demandons à nos nations et aux peuples du monde de se joindre à nous pour mettre fin au silence et à l’inaction collective face à l’horreur », écrivent-ils dans cette tribune publiée mardi soir sur le site Medium. « L’utilisation des termes “génocide” ou “actes de génocide” pour décrire ce qui se passe à Gaza n’est plus contestée par les experts juridiques internationaux ni par les organisations de défense des droits humains », défendent-ils dans ce texte, signé également par Jeanette Winterson, Hanif Kureishi et Elif Shafak.
« Trop souvent les mots ont été utilisés pour justifier l’injustifiable, nier l’indéniable, défendre l’indéfendable. Trop souvent aussi, les mots justes – ceux qui comptaient – ont été éradiqués, ainsi que ceux qui auraient pu les écrire », ajoutent les écrivains.
Ils réclament la distribution immédiate et sans restriction de nourriture et d’aide médicale à Gaza par l’Organisation des Nations unies (ONU) ainsi qu’un cessez-le-feu, faute de quoi « des sanctions devraient être imposées », estiment-ils. Et ils concluent : « Ce génocide nous implique tous. Nous sommes témoins des crimes de génocide et nous refusons de les approuver par notre silence. »
Une lettre similaire a été publiée mardi dans le quotidien Libération par 300 écrivains francophones, dont les Prix Nobel de littérature Annie Ernaux et Jean-Marie Gustave Le Clézio.
Sur Le Monde aujourd’hui
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Les hôpitaux ont reçu 28 corps au cours des dernières vingt-quatre heures, selon le ministère de la santé local
Vingt-huit corps, dont 5 ont été extraits des décombres, et 179 blessés ont été acheminés vers les hôpitaux de la bande de Gaza, a annoncé dans son rapport quotidien, le ministère de la santé de Gaza, contrôlée par le Hamas. Ce bilan n’inclut pas les hôpitaux du gouvernorat du nord de l’enclave en raison des difficultés d’accès, précise-t-il.
Depuis la rupture du cessez-le-feu par Israël le 18 mars, les bombardements ont fait 3 924 morts et 11 267 blessés dans le territoire palestinien. Le bilan depuis le 7 octobre 2023 s’élève à 54 084 morts et 123 308 blessés, selon les chiffres fournis par le ministère.
L’armée israélienne dément avoir tiré sur la foule lors d’une distribution d’aide alimentaire
Mise en cause par le chef du bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme dans les territoires palestiniens, qui a fait état de nombreux blessés par balle lors d’une distribution de colis alimentaires à Rafah, l’armée israélienne a démenti avoir ouvert le feu sur la foule.
« Nous vérifions les informations de l’ONU. A l’heure où nous parlons, nous n’avons aucune information à ce sujet », a déclaré à l’Agence France-Presse le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l’armée israélienne. Des soldats israéliens « ont effectué des tirs de sommation en l’air, dans la zone à l’extérieur » du centre géré par la société Fondation humanitaire de Gaza, « en aucun cas vers les gens ». « Le Hamas fait tout pour empêcher l’aide humanitaire », a ajouté l’officier.
Au moins un Palestinien tué et 48 blessés lors de la distribution d’aide alimentaire, selon le ministère de la santé de la bande de Gaza
Au moins un Palestinien a été tué, mardi, et 48 autres blessés, lorsque des tirs se sont produits, mardi, aux abords d’un nouveau site de distribution d’aide dans la bande de Gaza, mis en place par la Fondation humanitaire de Gaza, a déclaré mercredi le ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas.
Lors d’un mouvement de foule, un journaliste de l’agence Associated Press (AP) a entendu des tirs de chars et d’armes à feu israéliens, et a vu un hélicoptère militaire tirer des fusées éclairantes. L’origine du tir mortel n’est pas encore connue : soldats israéliens, compagnie privée assurant la sécurité du site ou autres. Selon AP, la fondation a assuré que ses contractants militaires n’avaient pas tiré sur la foule, mais qu’ils s’étaient « repliés » avant de reprendre leurs opérations d’aide. Israël a déclaré que ses troupes situées à proximité avaient procédé à des tirs de sommation.
Le chef du bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme dans les territoires palestiniens, Ajith Sunghay, avait déclaré plus tôt aux journalistes à Genève que 47 personnes avaient été blessées, principalement par des tirs.
Mardi, très vite, des milliers de personnes se sont pressées contre les grillages du point de distribution pour récupérer de quoi manger. Soudain, une foule d’hommes, de femmes et d’enfants renverse les barrières pour s’emparer d’une aide dont personne ne sait si elle sera livrée le lendemain. Les gardes armés reculent, tandis que des Palestiniens, employés pour sécuriser le site, laissent leurs compatriotes prendre l’aide qui reste.
A Gaza, le nouveau mécanisme de distribution d’aide alimentaire voulu par Israël vire au chaos
Par Samuel Forey

Les spécialistes de l’aide humanitaire l’avaient anticipé : le nouveau dispositif de distribution d’aide alimentaire réclamé par Israël, annoncé le 5 mai et lancé de manière chaotique mardi 27 mai, s’est avéré aussi inefficace que déshumanisant, alors que l’Etat hébreu a imposé un blocus total à la bande de Gaza pendant plus de deux mois, du 2 mars au 19 mai, date à laquelle quelques camions seulement ont pu entrer dans l’enclave. Le plan a été élaboré par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), une organisation spécialement créée en janvier en Suisse sous l’égide des Etats-Unis et d’Israël pour repenser la livraison de nourriture à Gaza. Les autorités israéliennes considèrent que l’aide acheminée par les organisations humanitaires internationales est systématiquement détournée par le Hamas. Des convois humanitaires ont été attaqués régulièrement dans l’enclave ces derniers mois par des pillards armés, parfois sous le regard des soldats israéliens.
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La France et l’Indonésie appellent à des « progrès » en juin vers une « reconnaissance mutuelle entre Israël et Palestine »
« L’Indonésie a fait savoir qu’une fois qu’Israël aura reconnu la Palestine, elle sera prête à reconnaître Israël et à établir des relations diplomatiques », a déclaré devant les caméras le président indonésien, Prabowo Subianto, au côté de son homologue français, après un long entretien en tête à tête.
« La solution à deux Etats et la liberté de la Palestine sont la seule voie vers une paix véritable », a-t-il martelé. Dans ce cadre, « nous devons reconnaître et garantir les droits d’Israël en tant que pays souverain, auquel il faut prêter attention et dont la sécurité doit être garantie », a-t-il ajouté.
La France et l’Indonésie ont publié une déclaration conjointe condamnant les plans israéliens de prise de contrôle de Gaza et tout « déplacement forcé de la population palestinienne ». Mais les deux pays ont aussi souhaité que la conférence internationale que Paris et Riyad coprésideront en juin à l’ONU sur la question débouche sur une « feuille de route crédible » et des « progrès » vers une « reconnaissance mutuelle entre Israël et Palestine ». Et favorise une dynamique « vers une reconnaissance de l’Etat de Palestine par tous les pays, avec des garanties de sécurité pour tous ».
La visite d’Emmanuel Macron en Indonésie constitue la deuxième étape de la tournée de six jours du président français en Asie du Sud-Est.
Pour Rome, « les bombardements doivent cesser » sur la bande de Gaza
Estimant que la réaction israélienne à l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 prenait « des formes absolument dramatiques et inacceptables », Antonio Tajani, le ministre des affaires étrangères italien, a affirmé, devant les députés à Rome, que « les bombardements doivent cesser » et que « l’expulsion des Palestiniens de Gaza n’est pas et ne sera jamais une option acceptable ».
« Ce qui se passe à Gaza suscite une douleur immense. La population de la bande [de Gaza] paye depuis trop longtemps un prix trop élevé, en particulier (…) les enfants, les femmes, les personnes âgées et les malades », a déploré M. Tajani.
Tout en reconnaissant « une réaction légitime du gouvernement israélien à une attaque terroriste et insensée » du Hamas, M. Tajani a redit que « l’aide humanitaire doit reprendre le plus rapidement possible et le droit humanitaire international doit être respecté ».
L’aéroport de Sanaa visé par des frappes israéliennes, confirment les médias des houthistes
« L’ennemi israélien a mené quatre frappes sur l’aéroport de Sanaa, visant la piste d’atterrissage et un avion de Yemenia Airways », ont rapporté les médias des rebelles houthistes, la chaîne de télévision Al-Massirah et l’agence Saba.
Aucune victime ni dégât n’ont été signalés dans l’immédiat à Sanaa. Israël avait déjà ciblé l’aéroport de Sanaa dans la nuit du 6 au 7 mai, détruisant son terminal et endommageant sa piste. Certains vols à destination de Sanaa ont repris le 17 mai.
Israël annonce des frappes aériennes contre des « cibles terroristes » dans le pays
« Les avions de l’armée de l’air viennent de frapper des cibles terroristes de l’organisation terroriste houthiste à l’aéroport de Sanaa (…). Il s’agit d’un message clair et d’une continuation directe de la politique que nous avons établie : quiconque tire sur l’Etat d’Israël paiera un lourd tribut », a déclaré le ministre de la défense israélien, Israel Katz, dans un communiqué.
Les rebelles yéménites ont revendiqué, mardi, deux tirs de missile vers Israël, interceptés par l’armée israélienne.
Selon le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, les frappes visant les houthistes répondent à « un principe simple » : « Quiconque nous nuit, nous lui nuirons. » « Ceux qui ne comprennent pas cela par la force le comprendront par encore plus de force », a-t-il dit dans un communiqué, en accusant une nouvelle fois l’Iran d’être derrière ces attaques. « Les houthistes ne sont que le symptôme. La principale puissance derrière eux est l’Iran, et elle est responsable de l’agression venant du Yémen », a-t-il déclaré.
L’armée israélienne a précisé que des avions appartenant aux houthistes, servant à « transporter des terroristes qui menaient des opérations contre l’Etat d’Israël », avaient été touchés. « A l’instar des ports de Hodeïda et d’Al-Salif, qui ont été attaqués la semaine dernière, l’aéroport principal de Sanaa est régulièrement exploité par le régime houthiste et utilisé à des fins terroristes », ajoute l’armée dans un communiqué.
Environ 47 Palestiniens blessés lors de la distribution d’aide mardi près de Rafah
« Environ 47 personnes ont été blessées », mardi, lorsqu’une foule de Gazaouis affamés se sont rués sur un centre de distribution d’aide dans le sud de l’enclave, a dit à des journalistes Ajith Sunghay, le chef du bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme dans les territoires palestiniens. « La plupart des blessés l’ont été par balle », et « les tirs provenaient de l’armée israélienne », a-t-il ajouté.
M. Sunghay a ajouté que son bureau rassemblait encore des informations sur les scènes de chaos de la veille. « Les chiffres pourraient augmenter. Nous essayons de confirmer ce qui leur est arrivé », notamment la gravité des blessures, a-t-il ajouté.
L’armée israélienne a déclaré que ses « troupes [avaient] tiré des coups de semonce dans la zone à l’extérieur du complexe », mardi, et qu’elle avait rétabli « le contrôle de la situation ».
Les Nations unies et les agences d’aide internationales ont fait savoir qu’elles ne coopéreraient pas avec la Fondation humanitaire de Gaza – qui gère ces centres d’aide –, cible d’accusations selon lesquelles elle travaille avec Israël sans aucune implication palestinienne et contourne l’ONU.
« Nous avons exprimé de nombreuses préoccupations avec ce mécanisme », a ajouté M. Sunghay. « Ce que nous avons vu hier est un exemple très clair des dangers de la distribution de nourriture dans les conditions mises en œuvre par la Fondation humanitaire de Gaza. »
La distribution d’aide alimentaire soutenue par Washington est une « distraction par rapport aux atrocités », pour le directeur de l’UNRWA
Le nouveau modèle de distribution d’aide alimentaire soutenu par Washington est une « perte de ressources, une distraction par rapport aux atrocités », a déclaré mercredi à Tokyo Philippe Lazzarini, le responsable de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
« Nous avons déjà un système de distribution d’aide qui est adapté. La communauté humanitaire à Gaza, y compris l’UNRWA, est prête. Nous avons l’expérience et l’expertise pour atteindre les personnes dans le besoin », a assuré M. Lazzarini. « Pendant ce temps, le temps presse pour éviter la famine, donc les humanitaires doivent être autorisés à accomplir leur travail salvateur maintenant. »
La nouvelle Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis, a commencé ses opérations mardi, dans un centre de distribution d’aide dans la bande de Gaza. Des milliers de personnes se sont alors ruées vers le centre, provoquant des scènes de chaos.
« Nous avons vu hier les images choquantes de personnes affamées poussant contre des grillages, désespérées, pour obtenir de la nourriture. C’était chaotique, indigne et dangereux », a dénoncé Philippe Lazzarini. « Le modèle de distribution d’aide proposé par Israël ne correspond pas aux principes humanitaires de base. Il privera une grande partie de Gaza, les personnes les plus vulnérables, de l’aide dont elles ont désespérément besoin. »
Seize morts dans des bombardements israéliens en différents points de l’enclave depuis le début de la matinée, selon les secours
« Les équipes de la défense civile ont évacué 16 martyrs, dont plusieurs enfants, à la suite de frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza depuis l’aube », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) Mahmoud Bassal, porte-parole de cet organisme de premiers secours, dans un nouveau bilan en début de matinée.
Il a expliqué que neuf personnes « de la famille du journaliste Ossama Al-Arabid » avaient été tuées dans les environs d’Al-Saftawi, au nord de la ville de Gaza, dont « plusieurs enfants », selon M. Bassal. Un précédent bilan faisait état de huit morts dans cette frappe survenue autour de 1 heure du matin (heure à Paris). M. Al-Arabid, qui travaille comme journaliste vidéo et monteur pour une société de production locale, a été blessé, a rapporté la défense civile.
Dans le centre de la bande de Gaza, six personnes d’une même famille, les Aqilan, ont été tuées dans une frappe sur le secteur de Deir Al-Balah, selon la même source. « Hussein Abdel-Fattah Aqilan, son épouse, Hala, et leurs quatre enfants » ont été tués, et quinze personnes ont été blessées, a précisé M. Bassal. Cette famille se trouvait dans une maison abritant des personnes déplacées, totalement détruite par la frappe, et les recherches se poursuivent dans les décombres, a-t-il expliqué.
Il a ajouté qu’« un civil » avait été tué à Abassan, à l’est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, sans plus de précision.
Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas répondu dans l’immédiat, et a fait savoir qu’il lui était difficile de se renseigner sur ces frappes sans coordonnées précises.
La défense civile de Gaza annonce huit morts dans une frappe israélienne
« Huit morts ont été transportés à la suite d’une frappe israélienne qui a visé la maison d’Ossama Al-Arbid [un journaliste cameraman local] dans le secteur d’Al-Saftawi, au nord de la ville de Gaza », vers 2 heures, a déclaré, mercredi matin à l’Agence France-Presse, Mahmoud Bassal, porte-parole de la défense civile de la bande de Gaza.
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