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EN DIRECT - Affaire Bétharram : François Bayrou face à la commission d’enquête de l’Assemblée pour un grand oral à haut risque

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16:27

Violences à l’école : inspecteurs et chefs d’établissements déplorent un manque de moyens

Des syndicats d’inspecteurs de l’Éducation et de chefs d’établissements ont déploré mercredi le manque de moyens pour lutter contre les violences en milieu scolaire et de transparence sur les contrôles, devant la commission parlementaire d’enquête. «Pour que la parole des élèves s’exprime dans l’enceinte de l’établissement scolaire, il y a quand même la nécessité qu’il y ait un climat de confiance (...) Il faut un pôle médico-social. La parole des élèves ne vient pas spontanément vers les équipes de direction», a souligné Laurent Kaufmann, secrétaire fédéral de la CFDT Education. Or «trop d’établissements sont dépourvus d’infirmières, d’assistantes sociales», a-t-il ajouté lors d’une audition par la commission d’enquête née de l’affaire Bétharram, avant celle du premier ministre François Bayrou mercredi après-midi.

«On est censés travailler avec une équipe médico-sociale qui soit complète», mais «il manque cruellement de professionnels», a renchéri Cathy Rodier Hagenbach, membre du secrétariat national du syndicat de chefs d’établissements ID-FO. Les syndicats se sont par ailleurs montrés critiques à l’égard du plan «Brisons le silence», annoncé par la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne pour lutter contre les violences à l’école. Sur la mise en place de questionnaires pour détecter les violences lors de voyages scolaires ou dans les internats, «nous restons très perplexes», a souligné Patrick Bedel, secrétaire général adjoint d’ID-FO.

16:17

«LFI veut ranimer la guerre scolaire» : Hetzel (LR) dénonce une instrumentalisation de la commission d’enquête parlementaire sur les violences à l’école

L’ex-ministre de l’Enseignement supérieur accuse le mélenchoniste Paul Vannier de chercher à «faire la guerre à l’enseignement privé en général, et bien entendu catholique en particulier».

LE FIGARO. - Comment observez-vous les travaux de la commission d’enquête parlementaire sur les violences et les contrôles de l’État dans les établissements scolaires, qui doit auditionner François Bayrou ce mercredi ?

Patrick HETZEL. - Avant tout, je suis très surpris de ce que fait le député LFI Paul Vannier, corapporteur de ladite commission. En effet, je trouve qu’il instruit très souvent à charge et la manière dont il interroge les personnes au cours des auditions montre qu’il fonctionne, et je pèse mes mots, tel un inquisiteur. Il a un tropisme très particulier. Lorsque la personne interrogée lui répond, souvent il va reformuler la réponse à sa façon, tout en introduisant un biais interprétatif systématiquement critique sur ce que vient de dire la personne. Je vais le dire tel que je le pense, je trouve que sa façon de procéder est malhonnête et ne rend absolument pas service à l’institution parlementaire.

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16:11

François Hollande évoque une «volonté de chasse à l’homme» visant François Bayrou

En amont de son audition, François Bayrou a reçu un soutien surprenant. «Ne faisons pas penser que c’est un tribunal. Cette commission d’enquête n’est pas simplement sur Monsieur Bayrou»a rappelé François Hollande, invité sur Franceinfo. Le premier ministre est accusé par plusieurs élus d’opposition, notamment Insoumis et écologistes, d’avoir menti devant la représentation nationale. En février dernier, interpellé par le député Paul Vannier (LFI), il assurait n’avoir «jamais été informé» des violences sexuelles commises entre les années 1970 et 1990 au sein de l’établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram, situé dans les Pyrénées-Atlantiques, son département d’élection.

François Hollande. Gonzalo Fuentes / REUTERS

Il avait alors été reproché à François Bayrou de ne pas avoir eu de mots pour les 200 victimes«Ce n’était pas forcément ce qu’on lui demandait à ce moment-là», a commenté l’ancien président de la République, qui aurait préféré entendre «de la compassion, de la compréhension» à l’égard des victimes et «de la fermeté» à l’égard des criminels. S’il s’avérait qu’il y a eu «des manquements, la commission d’enquête les relèvera et saisira sûrement la justice. C’est à elle de faire le travail», a ajouté François Hollande. Le député socialiste de la Corrèze a toutefois fait part de sa «gêne» face à cette «volonté de chasse à l’homme», alors que LFI a très vite appelé à la démission de François Bayrou.

«Je ne veux pas qu’on transforme une douleur en une opération politique, cela doit se distinguer», a argué François Hollande, qui note que ceux qui tentent d’«affaiblir» le premier ministre, le font «parce qu’il est premier ministre».

LE SOUTIEN SURPRENANT DE HOLLANDE

15:57

Bayrou «a fait gonfler le soufflé», estime l’ex-juge Christian Mirande

L’ex-juge Christian Mirande estime que François Bayrou «a fait gonfler le soufflé» de l’affaire Bétharram en niant, initialement, être venu le voir en 1998 pour évoquer un dossier de viol impliquant un religieux de l’établissement catholique béarnais. «Bayrou a eu le tort de dire d’abord qu’il ne m’avait pas rencontré. Ensuite, que c’était fortuit. C’était tout aussi bête!», déclare l’ancien magistrat dans une interview à Sud Ouest publiée mercredi. «Il aurait dit: ’Oui, je connais l’ex-juge, je suis allé le voir, on a parlé de ce que la presse évoquait...’ Point final, on n’en parlait plus! Mais il a fait gonfler le soufflé», poursuit Christian Mirande.

«C’est mon voisin depuis cinquante ans», avait déclaré M. Bayrou au sujet de ce témoin-clé, le 18 février à l’Assemblée nationale, après avoir d’abord nié l’avoir rencontré à l’époque. «Est-ce que nous avons pu parler de cette affaire? Sans doute, oui (...) de l’ambiance, de l’établissement, jamais du dossier» Carricart, le religieux accusé de viol, avait ajouté le Premier ministre.

Selon Christian Mirande, François Bayrou vint le voir chez lui pour «en savoir un peu plus sur les accusations visant le père Carricart», alors mis en examen et écroué pour le viol d’un élève à Notre-Dame-de-Bétharram. «Il était heurté, pas tant parce que son fils y était élève, que par le fait que l’institution était mise en cause», alors qu’il en était «un défenseur assidu», affirme l’ancien juge. «Il n’arrivait pas à croire que Carricart ait commis ces faits. Je m’en souviens bien, il disait: ’Ce n’est pas possible, ce n’est pas croyable!’ Cela démontre bien qu’il avait des liens avec lui», complète-t-il, alors que François Bayrou nie avoir connu le père Carricart, décédé en 2000. «Quand il dit qu’il ne le connaissait pas, c’est une énormité», insiste Christian Mirande, démentant avoir violé alors le secret de l’instruction.

15:54

«Procès politique» ou prévention des violences

Le parquet de Pau mène l’enquête depuis un an sur environ 200 plaintes visant des faits présumés de violences et de viols dans l’établissement entre les années 1970 et 1990. François Bayrou a plongé dans les sondages en raison notamment de ce scandale qui lui colle à la peau depuis trois mois.

Ses proches soulignent qu’il n’est pas l’objet de la commission d’enquête, laquelle porte sur «les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires». «Si c’est pour faire un procès politique du Premier ministre, ça ne servira à rien», prévient le député MoDem Erwan Balanant, pour qui «le vrai sujet» est le silence qui a entouré ces violences à Bétharram, dont les révélations ont libéré la parole dans d’autres institutions.

Le chef du gouvernement espère lui que l’attention se portera davantage sur les victimes, en faveur desquelles il pourrait annoncer des mesures.

François Bayrou. Gonzalo Fuentes / REUTERS

15:52

Vannier et Spillebout, un duo mélencho-macroniste à la manœuvre avant l’audition de Bayrou

Le feu et la glace. Depuis quelques mois maintenant, la députée Renaissance Violette Spillebout et l’Insoumis Paul Vannier forment un duo pour le moins improbable. Tous deux sont corapporteurs de la commission d’enquête sur le contrôle par l’État des violences à l’école, réclamée par les députés LFI à la suite de « l’affaire Bétharram ». Et mènent donc, au sein de la commission des affaires culturelles, les différentes auditions des collectifs de victimes, administrations de l’État, institutions religieuses, chercheurs et responsables politiques... Dont le premier ministre François Bayrou, qu’ils passeront à la question ce mercredi après-midi.

Paul Vannier et Violette Spillebout. GAIZKA IROZ / AFP

«Ça se passe très très mal», s’amuse le mélenchoniste, en regardant sa collègue avec un petit sourire en coin, lorsqu’il est interrogé sur le fonctionnement de ce binôme depuis sa mise en place. En réalité, en dépit de leurs grandes divergences politiques, les deux députés regardent dans la même direction dans «l’intérêt supérieur des victimes», disent-ils. Tout les oppose pourtant. Y compris et principalement sur le sujet éducatif.

UN DUO MÉLENCHO-MACRONISTE À LA MANŒUVRE

15:49

François Bayrou auditionné à 17 heures

«C’est un moment périlleux» aux dires d’une ministre. Accusé de mensonges, François Bayrou s’explique mercredi devant une commission d’enquête de l’Assemblée sur ce qu’il savait et son éventuel rôle auprès de la justice dans l’affaire des violences physiques et sexuelles au collège lycée Notre-Dame de Bétharram. L’audition, qui démarre à 17 heures, «va me permettre d’apporter un certain nombre d’éléments dans des campagnes (...) dont le seul but est la destruction. Pas la recherche de la vérité, mais la destruction», a grondé samedi le Premier ministre, désireux, a-t-il dit à l’AFP de «prouver que tout cela était faux».

Emmanuel Macron a assuré néanmoins avoir «confiance» en lui pour répondre «à toutes les questions» posées. Le président a dit avoir «beaucoup parlé» de cette affaire avec lui, et l’a trouvé «bouleversé» notamment par les révélations de sa fille Hélène sur son agression physique par un prêtre dans un camp d’été. Des proches de ce prêtre assurent dans Libération mercredi que M. Bayrou avait été informé à l’époque d’une «gifle» donnée à sa fille.

Le scandale touche intimement François Bayrou, ancien ministre de l’Éducation et ancien député, qui a scolarisé plusieurs de ses enfants dans cet établissement catholique réputé des Pyrénées-Atlantiques, situé près de Pau, la ville dont il est resté maire, et où son épouse a enseigné le catéchisme.

15:46

Bienvenue sur ce direct

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à l’audition du premier ministre François Bayrou par la commission d’enquête de l’Assemblée sur l’affaire Bétharram.

Les publications apparaîtront ici

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