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En Colombie-Britannique, les chauffeurs Uber sont syndiqués. Pourquoi pas en Ontario?

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La récente accréditation syndicale des chauffeurs Uber en Colombie-Britannique donne de l’espoir aux travailleurs du secteur en Ontario.

Nous sommes extrêmement enthousiastes. Enfin, le mouvement syndical a réussi à s’implanter dans l'économie à la demande au Canada. C’est tellement important pour les travailleurs qui sont exploités, se réjouit George Wedge, président du regroupement Rideshare Drivers Association of Ontario [RDAO, Association des chauffeurs de l'industrie du hélage électronique de l'Ontario, traduction libre] qui représente des chauffeurs dans la province.

Une avancée qu’il espère désormais voir en Ontario. Selon lui, la présence d'un syndicat offrirait davantage de protection et de stabilité aux travailleurs du secteur, et pourrait empêcher les entreprises d’imposer des contrats abusifs, de modifier les conditions à leur guise ou de désactiver des comptes sans justification.

Fahd Hafid, chauffeur Uber qui travaille depuis trois ans dans la région d’Ottawa, espère lui aussi voir un mouvement similaire en Ontario. Il faut un syndicat pour faire entendre notre voix, faire connaître ce qu’on subit, explique-t-il.

Le 2 juillet, Victoria, en Colombie-Britannique, est devenue la première ville au Canada où des chauffeurs Uber ont obtenu une représentation syndicale formelle, selon le syndicat des Travailleurs et travailleuses unis de l'alimentation et du commerce (TUAC).

L’accréditation des chauffeurs d’Uber à Victoria démontre que les travailleurs de chaque secteur, même celui de l’économie des applications, peuvent se syndiquer et gagner, a déclaré par communiqué Shawn Haggerty, président national des TUAC Canada.

Quels obstacles en Ontario?

Une nouvelle étape qui, selon M. Wedge, ne serait pas aussi facile à mettre en place en Ontario.

Ce que les TUAC ont fait en Colombie-Britannique démontre qu’il existe un cadre qui fonctionne. Il faut trouver un moyen d’implanter ça ici, en Ontario. Les entreprises comme Uber, Lyft, SkipTheDishes, DoorDash font tout pour isoler les travailleurs.

Il déplore des difficultés à rassembler suffisamment de personnes pour engager une démarche conforme aux normes d’emploi, en raison notamment d’absence de lieux de travail physiques. De plus, il déplore qu'Uber garde sa liste de chauffeurs secrète.

Un homme au volant de sa voiture.

George Wedge, président du regroupement Rideshare Drivers Association of Ontario, au volant d'une voiture à Toronto. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Joe Fiorino

M. Wedge espère une intervention du gouvernement provincial pour obtenir plus d'accès aux informations.

Il nous faut l’aide du gouvernement provincial pour savoir qui sont réellement les chauffeurs. Parce qu’il n’y a aucune règle ou loi qui oblige Uber à rendre sa liste de chauffeurs accessible à ceux qui veulent s'organiser. Uber la garde très secrète, estime-t-il.

En janvier 2024, RDAO avait créé un rassemblement dans la Ville Reine, qui avait regroupé une vingtaine de chauffeurs et de livreurs d'Uber, pour réclamer une meilleure rémunération.

Depuis, une loi ontarienne sur les droits des travailleurs des plateformes numériques est entrée en vigueur le 1er juillet de cette année. Elle garantit aux travailleurs de l'économie à la demande qui travaillent pour des services de livraison ou de hélage électronique de toucher au moins le salaire minimum pendant qu'ils sont engagés sur une course, tout en conservant leurs pourboires.

Cette loi ne tient pas compte des dépenses des travailleurs. Elle garantit seulement un salaire minimum avant les dépenses, sur une base horaire ou par course, déplore M. Wedge, qui regrette que les dépenses des conducteurs, comme les frais d'assurance, le forfait téléphonique ou l'essence ne soient pas couverts.

M. Hafid juge lui aussi cette loi inéquitable.

Ce n’est pas juste. On ne devrait pas être payés uniquement pour les courses, mais pour tout le temps qu’on est connectés. Par exemple, si je me connecte à 10 h et qu’à midi je n’ai fait que trois courses pour un total de 45 minutes de conduite, les heures restantes ne sont pas comptées.

Avec les informations de Jérémie Bergeron

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