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En attendant le 15e dalaï-lama, le bras de fer se poursuit avec la Chine

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Publié le 02 juillet 2025 à 18:49. / Modifié le 02 juillet 2025 à 19:51. 2 min. de lecture

Il y a quelques années, il déclarait qu’il pourrait se réincarner en blonde mutine ou ne pas se réincarner du tout, mettant ainsi fin à une institution de six siècles. A l’occasion des célébrations de son 90e anniversaire, le 14e dalaï-lama a mis fin aux spéculations. Et par là même soulagé la majorité des Tibétains en exil ainsi que – sans doute – des Tibétains sous le contrôle du pouvoir chinois.

En confirmant qu’il se réincarnerait selon le rituel établi, le leader spirituel maintient l’espoir de poursuivre la lutte pour l’indépendance du Tibet, région sous contrôle chinois depuis 1950. Le doute s’était en effet instillé depuis son renoncement, en 2011, à ses fonctions de chef temporel pour ne conserver qu’un rôle religieux. Si l’annonce ne constitue pas une surprise, ce n’en est pas moins un signal important pour les tenants de cette cause.

Lire aussi: L’annonce de la réincarnation du dalaï-lama réjouit les Tibétains de Suisse et fait réagir Pékin

Ils en avaient besoin. A l’instar d’autres combats menés par des minorités face à des forces occupantes, celui des Tibétains s’est effacé devant la montée en puissance économique de la Chine. Il fut un temps où le 14e dalaï-lama, par son charisme et sa communication, lui assurait un écho international. Au tournant du siècle, auréolé d’un Prix Nobel de la paix, il avait acquis un statut à l’égal de celui de Gandhi.

Successeur imposé par Pékin?

Ces temps semblent lointains. Dans un contexte d’affaiblissement du droit et d’affirmation de la force dans une logique de compétition géopolitique, le Tibet est passé par pertes et profits des tenants d’un certain réalisme. Pékin est moins que jamais disposé à transiger. Après avoir refusé la main tendue du dalaï-lama pour négocier un statut d’autonomie, le pouvoir chinois attend patiemment sa disparition pour imposer un successeur selon ses termes.

En affirmant qu’il se réincarnera dans un «pays libre», entendu hors de Chine, Tenzin Gyatso maintient le bras de fer. C’est aussi la promesse d’une lutte de légitimité comme on en a connu pour le panchen-lama, le numéro deux de la hiérarchie tibétaine qui est désormais sous contrôle chinois. A l’heure du triomphe de l’idéologie transhumaniste, il serait imprudent de balayer la force de l’idée d’un cycle des renaissances. L’institution du dalaï-lama pourrait encore réserver des surprises. En attendant sa 15e réincarnation, qui peut prédire ce que sera la Chine dans vingt-cinq ans?

Lire également: En Suisse, une lueur d’espoir pour certains Tibétains sans papiers
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