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En Alberta, la séparation n’est pas gagnée d’avance

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À la question de savoir s'ils se sentent plus attachés à l'Alberta ou au Canada, 34 % des Albertains choisissent désormais leur pays plutôt que leur province, révèle un sondage commandé par CBC/Radio-Canada. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 20 % d'il y a cinq ans.

L'étude d'opinion (nouvelle fenêtre) (en anglais) menée par Janet Brown Opinion Research, concerne un échantillon aléatoire de 1200 Albertains.

Plus nous parlons de séparation, plus les gens affirment se sentir attachés au Canada, analyse la sondeuse Janet Brown.

Note de la rédaction :

CBC/Radio-canada a commandé ce sondage d'opinion publique immédiatement après les élections fédérales et avant le deuxième anniversaire de la victoire du Parti conservateur uni aux élections provinciales de mai 2023. Comme tous les sondages, celui-ci fournit une tendance à un moment donné.

À la question de savoir si l'Alberta se porterait mieux si elle se séparait du Canada, 67 % des personnes interrogées ont répondu par la négative, tandis que 30 % ont répondu par l'affirmative. Ces résultats sont presque identiques à ceux d'un sondage similaire qui avait posé la même question cinq ans plus tôt.

Par contre, parmi les Albertains qui ont répondu par l'affirmative, ils sont plus nombreux qu'il y a 5 ans à avoir répondu tout à fait d'accord à la question. La proportion passe ainsi de 12 % en mai 2021 à 17 % aujourd'hui.

Nous observons une polarisation aux deux extrémités du spectre, explique Janet Brown.

Dans le cadre du sondage, il leur a également été posée la question de savoir s'ils voteraient en faveur de la séparation de la province. Il ressort que 28 % des Albertains ont indiqué qu'ils voteraient pour si un référendum était organisé aujourd'hui, tandis que 67 % s'y opposeraient, et 5 % se disent indécis.

Méthodologie :

Le sondage aléatoire commandé par CBC/Radio-Canada auprès de 1200 Albertains a été réalisé du 7 au 21 mai 2025 par Trend Research, basé à Edmonton, sous la direction de Janet Brown Opinion Research.

L'échantillon est représentatif des facteurs régionaux, de l'âge et du sexe. La marge d'erreur est de +/- 2,8 %, 19 fois sur 20. Pour les sous-ensembles, la marge d'erreur est plus importante.

L'enquête a utilisé une méthodologie hybride qui consistait à contacter les répondants par téléphone et à leur donner la possibilité de répondre à l'enquête à ce moment-là, à un autre moment plus opportun, ou de recevoir un lien par courrier électronique et de répondre à l'enquête en ligne.

Trend Research a contacté les personnes à l'aide d'une liste aléatoire de numéros, composée à 40 % de numéros de téléphone fixe et à 60 % de numéros de téléphone portable.

Les numéros de téléphone ont été composés jusqu'à cinq fois à cinq moments différents de la journée avant qu'un autre numéro de téléphone ne soit ajouté à l'échantillon. Le taux de réponse parmi les numéros valides (c'est-à-dire résidentiels et personnels) était de 12,8 %.

L'effet Trump

Le sondage suggère que les récentes tensions commerciales avec les États-Unis, notamment à cause des tarifs douaniers et des menaces d'annexion du président Donald Trump, ont eu un impact distinct sur la façon dont les Albertains perçoivent leur province et leur pays.

Lorsqu'on examine les données de plus près, il existe définitivement un lien, affirme Mme Brown.

La société albertaine semble se diviser en deux groupes : ceux qui sont très préoccupés par les tarifs douaniers et ceux qui ne le sont pas autant. Ces derniers sont en fait plus préoccupés par Ottawa que par Washington.

Les Albertains stressés par la guerre commerciale ont exprimé un attachement significativement plus élevé au Canada, tandis que ceux qui se disent moins inquiets manifestent un attachement plus fort à l'Alberta, selon l'étude.

Implications politiques

Selon Janet Brown, les résultats du sondage montrent qu'un oui à un hypothétique référendum sur la séparation échouerait presque à coup sûr, mais révèlent en même temps l'existence d'une minorité non négligeable de personnes qui prennent cette idée au sérieux.

Cette polarisation représente un défi particulier pour la première ministre albertaine Danielle Smith. Selon le sondage, 54 % des partisans du Parti conservateur uni (PCU) voteraient en faveur de la séparation, tandis que les supporters du Nouveau Parti démocratique (NPD) y sont presque tous opposés.

Danielle Smith doit gérer une base électorale divisée sur la question du séparatisme, alors que le chef du NPD Naheed Nenshi dispose d'une base unanime sur cette question, analyse Janet Brown.

Frédéric Boily, professeur en sciences politiques à l'Université de l'Alberta, estime pour sa part que le gouvernement fédéral doit prendre au sérieux ce mouvement, qui n'est pas éphémère mais découle de politiques environnementales et énergétiques controversées depuis 2015.

Il souligne aussi l'importance de ne pas faire d'amalgame entre l'insatisfaction contre le gouvernement fédéral lorsqu'il est mené par des libéraux [et] l'idée du Canada elle même.

D'après les informations de Robson Fletcher

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