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Interpellé lundi dans la Meuse par un salarié sur les Français « fainéants », le chef de l'État a réitéré ses propos de 2018, avant de rapidement les nuancer.
K.N. - Aujourd'hui à 17:20 | mis à jour aujourd'hui à 17:46 - Temps de lecture :
Alors qu’il était dans la Meuse lundi, pour visiter l’usine de bus électriques Daimler Buses, Emmanuel Macron est revenu sur une phrase polémique qu’il avait tenue en 2018. Cette année-là, lors des deuxièmes Journées du patrimoine, un horticulteur de 25 ans lui faisait part de ses difficultés à retrouver un emploi dans son secteur. « Je traverse la rue je vous en trouve [du travail] », lui avait rétorqué le chef de l’État. Des propos qui avaient suscité l’indignation de nombreux citoyens et responsables politiques, voyant dans cette séquence la déconnexion du président de la République avec la réalité sociale et économique du pays.
« Quand j’ai dit qu’on pouvait traverser la rue pour retrouver de l’emploi, je me suis fait ramasser, mais il y en a… dans le bâtiment, la restauration… », a donc réitéré lundi Emmanuel Macron, après la sortie d'un salarié du site l'enjoignant à « faire travailler les fainéants ». Il a cependant rapidement nuancé sa déclaration : « Je ferais attention car vous avez toujours des gens en situation de détresse. […] mais vous avez des gens qui profitent du système et parfois des gens qui ont un coup dur de la vie donc il faut les aider », a répliqué le chef de l’État, évoquant notamment la situation des « mamans seules ».
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Le patronat valide, Michel-Édouard Leclerc joue en solitaire
Une nouvelle fois, cette conversation du président n’a pas manqué de faire réagir, et notamment du côté du patronat. Franck Trouet, directeur général du Groupement National des Indépendants de l'Hôtellerie & de la Restauration (GNI) d’Île-de-France, a mentionné, sur RMC Story, « 30 000 projets de recrutement en CDI et en CDD d'au moins six mois » dans ces deux secteurs. « Emmanuel Macron a raison, il suffit de traverser la rue pour trouver du travail », a-t-il ajouté. « Il faut amplifier le différentiel entre le revenu de l'assistanat et celui du travail », a pour sa part déclaré Patrick Martin, président du Medef.
À l’inverse, Michel-Édouard Leclerc a préféré rappeler sur BFMTV que « le travail ne paie pas ». « On dénonce le peu d'envie de travailler des Français, mais la politique aujourd'hui c'est "qu'est-ce qu'il faut faire pour redonner envie aux Français d'aller travailler ?" », a fustigé le président du comité stratégique des centres E. Leclerc, reconnaissant des « abus » sans toutefois considérer que cela soit « un sujet central ».