Emmanuel Macron est actuellement au Royaume-Uni pour une visite d'État hautement symbolique. Au programme : la lutte contre l'immigration illégale et les sujets de défense, tout en respectant un protocole très précis. Invité d'Europe 1 et vous ce mardi midi, Bertrand Deckers, journaliste belge spécialiste de la couronne britannique, nous décrit à quoi nous attendre.

Le chef de l'État français n'avait pas effectué de visite officielle au Royaume-Uni depuis 17 ans. C'est désormais chose faite. Accueilli par le prince William, puis reçu par le roi Charles III au château de Windsor ce mardi, Emmanuel Macron veut raviver l’entente cordiale franco-britannique, mise à mal par le Brexit.

La suite après cette publicité

La suite après cette publicité

Une visite hautement symbolique pour plusieurs raisons, explique Bertrand Deckers, journaliste belge spécialiste de la couronne britannique dans Europe 1 et vous. "Ce n'est que la sixième visite d'État d'un président français depuis 1960. (...) Et elle sera éminemment politique", explique-t-il au micro de Stéphanie de Muru.

"Il y a de nombreuses attentes de la part des Anglais"

"Même si ce mardi sera essentiellement protocolaire, le président prendra tout de même la parole au palais de Westminster devant la Chambre des Lords et devant la Chambre des communes. Les deux autres jours, mercredi et jeudi, vont être davantage politiques, en effet, puisqu'il est là dans le cadre du sommet franco-britannique. Les migrants vont vraiment être au cœur de ces discussions car il y a de nombreuses attentes de la part des Anglais", détaille-t-il.

La suite après cette publicité

La suite après cette publicité

Autre point important : la possible présence de la princesse de Galles Kate Middleton. Cette dernière n'est pas apparue à un diner d'État depuis l'annonce de son cancer. "Son dernier diner d'État remonte à 2023, c'était pour le président de la Corée du Sud", précise Bertrand Deckers.

Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer co-présideront également une réunion sur l’Ukraine, après demain, pour sceller leur tandem stratégique. Une façon, pour Paris et Londres, de montrer que malgré les désaccords, l'Entente cordiale peut encore produire du concret.

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...

Recevoir la Newsletter Matinale Europe1

Tous les jours

Plus d'articles à découvrir