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De la scène d’un château à Deauville aux plateaux californiens, Émilie Delaunay a traversé l’industrie du X avec liberté, lucidité et engagement. Pour « Marianne », elle revient sur son premier et son dernier jour de tournage, raconte comment elle est devenue l’une des voix du porno éthique en France et réagit à la « fin » de Youporn, RedTube et Pornhub.
J’ai commencé ma carrière en 2004, à l’âge de 18 ans, chez Marc Dorcel. À l’époque, je n’avais pas encore de véritable envie sexuelle. Pour moi, c’était une sorte d’expérience sociale. En grandissant, j’ai découvert beaucoup de choses à travers mes tournages, et j’ai pu m’épanouir sexuellement. J’ai arrêté de tourner en 2013, et en 2018, j’ai monté ma propre boîte de production. Aujourd’hui, je vis à Bordeaux, mais mon parcours m’a menée par la Belgique, et j’ai aussi énormément tourné aux États-Unis.
Mon tout premier jour de tournage
Je n’étais pas du tout anxieuse. J’avais déjà une certaine habitude de la scène : je faisais beaucoup de shows en discothèque, je me déshabillais sur les bars. Ce n’était pas du striptease à proprement parler, mais ça m’avait permis d’avoir un rapport détendu à mon corps et à la nudité. J’avais 18 ans, c’était court, cette période, mais suffisante pour qu’on me repère.